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• Genre : RPG, Corée, contemporain (il s'agit d'une réalité alternative dans laquelle on prétend que le pays est une monarchie constitutionnelle)
  
  
• Contexte :
  
  

  Citation :

  Séoul, 2012. Depuis plus d’une soixantaine d’années déjà, la Corée du sud est une monarchie constitutionnelle. En effet, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont œuvré pour favoriser le retour dans la péninsule de la famille royale. Moins d’un demi-siècle auparavant, les forces d’occupation japonaises avaient poussé celle-ci à l’exil. La voilà qui retrouvait enfin sa patrie et ses racines. Mais cette réinstauration devait être plus symbolique que politique : elle visait à rassembler derrière une seule et même dynastie, alors même que les tensions entre le Nord et le Sud du pays croissaient de jour en jour. Malgré tout, en 1953, Pyongyang fit sécession. Le retour de la monarchie était censé promouvoir l’unité du pays ; il n’en empêcha pas la division. Aujourd’hui, il fait même l’objet de nouvelles dissensions
  
  Il y a d’abord l’éternelle remise en question de la légitimité de la famille royale qui n’a plus aucun rôle, si ce n’est un de représentation. Certains se demandent : « A quoi bon garder une vieille tête couronnée quand on a déjà un premier ministre et un parlement pour prendre toutes les décisions ? ». D’autres s’insurgent : « Quoi ?! D’honnêtes et braves gens triment chaque jour pour payer leurs impôts. Et pendant ce temps, une bande de privilégiés boit le thé et se la coule douce dans un beau palais ? Elle est belle, l’égalité, hein. »
  
  Ces critiques sont anciennes, mais des évènements récents les ont renforcées Leurs altesses royales n’ont plus seulement à combattre des détracteurs extérieurs. Il y aurait des luttes et des rivalités au sein même de leurs rangs. Il ne s’agit pour l’instant que de rumeurs. Mais on chuchote avec toujours plus de frénésie que des querelles fratricides menacent l’unité de la dynastie. En effet, le prince héritier n’a toujours pas d’enfant. Peut-il accéder au trône quand sa succession n’est pas assurée ? Le roi ne préférera-t-il pas confier les rennes du pays à l’un de ses fils cadets ? Les débats sont ouverts, et les paris commencent déjà. La course au trône s’engage. Chacun a ses supporters et partisans. Les alliances se font et se défont.
  
  On dit de la Corée qu’elle est le « pays du matin calme. Quand le jour naît et que le palais dort encore, cela est peut-être vrai. Mais quand la nuit tombe, protégeant de son voile d’obscurité ambitions secrètes et complots qui se préparent dans l’ombre, que reste-t-il encore de cette prétendue sérénité ?

  
  

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• Genre : Rpg asiatique futuriste
  
  
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  Citation :

  A l'ère où les machines sont devenues indispensables à l'homme, un de ces êtres fait de chair et de sang a prit l'initiative de se fabriquer un substitut de fer et boulons. Ishikawa-san, un homme aux ambitions immenses rêvant de contrôler l'empire des sentiments humains, celui qui pensait pouvoir créer une machine capable de surpasser le coeur et l'esprit. Et si tout cela était vrai ? Et si une machine pouvait véritablement créer des couples parfaits s'aimant « jusqu'à ce que la mort les sépare » comme le veulent normalement les principes du mariage ? C'est en tout cas ce que promet le fameux Akai Ito, robot créé pour que chaque être humain trouve sa moitié, une immense base de données nourrie par les parents à chaque naissance. Une ambition à la hauteur du fil rouge du destin d'où il tient son nom mais une machine pourra-t-elle réellement être à la hauteur de sentiments naturels datant du premier matin de l'homme...

  
  

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• Genre : rpg city !
  
  
• Contexte :
  
  

  Citation :

  Ϟ INCHEON, 2010
  A Incheon, cette ville portuaire de Corée du Sud située non loin de Séoul, se passait encore une fois un été chaud. Chaque personne avait trouvé sa place au sein de la ville : la plage. Tout le monde s'amusait au creux de la mer à nager, au bord de l'eau avec un ballon, ou pour les plus sérieux, en haut sur la plage, allongé sous un parasol avec pour compagnie leur bouquin de l'été. Bondée, et surtout bruyante, personne n'entendit le cris qui résonna dans la crique à l'est de la plage.
  
  A la une des journaux, le lendemain matin, la population ne pu qu'être sous le choc. A seulement quelques mètres de quelques uns d'entre eux s'était déroulé un meurtre. Les preuves matérielles, les autorités ne les ont pas encore, ce fut un jeune homme, préférant la compagnie de son ordinateur à la chaleur du sable sous ses pieds, qui trouva une vidéo sur internet. Fasciné, il l'avait regardé jusqu'à la fin, et avait ainsi été témoin d'un meurtre.
  
  Vrai ou faux ? La vidéo fit le buzz. Même à l'étranger, les gens entendirent parler de cette histoire, et les plus fasciné d'entre eux choisirent même d'aller voir le lieu du crime. La plage fut cependant fermée, pour que les autorités puissent mener l'enquête, et ne fut réouverte qu'à la fin de l'été, lorsque pour manque de preuve, ils durent stopper l'enquête. Mais deux mois plus tard, une série de vidéo fut publiée sur internet, montrant des meurtres aux quatre coins de la ville.
  
  Ils n'étaient pas en paix.
  
  Tout le monde était un suspect potentiel, mais chacun avait un alibi. Toutes les personnes se trouvant sur la plage le jour du meurtre furent recherchées, mais bien entendu, à peine la moitié fut recensée. Les autorités, une nouvelle fois, durent abandonner l'affaire, laissant ainsi une série de meurtre non élucidée, et un criminel toujours en liberté. Un nuage sombre s'était abattu sur ce ciel d'été.
  
  
  
  Ϟ INCHEON, 2012
  Cela fait deux ans que l'affaire a été classée, et pourtant, personne ne l'a oublié. Certains reviennent encore sur les lieux du premier crime pour chercher à comprendre, alors que certains cherchent juste à tout oublier pour retourner vivre en paix. Que vous soyez travailleur, étudiant, chômeur, adulte ou enfant, pauvre ou riche, innocent ou coupable, cette expérience fait partie de vous. A vous de décidez si vous voulez l'oublier... ou la revivre.

  
  

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• Genre : rpg
  
  
• Contexte :
  
  

  Citation :

  
  « Maman, pourquoi tu ne m’a pas … »
  La question du jeune Chang resta en suspens, flottant dans un air lourd d’appréhensions et de questions. Personne n’était dans la cuisine ni dans les autres pièces de la maison. Vous pourriez très bien penser que sa génitrice est partie travailler sauf qu’avec son arrêt de travail dû à une chute, cela peut paraître étrange. Inquiet, le jeune adulte s’approcha de la porte et sorti en mesurant ses pas, ayant peur de ce qu’il allait trouver. Et qu’elle ne fut pas sa surprise de découvrir sa ville d’origine mais avec des habitants qu’il ne connaissait pas, lui qui, ayant grandi dans ce lieu, savait l’identité de chacun. Un frisson se répandit dans sa colonne vertébrale et irradia dans tout son corps.
  
  Où suis-je ? Se demanda-t-il tandis qu’il avançait, nus pieds, dans la rue. Une jeune femme aux cheveux d’ébène s’arrêta à sa hauteur et ne se gêna pas pour le regarder de haut en bas. Ses yeux laissaient transparaître toute son animosité à son égard, chose qu’il ne comprit pas. Tu n’es pas chez toi Terrien. Le Conteur se joue bien de vous ! Vous êtes ses pions dans un immense échiquier. Bah ! Du moment qu’il ne nous touche pas, ça m’est égal qu’il vous contrôle par sa magie. Mais ne t’avise pas à prendre le contrôle d'Abyrna avec ceux de ton espèce ! Puis elle s’éloigna en lui récitant une marée d’injures toutes plus blessantes les unes que les autres. Le souffle court par tant de méfiance, Chang se laissa aller contre la barrière de son jardin. Alors cet homme qu’il avait vu en dormant n’était donc pas un rêve et sa berceuse non plus ? Cette ville n’était pas la sienne et pourtant elle lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Mais où se trouvait-il ?
  
  Alors c’est toi le nouveau ? Lui susurra Jin à l’oreille en laissant échapper un rire cristallin. Voici quelques jours que Chang était arrivé et il avait déjà fait la rencontre d’autres personnes venant de son lieu d’origine. Il afficha un sourire contrit à la demoiselle qui s’amusait à ses dépens avant d’aller serrer la main à celui qui semblait être le doyen du groupe et sûrement celui qui prenait les décisions.
  
  Bienvenue jeune homme. Abyrna est un lieu parallèle au notre où la magie règne. Quelque chose se trame mais je ne saurais t’expliquer ce que c’est. Mais méfie-toi, le danger rôde et nous ne sommes pas à l’abris de nouvelles actions de ce soit disant conteur …

  
  

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• Genre : RPG japonais Mi Agence/Mi ecole artistique
  
  
• Contexte :
  
  

  Citation :

  ♕ once upon a time ~~~~~~~~
  Vingt ans plus tôt, Tokyo 1992. Une jeune femme ayant la tête pleine de rêve et de détermination décide d'ouvrir un établissement, mi-université, mi-agence qui dans l'avenir pourra offrir des rêves aux jeunes, un futur et un endroit où les étudiants auront le choix, où ils seront libres de vivre avec passion. Ce fut la naissance de Dust Fairy, ou plus simplement poussière de fée. Un nom rempli de magie et d'espoir. De plus c'est joli à la prononciation o/
  
  La magie dans ce monde n'est que légende ou escroquerie, malgré son nom la magie n'existe pas. Seul ceux qui se donnent les possibilités peuvent atteindre leur but, aussi grand soit-il.
  
  Aujourd'hui. Dust Fairy est devenue une université connue dans tout le Pays, se spécialisant dans plusieurs domaines elle est enrichissante et les nombreux contrats et offres proposées à la fin des études attirent de plus en plus de jeunes. Les résultats favorables de tous ceux qui l'ont fréquenté et en sont sortis diplômés font que les nombreux étudiants participant à des activités, des concerts, des concours sont toujours les favoris. Avec ses différentes matières artistiques et ses clubs tous plus différents les uns que les autres, tout ceci permet aux étudiants de vivre une scolarité dans un endroit qui en vaut la peine. La directrice est une femme enfantine, mais généreuse et à l'écoute des gens. Elle ne connait pas le mot « échec » et elle sait se montrer dur envers les manquements au règlement ou les non -respects des enseignants, organisateurs, managers... etc. Sans une bonne entente et un échange permanent, ça ne peut pas marcher.
  
  Si votre rêve est grand, si votre envie de réussir est réelle, alors n'hésitez pas. Dust Fairy est faite pour vous !
  
  Futur chanteur, musicien danseur, mannequin, peintre, photographe, journaliste, acteur etc. L'école vous attend. ♕

  
  

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  Il apparaît sur ce post là, à la lettre L ^o^
  

Mais, j'ai la vague impression d'avoir déjà rempli ce formulaire il y a peu ~~ èoé Beeen, merci beaucoup de votre lecture et à bientôt ! Bonne continuation à Light Goes On, vous marchez encore plutôt bien ça fait plaisir de voir que certains forums ne s'arrêtent pas aussi facilement !

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• Genre : RPG
  
  
• Contexte :
  
  

  Citation :

  Ikebukuro, quartier de Tôkyô d’apparence banale. Pourtant, les habitants de ce quartier de la capitale nippone savent pertinemment que c’est faux. Qu’est-ce donc ce qui rend Ikebukuro si unique, si particulière ?
  
  Ne croyez pas que vos enfants ni même vous êtes à l’abri dans les rues d’Ikebukuro. Bien que la majorité des Citoyens reste des individus lambda se rendant à l’école ou au travail tous les jours, allant faire les courses à la supérette du coin, allant au bowling, au cinéma, le quartier n’est pas uniquement peuplé de bonnes gens. En effet, bien des « organisation » animent au quotidien la vie de ce quartier aux allures ordinaires : les Yakuzas sont loin d’être en reste par ici, bien au contraire, ils ont vraiment de quoi faire leurs petites affaires personnelles entre les love hotels douteux, les casinos, les bars à hôtes et hôtesses et même les trafics de drogue en interne entre citoyens … Eh oui, ne croyez pas que tous les jeunes d’ici sont des enfants de chœur. Combien de fois la police a-t-elle dû mettre un gosse en garde à vue pour consommation ou deal ? C’est si simple de jouer avec sa vie. Ici, les receleurs sont partout. La Justice n’a qu’à bien se tenir !
  Mais ce qui fait la fierté, ou plutôt la particularité d’Ikebukuro de nos jours, c’est ces petits gangs de jeunes qui ont décidé que l’école, ce n’était pas pour eux. De base, il n’y en avait qu’un : les Gboys. Leur caractéristique ? Tous portent un vêtement jaune. Très vite ce groupe a intégré des filles aux mêmes mœurs qu’eux et le groupe s’est rebaptisé Gboys&Girls. Face à l’essor de ce petit gang, un autre a vu le jour : les Black Angels. Un peu plus barbares, un peu moins soudés, on dirait qu’ils sont juste là pour répondre aux Gboys&Girls. Etonnant, n’est-ce pas ?
  
  Entre les bagarres inter-gangs, les enquêtes les plus tordues les unes que les autres, que ce soient des viols, des meurtres, des kidnappings, du trafic de drogue, ainsi que l’activité conséquente et immense de la mafia japonaise, la Police a bien du fil à retordre. N’imaginez même pas le cliché type du flic avec les deux pieds sur le bureau, mangeant tranquillement un donut en regardant le match de baseball à la télévision. Non, ici, à Ikebukuro, ils sont quasiment toujours sur le terrain.
  
  Et vous, oserez-vous venir habiter dans ce quartier à la fois banal et unique ?

  
  

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• Genre : rpg asiatique basé sur lé série de romans " la maison de la nuit ".
  
  
• Contexte :
  
  

  Citation :

  Longtemps, les vampires ont gardé leur identité secrète, étant pourtant très intégrés dans la vie active des humains. Stars de cinéma, de la musique, politicien. Ils sont partout et vous ne le saviez même pas. Comme tout le monde, vous les croyiez sortis de l'imaginaire des plus grands écrivains ou cinéastes. votre surprise n'en a été que plus grande quand ils se sont montrés au grand jour, et ce, pour sauver des vies humaines, même si beaucoup d'entre vous ne veulent pas encore l'admettre. Il y a exactement septante ans, le conseil des vampires à pris une décision importante concernant leur avenir mais aussi celui des humains, celle de se révéler au grand jour. En agissant de la sorte, ils ont sauvé la vie de beaucoup d'adolescents en proie à la mutation. Oh ? Vous pensiez que les vampires naissaient d'une morsure ? Votre déception devait être bien grande quand les vampires ont révélés une partie de leurs secrets. Pas de crocs, pas de crainte du soleil, à bien y penser, ils sont presque comme tout le monde. mais la communauté des vampires cachent des secrets que les humains ne doivent jamais découvrir. vous apprendrez tout ça en entrant à la maison de la nuit, pour y mener votre nouvelle vie ou succomber à votre mutation. mais ne vous inquiétez pas, la mort est souvent signe de renaissance... mais aussi de ténèbres.
  p.s; possibilité de faire mourir son personnage et de le faire revenir à la vie sous une forme d'une autre race de vampire.
  

  
  

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• Genre : rpg.
  
  
• Contexte :
  
  

  Citation :

  Il y a de ces noms que l’on prononce à voix basse en protégeant sa bouche du revers de la main pour éviter que le vent ne les porte jusqu’à des oreilles bien connues. Bang est un de ceux-là qu’on n’invoque point à la légère dans les ruelles sombres de la ville. Ce ne fut pas toujours ainsi, il fut un jour où ce patronyme n’était celui que d’un homme et pas celle de la familia. Il y a de cela bien des années, un jeune homme arrivait fraichement de la campagne dans une ville qui lui semblait remplie de belles promesses d’avenir. Mais la réalité était tout autre, pauvreté, crime, insécurité étaient le lots des nouveaux arrivants, obligés à vivre dans des taudis insalubres, faute de trouver un emploi dans le contexte économique morose. Après avoir enchaîné les petits boulots au noir humiliants et peu lucratifs, le jeune campagnard ne fut pas fâché lorsqu’un de ses voisins vint lui parler d’un autre petit emploi tout simple. « Juste une petite histoire de sécurité », avait-il dit. Mais lorsque celui-ci lui parla de la paie, il jubila littéralement. Il ne s’attendait cependant pas à ce qu’on lui remette une arme de manière brusque alors qu’on le conduisait près d’un petit restaurant. « Reste-là et gare à ton cul si tu laisses entrer quelqu’un. », lui avait alors craché l’homme inconnu qui lui avait donné le flingue d’un air suspicieux. L’ami qui l’avait recruté s’était tout bonnement volatilisé. Le jeune homme avait beau venir de la campagne, il n’était pas stupide au point de se dire que rien ne clochait ici. Mais il avait besoin de cet argent. Alors, peu importe la raison, il empêcherait quiconque d’entrer par cette porte.
  
  Après un petit moment, une belle et grande voiture blanche vint se garer juste devant lui. De grands hommes, deux vrais gorilles en sortirent alors, suivi de son ami lui ayant fait faux bond et d’un petit homme richement vêtu qui lui était complètement inconnu. Ce fut celui-ci qui prit les devants du petit cortège, encadré de ses armoires à glace, marchant vers lui d’un air presque princier. Cette petite marche de santé fut cependant interrompu par le jeune homme, qui à la surprise de l’autre, ne s’ôta pas du chemin. Le petit homme, visiblement irrité, s’éclaircit la gorge en tapant du pied. « À quoi tu joues? », lui lança alors son voisin qui restait un peu en retrait. Le jeune homme leur expliqua alors qu’il avait été informé de ne laisser passer personne par cette porte. Un des gorilles renifla alors faisant un pas vers lui. Celui qui n’avait auparavant jamais tenu une arme dans ses mains de sa vie se sentit alors y porter la main comme un réflexe, alors qu’il répétait d’un ton plus dur que personne ne pouvait entrer. « Crétin, tu sais à qui tu parles? », furent les mots de l’autre armoire à glace en levant un poing énorme. Le petit homme lui fit alors signe de se calmer avant d’éclater de rire. « C’est lui le nouveau dont tu me parlais? », demanda alors celui-ci à l’intention du voisin visiblement soudainement apeuré. Le concerné répondit alors en bredouillant : « Oui… Je… Euh, Milles pardons. » Le petit homme ôta alors son chapeau en se désintéressant tout de suite de la réponse alors qu’il portait des yeux perçants sur le jeune homme devant la porte « Demain matin, une voiture viendra te chercher, maintenant ôte-toi de cette porte. » La devise en billets qu’il lui tendit avec cet ordre le convainquit d’obéir, laissant entrer les trois nouveaux venus. Alors qu’il passait près de lui, son voisin lui administra une bourrade en chuchotant à voix basse, visiblement avec panique : « Tu es fou ou quoi? T’aurais pu te faire tuer! T’as insulté le patron! »
  
  Ce fut alors son premier contact avec le monde interlope, un coup d’œil discret à l’intérieur du restaurant déserté lui indiquait que le propriétaire n’avait clairement pas payé sa protection au baron du crime local, celui qu’il devait rencontrer le lendemain. La voiture qui vint le chercher cette fois le conduit à une demeure des plus luxueuses où il rencontra de nouveau le petit homme qui lui demanda simplement s’il savait conduire. Il commença par être chauffeur, ce qui déjà, lui permettait au moins de se payer de quoi manger. Mais au fil du temps, ses qualités lui firent gravir les échelons. Il découvrit avec bonheur que le fait de blesser, voler, tuer même, ne l’empêchait pas de dormir la nuit. Ses bons réflexes, son minimum de jugeote et sa nature loyale l’emmenèrent vers les sphères les plus hautes de l’organisation. Et ce fut là qu’il découvrit que cette société du crime qui l’impressionnait tant par ses rouages était en décrépitude. Celui qu’on appelait le patron n’était qu’un homme mou qui refusait des opportunités d’agrandir son emprise sur la ville pour des questions de traditions et de vieilles valeurs, laissaient ses bras droits conclure des alliances dans son dos avec les autres familles qui grugeait peu à peu son territoire. Cet homme était vieux. Ce dont cette « entreprise » avait besoin c’était un leader jeune, rapide, sans scrupules. Quelqu’un comme lui. Beaucoup était de son avis, comme il le remarqua en recrutant à travers l’organisation. Il entreprit alors son grand ménage, d’assassiner toutes les têtes dirigeantes fut un jeu d’enfant, comme si ces ancêtres n’avaient même pas songé à cette éventualité. La première chose qu’il fit lorsqu’il eut pris le contrôle fut d’éliminer toute la compétition, la mauvaise herbe que le patron avait laissé pousser dans la ville.
  
  Après des semaines, la plus sanglante guerre de gang que la ville ait connu pris fin, ne laissant qu’un gagnant : la familia, le nouvel empire du crime, son empire à lui, ce jeune homme qui avait pris du gris dans ses cheveux et des rides au front, mais qui avait toujours cette même ambition brûlante datant du temps qu’il débarquait de la campagne, dans cette ville pleine de promesses d’avenir et de richesse. Maintenant, tout le monde connait ce patronyme. Qu’elle soit invoquée dans un moment de fureur par les policiers excédés, dans le respect de ses membres, ou dans le micro d’un journaliste, la famille Bang ne peut être ignorée.

  
  

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