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 « La Luna va y viene » feat. Yoon Mee Yin.

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Wei Mu Kyeom


Wei Mu Kyeom
Étudiant en Art (Manwha)

Mais IRP, j'ai pour avatar : Gong Chan Shik (B1A4)Je suis âgé(e) de : 30Mon nombre de récits postés sur le forum est de : 34Je suis présent(e) sur le forum depuis le : 14/02/2012
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MessageSujet: « La Luna va y viene » feat. Yoon Mee Yin.   « La Luna va y viene » feat. Yoon Mee Yin. Icon_minitimeMar 21 Fév - 16:49

Vivre son rêve, celui de pouvoir vivre de ses dessins, depuis l’âge où il avait été capable de penser, il avait souhaité le vivre. L’école d’art de Séoul lui avait permis de réaliser en partie ce rêve en lui offrant une place ô prestigieuse dans cette école, où était né de grands artistes depuis sa création. Bien entendu qu’il espérait en être un, faire partie des élites un jour mais il savait évidement qu’il lui faudrait beaucoup de temps, de patience et de persévérance pour sortir du lot de ses camarades qui lui semblait parfois bien puis doué. Son trait de crayon était affiné dû aux longues heures passées chez lui, enfermé, à tenter de dessiner de la manière la plus précise possible chaque trait d’un personnage qu’il avait pu observer dans la petite télévision qu’ils avaient eu chez eux. Le manque plus que certain de technologie dans sa maison natale avait permis développer chez lui un don assez particulier qui lui permettait parfois de se différencier des autres, il avait une mémoire extrêmement étendue et était devenu physionomiste, se rappelant toujours du moindre trait de visage de chaque personne qu’il rencontrait. Un don qui lui permettait souvent en cours de finir ses dessins plus rapidement que les autres, avant autant de qualité. Seulement, même s’il possédait ce don, il possédait de nombreuses lacunes en ce qui concernait les technologies, au contraire de la quasi-totalité de ces camarades de classes, il était arrivé dans cette école ne sachant nullement se servir d’un ordinateur, ni même d’un portable alors savoir se servir d’un logiciel pour créer des dessins à l’aide d’une souris lui était réellement difficile. Certains de ses camarades se moquaient parfois de cette lacune, le traitant parfois d’être particulier et très différent d’eux malgré le fait qu’eux-mêmes se trouvait sortir de l’ordinaire. Bien entendu que depuis ces débuts dans cette école il avait fait d’énorme progrès en ce qui concerna la maitrise de cette même technologie mais dominait en lui cette impression d’être toujours moins doué que les autres malgré ses efforts plus que certain en la matière. Sans aucun doute que cette lacune influençait tout particulièrement son comportement parfois intimidé en cours par ses camarades, seulement il faisait tout son possible pour montrer le meilleur de lui-même, lui aussi avait des atouts par rapport aux autres.

Tout ce travail d’estime de soi il n’avait pas le mérite de le faire seul, nullement. Depuis ses premiers jours à Séoul il avait fait la connaissance d’une charmante demoiselle, du nom de Yoon Mee Yin. Une demoiselle qui s’était retrouvée au départ apeuré par sa personne, n’osant pas lui parler, si ce n’était en murmurant quelques mots. Cependant, peu à peu, au fil des mois à ses côtés, celle-ci s’était peu à peu ouverte à lui, lui offrant une réelle amitié et un grand soutien, comme lui l’était pour elle. Introverti, elle semblait l’être depuis sa naissance mais cela ne de le dérangeait nullement, il l’aimait comme elle était, il a trouvé tellement adorable ainsi. Il lui suffisait de la voir à ses côtés pour retrouver le sourire et de vouloir la rendre heureuse en faisant exprès d’être encore plus mignon devant elle, n’hésitant pas à porter son sweat à capuche vert à oreille de chat qu’il lui donnait un air adorable, même enfantin selon certaines remarques de ses camarades. Mais fidèle à lui-même, les remarques que pouvaient bien lui faire ses camarades sur ses vêtements ne l’importaient que peu, vraiment peu.

A ce propos, en cet instant même alors qu’il se trouvait tranquillement allongé sur le canapé du logement qu’il partageait avec ses camarades de chambres, absents en cette soirée. Allongée, il était en train de regarder l’un des dessins animés que lui avait gravé sur DVD Mee Yin de son ordinateur, quand il avait été chez elle il y a quelques jours, ce qui lui semblait encore difficile malgré ses progrès en informatique. Même si un ordinateur lui aurait été sans doute bien utile pour ses études, il n’avait jamais pris la peine d’en acheter un préférant mettre cet argent dans les prix de nombreux de mangas. Depuis son arrivée, il avait fait la collection de nombreux mangas, sa petite chambre regorgeait de mangas et de cartons pour lui permettre de les conserver en bon état. Son monde était entièrement rempli d’animations, de livres et de mangas, comme pouvait l’être celui d’un enfant, d’un grand enfant pour sa part. Il se trouvait bien différent d’un enfant, son esprit était bien plus aiguisé, il souhaitait faire seulement des manhwas et mangas son métier. Rendre heureux les enfants était son but premier, voir leur sourire, les voir rire et s’amuser, il ne demandait que ça dans son possible futur métier. Peut-être que cela paraissait niais, enfantin mais cela lui semblait être le plus beau des rêves qu’on puisse avoir.

Avachi, en cet instant il était vêtu d’un simple sweat shirt jaune pâle, d’un jean basique, le tout en chaussette, il représentait l’archétype même de l’étudiant dans toute sa splendeur un soir, après une journée longue de cours si ce n’est qu’il ne buvait rarement voir jamais d’alcool, l’alcool étant bien trop mauvais pour le corps selon lui. Alors, comme à son habitude, il s’était pressé quelques minutes auparavant du jus d’orange frais, qu’il sirotait à présent accompagné de simples biscuits devant son dessin animé, captivé par celui-ci, essayant de remarquer le moindre détail du personnage et en même temps le contexte. Celui-ci se trouvait être l’histoire d’un jeune homme qui vivait dans un conte de fée dans un monde rempli d’animaux magiques, ceci pouvant être eux-mêmes des « humains », un monde tout à fait complexe qu’il essayait de comprendre à chaque minute un peu plus.

Seulement ces pensées furent interrompues par le bruit de la sonnerie de leur appartement, une personne venait de sonner à leur porte. Ne voulant nullement rater une seule minute de son dessin animé, il mit en pause celui-ci avant de se diriger vers la porte. N’ayant nullement peur de l’inconnu, il ouvrit la porte et eut la surprise de se retrouver devant cette même demoiselle, habillé mignonnement, d’un air gêné, tirant sur ses petites manches, ce qu’elle avait habitude de faire lorsqu’elle se trouvait dans un état souvent inquiet et peu sûre d’elle. Avant même qu’elle ne put prononcer un mot, il lui prit la main pour l’emmener dedans fermant la porte derrière eux. Il la guida doucement vers le salon, sur un des fauteuils en lui offrant un merveilleux sourire pour l’encourager à lui parler s’il en était capable. Cependant, il s’absenta quelques instants pour venir chercher dans la cuisine du jus d’orange pressé et un verre, accompagné de biscuits au cas où elle est faim, peut-être que la nourrir lui ferait le plus grand bien.

Enfin revenu vers elle, il lui offrit son plus beau sourire avant de s’asseoir à ses côtés pour peut-être la calmer : « Mee Yin… je ne sais pas ce que tu as mais je t’ai apporté à manger et à boire pour que tu prennes des forces, tu n’as pas l’air très en forme et si tu es venue sans me prévenir c’est qu’il y a bien une raison à tout cela… » Seulement, il savait très bien que peut-être la demoiselle ne souhaitait pas lui parler de ses problèmes, ce qu’il comprenait aisément, Mee Yin n’était nullement une personne à parler de ses problèmes, voulant garder au fond d’elle ses problèmes intérieurs. « Je ne sais pas si tu veux en parler, mais si tu en as envie je t’écouterai du mieux que je peux et si tu ne le souhaites pas, je le comprends aussi… » Souriant d’un air affectueux et à la fois inquiet à Min Yee il continua : « Alors, si tu veux, on peut regarder le DVD que tu m’as gravé, tout simplement, pour te faire passer un moment et revoir sur ton doux visage un sourire tout en dégustant un bon jus de fruit, tu pourras qu’aller mieux ! Je l’ai pressé moi-même et tu sais ô combien ils sont délicieux» A la fin de ses mots il attrapa doucement la main de Mee Yin « Je serai toujours là pour toi Mee Yin, toujours, ne l'oublie pas »

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Yoon Mee Yin


Yoon Mee Yin
Étudiante en Art (P. & S.)

Mais IRP, j'ai pour avatar : Ne RouJe suis âgé(e) de : 30Mon nombre de récits postés sur le forum est de : 221Je suis présent(e) sur le forum depuis le : 14/02/2012
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MessageSujet: Re: « La Luna va y viene » feat. Yoon Mee Yin.   « La Luna va y viene » feat. Yoon Mee Yin. Icon_minitimeJeu 23 Fév - 14:32

Perdue dans ses pensées, la jeune demoiselle qu’elle était erré sans but dans les rues sombres de la ville. La nuit était tombée depuis quelques heures sur la ville laissant disparaitre la lumière naturelle pour faire apparaitre une lumière artificielle : celle des halos et poteaux électriques. Comme toujours chaque membre de cette ville semblait suivre son chemin sans se préoccuper de son prochain. Cela avait beau faire une année désormais qu’elle vivait dans cette grande métropole qu’était Séoul, il n’en restait pas moins qu’elle en était toujours dépaysé. L’individualisme de cette ville était telle qu’elle n’était nullement en mesure de sortir de chez elle, sans risquer d’être sujette à une crise de panique. Des crises qui se produisaient lorsqu’elle était dans l’obligation de se tenir aux côtés d’hommes ou de garçons. La seule gente masculine qui pouvait l’approcher sans qu’elle ne vienne à les considérer comme une menace, c’était les enfants âgés de moins de quinze ans. A partir du moment où ses derniers avaient l’air adulte, c’était une toute autre histoire et il lui était tout simplement impossible de leur adresser la parole, ni même les approcher. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle était effrayée par eux, par ce qu’ils étaient capables de faire à une femme pour assouvir leurs plus sombres pensées perverses et dégradantes. Bien qu’elle ait l’impression d’avoir surmonté son traumatisme, son être quand lui, son subconscient semblait toujours être en état de choc vis-à-vis de ce qu’elle avait vécu, il y a cela près de quatre ans. C’était comme si elle était prisonnière malgré elle d’un cauchemar qu’elle ne pouvait nullement effacer de sa mémoire. Il arrivait parfois qu’en fermant les yeux, lorsqu’elle somnolait de revivre cet enfer, de sentir de nouveau ses mains salles venir se poser sur sa chair, l’obligea à suffoquer alors qu’elle se réveillait en sursaut, en pleurs sourds.

Personne dans son entourage n’avait eu vent de cet accident. La honte qu’elle avait ressentie était tel qu’elle n’aurait pas acceptée qu’on la traite encore plus comme une victime, une pauvre fille qui avait faillit se faire violer. Seule un être était au courant de cela : son sauveur. Un sauveur qui s’était trouvé être son ami d’enfance, le seul ami masculin qu’elle avait eu au cours de son existence, le seul qui était en mesure de la soutenir dans cette épreuve. Un garçon en lequel elle avait totalement confiance, un homme droit et digne comme son père, qu’elle connaissait puisqu’il était l’élève de son sculpteur de grand père. Un jeune homme qui était devenu son « oppa », la gente masculine qui avait pu s’approcher de sa personne réellement avant celui qui se trouvait désormais être son ami : Wei Mu Kyeom. Un garçon des plus adorables, des plus tendres et attentifs. Loin de se froisser de sa crainte naturelle, le jeune homme s’était approché d’elle petit à petit, s’imposant à elle sans éveiller la moindre crainte de son subconscient. Même si elle ne se l’avouait pas réellement, elle savait que le jeune homme avait une place à part pour elle dans son coeur, tout comme son « oppa ». Une situation qui ne la dérangeait nullement, appréciant sa compagnie plus que celle de quiconque. La présence du jeune homme dans sa vie l’apaisait, lui redonnait le sourire et l’aidait peu à peu à surmonter son traumatisme. Ainsi, elle pouvait pleinement laisser son « oppa » se rassurait sur son était psychologie, lui permettre de se concentrer sur sa carrière qui semblait s’être lancée pour ce dernier et son groupe. Elle ne désirait nullement le dérangeait encore plus bien qu’au fond d’elle-même, elle savait ô combien elle n’était point une gêne pour lui.

Ainsi, elle avait été tenté d’aller le voir, du moins de se rendre à la résidence de son groupe pour voir s’il s’y trouvait. Elle faisait partie des rares personnes à connaitre l’adresse exacte du lieu où les membres « Origine » cohabitaient. Une chose que personne n’avait eu vent, n’ayant résolument personne à qui le dire non plus. Solitaire, elle était souvent considérée comme la fille « bizarre » de sa formation, un poste qui lui allait comme un gant et qui lui avait permit de se rapprocher tout doucement du garçon bizarre qu’était Mu Kyeom. Aux yeux de ses gens, ils formaient le couple « bizarre » celui qui était dans son monde et se préoccupait peu d’eux. Ce qu’était le cas en soit. Elle n’avait que faire de leurs méchancetés, cela faisait des années qu’elle s’en préservait. Elle était parvenue à ne faire attention qu’à ses propres critiques et puis elle était ce qu’elle était. Déjà qu’elle avait du mal à changer pour être telle qu’elle voulait être, elle n’allait résolument pas faire plus d’effort pour répondre aux attentes des autres. C’est ainsi qu’elle se surprit à reprendre ses esprits devant une porte qu’elle reconnaissait être celle du dit jeune homme qui était devenu son ami. Un ami précieux vers qui son être s’était immédiatement dirigé sans remarquer son geste. Perdu, elle l’avait été depuis qu’elle avait quitté l’appartement de ses parents. A cette pensée, elle soupira doucement, se demandant ce qu’il lui restait à faire. Devait-elle frapper ? N’allait-elle pas le déranger ? Et s’il ne souhaitait pas lui accorder du temps ce soir, ayant résolument mieux à faire que la soutenir encore et encore. Puis, elle ne l’avait pas contacté pour l’avertir de sa venue et elle avait apprit à savoir ô combien cela ne se faisait pas dans les grandes villes comme Séoul.

Quelque peu déstabilisé par la situation dans laquelle elle s’était elle-même plongé, elle se posa longuement ses questions, tentant de réfléchir à ce qu’elle devait faire, venant en opposition avec ce qu’elle voulait faire. Pénarde, elle tangua sur ses deux jambes, jouant maladroitement avec les manches de son pull, les observant comme s’ils étaient quelque chose digne de toute son attention. Stressée, elle ne savait que faire, son esprit lui disait de repartir trainant dans les rues toute la nuit pour fuir la réalité de sa situation familiale et son cœur lui intimait de frapper à cette porte, de faire face au sourire angélique de son ami qui saurait la rendre heureuse, le temps d’une soirée. C’est la présence intempestive d’un jeune homme dans le couloir qui l’obligea à sauter le pas, venant laisser ses fins doigts toquer contre la paroi de la porte. Et si elle tombait sur un de ses colocataires, et si il s’était absenté, et si… ? Durant les quelques secondes d’attente, elle ne pu s’empêcher de tirer plus fortement sur ses manches, très mal à l’aise. Son corps avait envie de fuir et en même temps son être désirait rester là, voir la bouille adorable de son ami, profiter tout simplement de sa gentillesse. Une gentillesse et tendresse qu’il lui mettait horriblement du baume au cœur et dont elle se sentait dépendante. Ainsi elle se sentit à la fois heureuse et mal à l’aise de se retrouver face à lui. Peut être même que ce dernier avait pleinement aperçu le sourire tendre et heureux qu’elle avait affiché quelques secondes avant de baisser le regard mal à l’aise, continuant sa torture sur le tissu de son pull. Lorsqu’elle sentit les doigts du jeune homme agripper doucement son poignet pour l’inciter à entrer dans l’appartement qu’il partageait avec ses colocataire, son être sembla se plonger dans une douce chaleur qu’elle appréciait ô grandement.

En silence elle se laissa faire, savourant ô pleinement le sourire que ce dernier lui offrait tandis qu’il l’invitait à prendre place sur un des fauteuils du salon. Prenant place toujours aussi muette, elle le laissa s’éclipser alors qu’elle posait son regard sur les détails des lieux, remarquant qu’il y avait le boitier du DVD qu’elle lui avait prêté ainsi que le dit anime sur l’écran de la pièce. A cette vue, elle ne pu s’empêcher de sourire doucement, sentant une douce chaleur prendre place dans son cœur. Ainsi, il prenait plaisir à regarder les petits cadeaux qu’elle lui offrait, tout comme elle prenait énormément de bonheur à chercher des animes susceptibles de l’intéresser. A cet instant ses joues se teintèrent de rose alors qu’elle le voyait revenir déposant un plateau devant elle avant de s’asseoir à ses côtés. C’était peut être idiot mais elle semblait avoir presque oublié les raisons qui l’avaient faites venir ici, se contentant seulement d’écouter la douce voix de son ami lui parler. Dieu, qu’elle aimait sa douce voix, comme ses doux sourires. Religieusement elle l’écouta lui dire qu’il ne savait pas ce qu’elle avait mais qu’il lui avait apporté à manger et à boire pour reprendre des forces. Selon lui, elle n’avait pas l’air très en forme pour qu’elle ne vienne à venir à lui sans le prévenir, qu’il devait y avoir une raison. Il ajouta qu’il ne savait pas si elle souhaitait en parler mais qu’il l’écouterait au mieux si c’était le cas, comprenant son silence dans le cas contraire. L’air affectueux et tendre qu’il lui offrit, quoiqu’un peu inquiet, embauma son cœur dans une douce chaleur qui ne cessait de gonfler au fil de ses mots. Un bien être qui atteignit son paroxysme lorsque ce dernier attrapa sa fine main pour lui dire qu’il serait toujours là pour elle.

A ses mots, elle se sentit rompre le contact, devenant toute rouge alors qu’elle s’intimait à reprendre ses esprits. Il essayait seulement de lui rendre le sourire et ce dernier était tout simplement adorable. Confuse mais également réaliste, elle releva doucement son regard vers le jeune dessinateur qui lui faisait face.

« Merci Mu Kyeom… vraiment. T’es véritablement un petit ange, tu sais ? » Murmura-t-elle dans un doux sourire quoique très troublé par les paroles du jeune homme. Très doucement, elle prit doucement le verre de jus d’orange entre ses doigts, portant ce dernier à ses lèvres pour en boire le contenu, sentant son être se déraidir doucement, faisant tomber la température élevée qui semblait avoir prit le contrôle de son être aux mots du jeune homme.

« Désolée de t’importuner sans même t’avoir prévenue… mais je ne savais pas où aller. Je n’avais pas envie de déranger « oppa » et… tu es mon seul ami dans cette ville… J’espère que je ne te dérange pas… »

En disant ses mots, elle avait reposé son verre sur la table, venant poser sa main libre sur le tissu de son manteau qu’elle froissa doucement tout en discrétion, murmurant seulement en fixant inexorablement cette petite main.

« En fait, je crois que je voulais te voir… seulement envie de passer du temps avec toi tout simplement… si tu veux bien de moi. »

TENUE : 01.
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Wei Mu Kyeom


Wei Mu Kyeom
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MessageSujet: Re: « La Luna va y viene » feat. Yoon Mee Yin.   « La Luna va y viene » feat. Yoon Mee Yin. Icon_minitimeJeu 15 Mar - 14:06

Faire sourire les gens, rendre heureux les personnes qui se trouvaient à ses côtés, leur faire partager leur joie et rendre leur journée plus égaillée, telle était la philosophie de Mu Kyeom et particulièrement depuis qu’il avait fait ses premiers pas dans cette ville, cette ville froide et tant impersonnelle. Si une personne se trouvait dans le mal être le plus profond, aucune personne dans cette ville ne semblait vouloir venir à son secours, la laissant seule face à son malheur. Si les taux de suicides se trouvaient particulièrement dans cette ville qu’était Séoul, ce n’était nullement dû au hasard, le mode de ville de cette ville se trouvait tant stressant et angoissant pour n’importe quelle personne qui se trouvait ne serait-ce qu’un peu fragile. Alors, même s’il n’était pas la personne la plus forte de cette ville, qu’il lui arrivait comme tout le monde d’avoir de nombreuses faiblesses, il faisait en sorte de redonner le sourire aux personnes qui lui étaient chères. Mee Yin, sans aucun doute, faisait partie de ses personnes, malgré la jeunesse de leur amitié sincère. Après tout, cela faisait seulement un an qu’il se connaissait et gagner son amitié, sa sympathie avait été particulièrement difficile, il lui avait fallu beaucoup de patience, de calme pour ne pas se formaliser de la froideur de sa camarade au tout début. Seulement, à l’heure actuelle, il ne pouvait qu’être fier de ses propres efforts, de sa patience, il lui suffisait de voir sourire de Mee Yin à ses côtés pour l’être. La jeune fille si timide au contact des autres hommes s’était ouverte à lui et il était l’une des rares personnes à pouvoir admirer son sourire, entendre son rire ô magnifique, la voir si heureuse. Il ne pouvait qu’aimer inconsciemment être l’unique personne dans son entourage ou du moins garçon de son âge à recevoir un traitement si généreux de sa part. Il s’était juré intérieurement que si un jour, un garçon ou même une fille se trouvait à ses côtés pour la blesser, il la ferait partir, même s’il se trouvait nullement fort et très convaincant pour effrayer une personne. Il était loin de ressembler à quelqu’un de dangereux mais il ferait tout en son pouvoir pour éloigner cette personne et revoir sur le visage de Mee Yin un doux sourire, un visage enjoué et enchanté.

Comme il était prêt à partir du moment où il l’avait vu franchir les portes de son logement universitaire, à lui faire retrouver son sourire et effacer ce regard gêné et un peu triste. Les sourires lui allaient tellement mieux, véritablement, elle ressemblait à un petit ange ainsi vêtu, ce qui ne pouvait que le faire sourire et apprécier toujours cette demoiselle. Nul n’avait le droit de faire souffrir un être sacré, n’est-ce pas ? Alors, bien qu’il puisse paraitre maladroit, il l’avait fait rentrer, prenant dans sa main les doigts de la douce Mee Yin pour la faire rentrer et lui faire oublier ses tourments. Il avait pris soin de lui amener à manger et à boire pour la nourrir ou du moins faire en sorte qu’elle se sente mieux, venant s’asseoir à ses côtés prenant sa petite main dans la sienne, lui offrant un sourire ô merveilleux, digne d’un petit ange lui adressant des paroles ô chaleureuses. Il souhaitait tellement la voir heureuse, tellement la voir sourire et retrouver sa bonne humeur qui lui allait si bien. Auprès d’elle, il serait toujours là où elle le voudrait à partir du moment où elle lui faisait part de son désir, tel un ange qui veillerait sur l’être que Dieu lui avait confié sur cette Terre.

Les mots prononcés par Mee Yin réchauffèrent son petit cœur, le faisant sourire encore, alors qu’il la voyait boire avec plaisir la boisson revitalisante qu’il avait pressé pour elle qu’elle semblait apprécier à son plus grand bonheur. Fidèle à elle-même, la demoiselle semblait réservée et intimidée lorsqu’il s’agissait d’imposer sa présence aux personnes de son entourage, comme si elle n’avait pas à être là, l’un des éléments qui le faisait parfois souffrir lorsqu’il la regardait et l’observait. Elle n’était nullement un poids, elle avait sa place ici et tout particulièrement à ses côtés. Ils étaient amis alors elle pouvait dès qu’elle le souhaitait venir sans prévenir, si elle en avait besoin, véritablement, elle ne le dérangeait et ne le dérangerait jamais. Même si au fond il jalousait parfois ce « oppa » qui semblait tant important pour Mee Yin, s’il n’avait pas été occupé peut-être qu’elle ne serait pas venue le voir… Seulement les derniers mots de la demoiselle ne purent que faire sourire et donner du baume au cœur à Mu Kyeom. Le voir, elle avait seulement eu envie de le voir tout simplement, s’il souhaitait d’elle… ces paroles le firent doucement sourire alors qu’il reprenait dans sa main le poignet de la demoiselle et qu’il lui relevait son visage afin qu’elle quitte son regard gêné.

« Mee Yin ! Ne doute jamais sur le fait que je veuille de ta compagnie, jamais. Tu seras toujours la bienvenue ici si tu veux passer du temps avec moi ! Je t’aime beaucoup et jamais je refuserai de te voir, vraiment. Alors, efface-moi de ce visage cet air gêné et souris, profite de ce moment pour retrouver le sourire et de ce temps passé avec moi pour oublier tous tes tourments, d’accord ? Tu vas voir, tu vas faire que sourire et rire en ma compagnie ! Je te le promets ! » dit-il en souriant, venant serrer sa main avec plaisir et s’installant d’une manière plus agréable sur le canapé, attrapant l’un de ses biscuits du pot pour venir le manger avec plaisir.

«Tu as de la chance en plus ce soir, mon colocataire ne semble pas être là, je crois que Kazune est de sorti, comme souvent le soir. Je me demande ce qu’il fait… sans doute qu’il doit sortir avec ses amis jusqu’à tard. Il s’est plus habitué à la vie séoulienne que nous je crois… enfin, mon mode de vie me va très bien… si j’étais sorti peut-être que je n’aurais pas pu te voir et te laisser triste seule et ça je ne le veux vraiment pas ! Tu es bien plus jolie avec un sourire. »

Il laissa échapper un sourire à ses mots avant de se saisir de la télécommande et de remettre en marche le DVD que lui avait gravé la demoiselle avec un sourire. Sans aucun doute que voir qu’il regardait avec soin chacun des cadeaux qu’elle lui offrait au travers de ses animes devait lui faire extrêmement plaisir. Il laissa échapper un léger sourire avant de lui murmurer : « Merci Yinyin de me faire partager ces animes, c’est vraiment gentil de passer du temps à en chercher pour moi… je crois que j’ai toujours aimé chacun des animes que tu m’as gravé et donné. Heureusement que tu es là ! »

Ce fut à cet instant qu’il laissa échapper un léger cri, il venait de se rappeler d’une chose ô importante. Sans prévenir il se releva avec vitesse du fauteuil, relâchant la main de Mee Yin, n’ayant nullement remarque qu’il l’avait gardé depuis ses mots sa main, se cognant par inadvertance au coin de la table, lui faisant murmurer quelques mots en mandarin, pestant mignonnement contre la table avant de se diriger vers sa chambre.

Il ne lui fallut que quelques secondes pour en ressortir avec un dessin, soigneusement dessiné pour Mee Yin après avoir regardé un anime qui lui avait particulièrement plu. Souriant tendrement il vint se reposer sur le fauteuil lui tendant le dit dessin « Je voulais te le donner en cours lorsqu’on se verrait mais vu que tu es chez moi, je préfère te le donner maintenant… Je ne sais pas si ça va te plaire mais… c’est un dessin que j’ai fait en pensant à toi, c’est l’héroïne princesse d’un des dessins animés que tu m’as prêté. » termina-t-il en lui offrant un doux sourire. Il espérait que le dessin lui plairait…

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Yoon Mee Yin


Yoon Mee Yin
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MessageSujet: Re: « La Luna va y viene » feat. Yoon Mee Yin.   « La Luna va y viene » feat. Yoon Mee Yin. Icon_minitimeLun 19 Mar - 14:00

Mee Yin n’était résolument point le genre de personne qui avait pour habitude de briller de mil feux. On pouvait même dire qu’elle avait cette fâcheuse manie ou défaut de passer inaperçue, aussi transparente que pouvait être une fourmi au milieu d’une ribambelle d’autres dans une fourmilière. Elle n’avait aucunes merveilleuses qualités qui pouvaient faire d’elle un être à part, une personne dont on avait envie d’attirer l’attention, de partager son quotidien. Elle ne possédait aucun charisme particulier, n’avait nullement aucun trait physique qui pouvait la rendre attrayante, captivante même, ni même un petit quelque chose qui pourrait attirer son regard sur sa personne. Elle était à ses yeux d’une banalité déconcertante et quand bien même s’était elle habituée à cette idée, elle n’était nullement en mesure de ne point envier ses êtres qui contrairement à sa personne avaient tout pour réussir, brillés sous les feux des projecteurs, des regards des autres. Bien qu’elle refusait de l’avouer, elle aussi souhaitait indirectement être aussi élégante que ses amies de classe, être en mesure de devenir féminine, de porter des vêtements qui seraient susceptibles de la rendre un peu plus mature et ainsi la faire quitter ce stade de l’adolescence pour afin s’épanouir en tant que femme. Seulement en faisant cela, si elle concédait à changer de style vestimentaire, elle savait ô combien elle se mentirait à elle-même, encore plus qu’elle n’était présentement en train de le faire. Elle avait pleinement conscience qu’en portant ses vêtements mignons, limites enfantins elle tentait de fuir cette part de féminité qu’elle avait pu un jour assumer de sa part lorsqu’elle était encore lycéenne. Elle se souvenait encore de ses heures perdues dans le miroir à faire comme ses amies qui souhaitaient attirer le regard de ces garçons qu’elles croyaient être les élus de leurs cœurs. Elle se rappelait ô combien à l’époque, elle aimait porter des vêtements beaucoup plus adultes pour son âge qui se voulait être à l’époque très jeune. Porter des robes assez sexy à l’âge de ses quinze ans n’était résolument pas la meilleure idée qu’elle avait eue, tout comme la plus intelligente.

Avec du recul, elle se rendait bien compte qu’elle avait agit quelque peu inconsciemment, que peut être même son style vestimentaire et son maquillage avait pu faire d’elle une fille facile. Seulement à l’époque, elle n’avait nullement songé à cet aspect « sexuel » d’une relation. Elle n’avait été qu’une enfant dans le corps d’une femme et ce encore plus qu’à l’heure actuelle. Son seul désir à cet époque avait été de partager le quotidien de ce sunbae qu’elle pensait aimer, adorant le voir sourire mais était ce réellement de l’amour comme elle le pensait ou un simple caprice de sa part. Même à l’heure actuelle, elle ne le savait pas et espérait du plus profond de son cœur que cela ne l’était pas cas si c’était la vérité, elle devrait alors prendre conscience qu’elle était mauvaise juge en matière d’homme… ce que dans une certaine façon, elle ne doutait point. Elle ne connaissait absolument rien à ses histoires de grandes personnes, n’était rien qu’au fond une demoiselle perdue dans son monde où étrangement elle ne souhaitait voir que les choses en rose. Inconsciemment, elle savait qu’une part de son être refusait de voir la réalité en face quand bien même son corps lui-même l’intimait de le faire jour après jour. Seulement elle avait peur, elle était terrifiée à l’idée d’accepter ses faiblesses, ses blessures, elle préférait alors fuir tout cela, restant tout simplement prisonnière de cette image de fille « bizarre » qui laissait indifférent les autres.

Pourtant il y avait des êtres tels que Mu Kyeom qui la remarquait, qui semblait être déterminé à bafouer les barrières de son monde à elle pour y trouver leur place. Mu Kyeom était résolument devenu quelqu’un d’à part pour elle, elle n’était nullement en mesure de définir le sentiment qu’elle éprouvait à son contact mais elle savait que sa personne réclamer sa personne. Elle avait besoin de voir ce sourire si tendre qu’il lui tendait, elle se sentait chamboulée par ses gestes de douceur qu’il avait à son attention, ne pouvant nullement nier l’idée qu’elle avait d’être peut être à part pour ce dernier. Tout comme il l’était à ses yeux, tout simplement alors qu’elle se sentait fondre sous chacun de ses regards, tout comme sous la lumière que projetait ses sourires. Il était si mignon, si adorable, si captivant à ses yeux, bien plus que cet homme qui l’avait plongé dans cet état de panique totale vis-à-vis du sexe masculin. Une situation qui l’handicapait totalement dans sa vie personnelle comme sa plausible vie professionnelle. En tant qu’artiste, elle se devait de ne point être mal à l’aise avec les modèles avec qui elle allait travailler et pourtant c’est à peine si elle osait lever la tête lorsque leur professeur leur demandait de dessiner le portrait d’un mannequin qu’il avait fait venir… alors échanger quelques phrases avec eux, c’était résolument mission impossible, elle en était tout simplement incapable. Seuls oppa, Mu Kyeom, son grand père étaient ceux qu’ils pouvaient l’approcher, voir même la toucher sans que son être ne soit prit d’une panique aigue et qu’elle ne prenne ses jambes à son cou. Elle était alors dans une certaine mesure dépendante d’eux, appréciant le fait qu’à leurs côtés, elle pouvait être elle-même, quand bien même elle ne pouvait s’empêcher d’être timide avec le garçon qui se trouvait en face d’elle.

Elle ne lui était tout simplement pas insensible et elle le savait mais elle préférait se dire que jamais ce dernier ne pourrait la voir comme une femme. Elle n’avait résolument ni le style, ni le portrait et elle était intimement persuadée qu’il ne voyait en elle qu’une petite fille à guider, à soutenir tel l’ange qu’il était à ses yeux. Oui, s’il était aussi adorable et patient avec elle, c’est uniquement parce qu’il était dans sa nature d’être ainsi, si aimant, si doux et prévenant. Il aurait fait de même s’il avait rencontré une autre demoiselle dans la même situation que la sienne… il était un être digne et terriblement protecteur. C’était pour cela qu’elle refusait de se laisser surpasser par ce flux de chaleur qui émanait de son être lorsqu’elle se trouvait à ses côtés, elle voulait s’intimer de garder une certaine rigueur, rationalité qui lui éviterait toute peine future ou désillusion… il le fallait puisqu’il ne pouvait point en être autrement. Ses mots s’étaient donc faits hésitant, laissant pleinement planer la possibilité que son désir d’être avec lui ne fût peut être point partagée. Après tout, l’éventualité ne pouvait point être écartée, seulement il ne semblait nullement penser cela. Lorsqu’il lui attrapa doucement le poignet tandis que son autre main l’obligeait à relever son regard vers lui, un léger frison et chaleur empli son être de nouveau à ce contact. Il lui murmura qu’elle ne devait jamais doutée du fait qu’il voulait de sa compagnie, qu’elle serait toujours bienvenue chez lui si elle désirait passer du temps avec lui. Il lui avoua qu’il l’aime beaucoup et que jamais il ne refuserait de la voir. Il voulait donc qu’elle cesse d’être gênée et qu’elle lui sourit, qu’elle profite de ce moment pour regagner le sien et oublier tous ses tourments en sa compagnie. Il lui fit la promesse de la sourire et rire en sa compagnie, laissant ses doigts serrer sa main avec plaisir dans un sourire qui ne faisait que la chambouler d’autant plus.

Fort heureusement pour elle, le jeune homme détourna son attention d’elle pour venir prendre entre ses doigts un biscuit, regardant la télévision durant le moment où elle sentait ses joues se colorer d’une couleur bien rosée, l’obligeant alors à détourner son visage, le cachant tant son trouble devait être visible. Idiote. Sans aucun doute qu’elle devait l’être mais elle ne pouvait point s’empêcher de se sentir profondément touchée par ses mots tandis que ce dernier poursuivait sur sa lancée. Il ajouta qu’elle avait de la chance puisque son colocataire ne semblait pas être là comme tous les soirs, se demandant ce qu’il pouvait bien faire jusqu’à si tard le soir. Il supposa qu’il devait sortir avec ses amis, ce à quoi il s’était habitué à ce rythme plus qu’eux… du moins le pensait-il. Dans tous les cas, cela lui importait peur, son mode de vie lui convenait très bien, murmurant que s’il était sorti peut être qu’il n’aurait pas pu la voir et la laisser alors seule à son triste sort, ce qu’il ne désirait résolument pas. Il ajouta alors qu’elle était bien plus belle avec un sourire sur les lèvres, souriant à ses paroles tandis qu’elle se mordait délicatement les lèvres en murmurant dans un ton très doux et totalement.

« Cela n’aurait pas été grave tu sais ? T’es un jeune homme c’est plutôt normal de sortir avec ses amis, non ? Puis au pire des cas, j’aurai pu me rendre chez Oppa, il a l’habitude de voir débarquer sans prévenir… mais merci d’être là de nouveau… sans ta présence en ces lieux, je n’aurai nullement sue où aller… et je ne me serais sans aucun doute pas senti à ma place… »

Oui c’était bel et bien le terme qu’il convenait à la situation puisqu’il transmettait une vérité. Bien qu’elle appréciait la compagnie de son Oppa, jamais elle se sentait aussi bien qu’en la compagnie du jeune homme, appréciant peut être masochistement ce combat permanent entre sa conscience et son cœur qui l’empêchait réellement d’entrevoir ce qu’elle recherchait vraiment dans leur relation à tous les deux. C’est lorsqu’elle entendit quelques voix supplémentaires qu’elle prit conscience que son ami avait remit en marche le DVD, gardant toujours au creux de sa main, la sienne comme s’il s’agissait d’un geste naturel entre deux amis. Un geste qui en temps normal appartenait à un couple, ce qu’ils n’étaient résolument pas mais elle se garda bien de rompre ce contact, l’appréciant dans une certaine mesure. Lorsqu’elle le vit sourire enchanté devant l’anime qu’elle lui avait trouvé et gravé, elle laissa échapper un sourire satisfait sur ses lèvres alors qu’elle relevait son regard troublé sur l’écran de télévision, voulant également suivre ce dernier pour voir si il était aussi bien que sa source lui avait affirmé. Elle l’entendit alors lui murmurer qu’il remerciait de lui faire partager ces animes, que c’était adorable de sa part de passer autant de temps à en chercher pour lui, qu’il avait toujours aimé chacun des animes qu’elle lui avait gravé, ajoutant qu’heureusement qu’elle était là pour lui.

« Oh, tu sais, je n’ai aucun mérite à ce sujet… je m’y connais très peu mais Min Hwan est très doué en la matière… je dois reconnaitre qu’il est mon conseiller et que c’est lui qui me donne les liens pour pouvoir être en mesure de te faire plaisir. Je suis vraiment heureuse qu’ils te plaisent, je lui demanderais s’il en connait d’autres de ce type, vous devez avoir les même gouts je pense. »

Elle avait murmuré ses phrases dans une voix des plus naturelles, sans aucun doute parce qu’elle s’était plongée dans l’histoire que narré l’anime… chose qui lui arrivait fréquemment surtout lorsque son ami « geek » lui donnait des liens pour des animes susceptibles de lui plaire à elle. Elle devait reconnaitre que c’était sa rencontre avec Mu Kyeom qui l’avait fait s’intéresser à cet aspect de l’art qui était tout aussi complexe que la sculpture et la peinture. Seulement elle ne pu que sursauter lorsqu’elle entendit son compagnon pousser un cri aigu comme s’il prenait conscience de quelque chose. Surprise, elle le laissa lâcher prise autour de ses doigts alors qu’il se relevait en toute vitesse pour se diriger vers ce qui semblait être sa chambre. Dans sa précipitation, il se cognant le tibia contre le coin de la table, pestant dans sa langue paternelle alors qu’il se dirigeait vers cette pièce inconnue. Elle se contenta de rester calme, sagement assise sur son fauteuil alors qu’après quelques secondes, il revint à elle, tenant entre ses doigts une feuille de papier en s’asseyant de nouveau à ses côtés. Il lui tendit alors cette dernière et ajouta qu’il voulait lui donner en cours lorsqu’ils se verraient mais puisqu’elle était là, il préférait le lui donner maintenant… ne sachant nullement si ça allait lui plaire mais il lui annonça qu’il s’agissait d’un dessin qu’il avait fait en pensant à elle. Il murmurait qu’il s’agissait d’une héroïne princesse d’un des dessins animés qu’il lui avait prêté. Cette remarque la fit doucement sourire, touchée alors que son regard se posait sur le dit dessin, le détaillant avec attention.

« En pensant à moi ? Pourtant je n’ai rien d’une princesse, tu sais ? Mais c’est mignon de ta part, terriblement attachant même. Il est très bien réussi, on peut voir que ton coup de crayon s’est admirablement bien améliorer depuis celui que tu m’as montré précédemment. Je… suis touchée que tu me donnes le droit de pouvoir conserver une de tes œuvres. Merci Mu Kyeom… Mais est-ce que c’est mon imagination où cette princesse a des traits similaires à ma personne ? Dans tous les cas, je le conserverais avec une particulière attention, sois-en sur… » Murmura-t-elle dans un doux sourire alors qu’elle ne quittait point des yeux le dessin, continuant de le détailler.

Oui maintenant qu’elle y songeait, elle avait vraiment l’impression que la princesse lui ressemblait… ce qui était un sentiment particulièrement intriguant.
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Wei Mu Kyeom


Wei Mu Kyeom
Étudiant en Art (Manwha)

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MessageSujet: Re: « La Luna va y viene » feat. Yoon Mee Yin.   « La Luna va y viene » feat. Yoon Mee Yin. Icon_minitimeSam 7 Avr - 15:14

L’amour, l’amour avait toujours été quelque chose d’abstrait pour notre jeune homme, du haut de ses dix-huit ans il n’avait pas eu la chance de pouvoir expérimenté ces sentiments d’aucune manière au côté de la gente féminine. Sa condition familiale en étant tout simplement la première cause jusqu’à son arrivée à Séoul et sa passion pour les animes et mangas aussi. Ayant vécu les dix-sept premières années de sa vie sans un petit village dans le sud de Séoul, loin de toutes réelles présences féminines de son âge, rencontrer une jeune femme lui avait été particulièrement difficile. Bien entendu, il avait rencontré des filles de son âge mais elle lui avait paru que peu intéressante, peu attrayante à ses yeux, aucune fille n’avait réussi à faire fondre le cœur du jeune artiste. Le fait qu’il se trouvait être le seul à être intéressé par l’univers des mangas l’avait mis en quelque sorte à part par rapport à ses amis de la campagne qui ne comprenait pas réellement sa passion pour le dessin, pour eux qui voyaient un avenir peu certain, un avenir peu différent de ceux de leurs parents, voir un de leur camarade espérer un jour une postérité meilleure était particulièrement étrange. Nécessairement lorsqu’on savait que le jeune homme n’avait jamais mis un pied à l’école, n’avait pas logiquement une grande culture, manquait de connaissance en comparaison à ses camarades actuels de classes et des jeunes des villes. Seulement, même s’il se trouvait bien différent d’eux, cela ne le dérangeait nullement de cultiver sa différence, de croire en ses rêves malgré tout. Ses connaissances en droit, en mathématique, en histoire ou toutes autres matières se trouvaient ridiculement pauvres par rapport aux jeunes de son âge mais cela n’avait nullement empêché de croire en ses rêves et de passer des journées entières à dessiner ce qu’il pouvait regarder dans leur petite télévision, les manhwas se faisant bien rares… Alors oui, il lui avait été presque impossible de fréquenter des filles qui s’intéressaient réellement à ce qu’il faisait au cours de son enfance et adolescence, celles-ci le trouvant bien à part par rapport aux autres jeunes et peu attirant, il était bien loin de posséder le corps ô musclé de son frère à son âge.

Seulement ce fait, ne l’avait nullement déranger au cours de son existence à partir du moment où il ne se préoccupait que peu de celles-ci, préférant s’occuper tout simplement de sa passion. Ainsi ses connaissances en l’amour étaient très basiques, si ce n’est qu’il avait vu tous les jours l’amour que vivaient leurs parents dans ce petit village, un amour pur et véritable. Un amour qu’il ne semblait ressentir pour aucune fille dans son entourage, même à l’heure actuelle où à vrai dire, il fréquentait que peu de personnes, la plupart le trouvant encore bien trop bizarre pour apprécier sa compagnie. Il était un étranger, un homme à part, dans tous les univers, dans tous les domaines, ce qui était tout particulièrement étrange pour lui.

Heureusement pour lui, à ses côtés se trouvait une magnifique jeune demoiselle du nom de Mee Yin, une demoiselle qui jouait un rôle ô important dans sa vie. Une demoiselle qui se trouvait en cet instant même à ses côtés qu’il tentait toujours de soutenir, peu importe les difficultés qu’elle devait vivre et en ce jour il comptait bien la soutenir, tout particulièrement alors qu’elle se trouvait si faible et désorientée. Sa camarade qui à l’heure actuelle se sentait incommodé d’être venu le voir en cet instant. Elle lui murmurait en cet instant même que cela n’aurait été nullement grave qu’il n’aurait pas été là, il était un jeune homme, cela paraissait normal de sortir avec ses amis. Et s’il n’avait pas été là, elle aurait pu se rendre chez son oppa qui avait l’habitude de la voir débarquer sans prévenir… des mots qui purent faire naitre en lui un certain sentiment de jalousie pour son « oppa », ce jeune homme qui avait eu la chance de venir soutenir cette demoiselle lorsqu’elle se trouvait dans un état parfois identique à celui-ci. Et fier de lui, il ne pouvait que l’être alors qu’il était là à ses côtés, l’idée de la voir toujours aux côtés de ce jeune homme, aussi sympathique et attentionné soit-il ne lui plaisait pas. Il aurait aimé être l’unique, même s’il avait encore un peu de mal à se l’avouer. Seulement, la suite de ces mots ne put que le faire sourire et le rendre irrémédiablement heureux, sans sa présence en ces lieux, elle n’aurait su où aller et sans aucun doute qu’elle ne sentirait pas réellement à sa place, même aux côtés de son oppa, elle ne se sentait réellement à sa place qu’à ses côtés.

« Ça aurait été grave Mee Yin. Je n’aime réellement pas te savoir triste ou peiné, alors je pense que même l’idée de te voir dans la maison de ton oppa me déplait… je veux toujours être là pour te soutenir, peu importe la situation. Tu as très bien fait de venir ! »

Souriant à ses mots, serrant encore et toujours la petite main de Mee Yin dans la sienne il ne put qu’apprécier ce doux contact, ne se lassant nullement de celui-ci. Sa peau était réellement douce et particulièrement agréable tout contre sa propre main. Il ressentait pour cette demoiselle une grande affection, une affection qu’il ne semblait ressentir pour personne d’autres à part elle. A l’heure actuelle il lui était cependant bien impossible de donner un véritable nom aux sentiments qu’il ressentait pour sa personne, une amitié, sans aucun doute que ça l’était mais une amitié peut-être plus intense qu’une amitié dite normale. Seulement à ce jour, il se trouvait dans l’impossibilité d’identifier la réelle nature de ses sentiments, si ce n’était cette intense jalousie qui prenait part de son être à chaque fois que la demoiselle venait à parler de son « oppa », un sentiment de jalousie qu’il croyait bien naïvement lier à leur forte amitié. Il était normal de ressentir un peu de possessivité envers nos amis ? N’est-ce pas ?

Seulement la suite des mots de Mee Yin firent naitre à nouveau un sentiment de jalousie… celle-ci lui avouait simplement qu’elle ne méritait nullement de mérite au fait qu’elle lui donnait relativement souvent des DVD pour regarder et découvrir de nouveaux animes, le mérite revenait seulement à « Min Hwan » qui se trouvait très doué en la matière, il était devenu son conseiller personnel et c’était lui qui lui donner les liens pour pouvoir être en mesure de lui faire plaisir. Elle se trouvait bien heureuse de découvrir que ces animes lui plaisaient, elle demanderait à nouveau à Min Hwan d’autres animes de ce type, elle supposait même qu’ils avaient les mêmes goûts à ce propos, même. Un sentiment de jalousie, il ne pouvait qu’en avoir pour ce « Min Hwan », un inconnu, un conseiller pour Mee Yin qu’il n’avait jamais rencontré et dont elle n’avait jamais mentionné son nom au cours de leur conversation. Qui était donc ce jeune homme, un ami, un membre de sa famille ? Tant de questions qui restaient sans réponses. Mee Yin avait toujours été réellement timide envers chaque homme qu’elle voyait alors comment avait-elle fait pour qu’elle parle si naturellement de ce jeune homme ? Était-il un potentiel petit ami dont jamais elle ne lui avait-elle parlé ? Il lui en voulait dans un certain sens de n’avoir jamais parlé de ce jeune homme qui semblait partager d’agréable moments à ces côtés. De la jalousie ? Il n’en savait rien mais une chose était sûre, il se sentait en colère contre lui-même en cet instant de ressentir de tels sentiments, Mee Yin était une amie, il était normal qu’elle ne lui parle pas de tout, n’est-ce pas ?

Il préféra taire ce sentiment et rester muet à ce propos, même si Mee Yin remarquerait sans aucun doute sur son visage qu’il se trouvait tout particulièrement contrarié à ce propos. Ainsi, il préféra taire ce sujet au risque de paraitre particulièrement jaloux et incongrus, Mee Yin avait le droit d’avoir des amis qu’il ne connaissait pas, n’est-ce pas ? Souhaitant se changer les idées et ne nullement se morfondre sur une quelconque pensée peut-être inappropriée.

Ainsi, il revint quelques instants plus tard à ses côtés, tenant entre ses mains le fameux dessin qu’il avait dessiné pour la demoiselle, un dessin auquel on pouvait y voir réellement les traits de Mee Yin dans les habits de cette princesse. Bien entendu, au moment où il l’avait fait, il avait eu pour seul but de remercier la demoiselle au travers de ce dessin mais inconsciemment, sans aucun doute, que le fait de dessiner la demoiselle en princesse était la preuve réelle que ses sentiments se trouvaient parfois plus forts qu’il ne le pensait. Cependant, il ne put que sourire aux mots de la demoiselle, alors que celle-ci trouvait son dessin tout particulièrement adorable, particulièrement attachant. En arrivant même au point de voir que son coup de crayon s’était admirablement bien amélioré depuis le dernier dessin qu’il lui avait montré, elle se trouvait aussi touchée du fait qu’elle pouvait conserver l’une de ses œuvres. Il ne put alors que sourire à ces mots, bien heureux de savoir que la demoiselle appréciait ses cadeaux, et à ses compliments qui ne purent que le ravir, il faisait des progrès à chaque instant, ceci ne pouvait que lui plaire, réellement plaisir. Peut-être qu’un jour, peut-être qu’il arriverait à réussir son rêve grâce à cette école où il pouvait exploiter tous ses talents..

Quelques petites rougeurs apparurent sur ses joues au moment où la demoiselle termina ses mots. Elle lui demandait si ce n’était pas son imagination, si réellement la princesse possédait des traits similaires à sa personne… elle avait visé juste. Mu Kyeom avait vu en elle, inconsciemment une réelle princesse.

«Merci pour ces compliments Mee Yin, ça me touche vraiment. Je fais de mon mieux chaque jour pour m’améliorer, vraiment. Et… à propos… du dessin… je me suis dit que tu devais être jolie en princesse alors j’ai… je me suis inspiré… de la princesse du dessin animé et je me suis un peu inspiré de tes traits… ça te dérange pas , ne ? »

A ses mots il laissa échapper un sourire, un peu timide avant de venir doucement s’installer à leur place et de murmurer : «Dis-moi… Mee Yin, je sais que ça peut paraitre un peu étrange comme question, étant donné que tu as tout à fait le droit d’avoir des amis mais… c’est … qui Min Hwan ? Enfin si tu veux répondre… tu as le droit d’avoir des secrets… et de ne pas me dire tout. »
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Mais IRP, j'ai pour avatar : Ne RouJe suis âgé(e) de : 30Mon nombre de récits postés sur le forum est de : 221Je suis présent(e) sur le forum depuis le : 14/02/2012
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MessageSujet: Re: « La Luna va y viene » feat. Yoon Mee Yin.   « La Luna va y viene » feat. Yoon Mee Yin. Icon_minitimeMer 18 Avr - 16:24

La vie était résolument un mystère pour quiconque se trouvant sur terre, en vie. Certains semblent avoir une vie merveilleuse, entourée de proches et amis bienveillants qui ne cesse de les couvrir de mils attentions, au point qu’on est l’impression d’avoir une vie misérable face à eux. D’autres quant à eux semblent perpétuellement au bout du rouleau, seul, déprimé, n’ayant nul personne à qui épancher ses soucis, ses craintes, sa tristesse. L’inégalité de toute chose avait toujours été un mystère pour elle, tout comme les théories du Ying et du Yang. Elle ne comprenait pas pourquoi certains bénéficiaient d’une vie de rêve, tandis que d’autres n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Elle ne comprenait point non plus comment certains avaient la force et le courage de tout affronter alors que d’autres semblaient être si craintifs et timide. Autant dire que la jeune femme qu’elle était avait énormément l’impression d’être déconnecter du monde qui l’entourer. Peut être était-ce le cas en fin de compte ? Peut être même vivait-elle dans un monde qui lui appartenait et qui fonctionnait à la marge de la société dans laquelle elle devait évoluer ? Qui sait. Au fond cela n’avait peu d’importance à ses yeux. Elle avait juste l’impression de survivre, tout simplement.

Pourquoi ? Sans doute était-elle incapable de répondre à cette question. Quelques psychologues diraient peut être qu’elle était ainsi à cause de l’enfance qu’elle avait vécue, qu’elle était ce que les gens qualifiaient d’enfant adulte. Une enfant qui n’avait point connue l’insouciance de la vie, qui avait toujours vécue en ayant pleinement conscience que la vie était loin d’être un cadeau du ciel, qu’elle se trouvait semée d’embuches qu’elle se devrait d’affronter jour après jour, comme s’il s’agissait d’un jeu de survie. Une enfant qu’elle avait du être, n’étant point en mesure de se souvenir réellement de cette période de sa vie si insouciante, si ce n’est d’avoir la certitude qu’elle avait toujours été incroyablement calme. Beaucoup de connaissances de ses grands parents, qui se trouvaient être des parents pour elle, disaient souvent qu’elle avait été ainsi car elle avait vécue avec des valeurs anciennes, qu’elle n’avait point eu une enfance normale. Pour eux, une petite fille normale se devait de jouer à la poupée, de voler les affaires résolument féminines de sa génitrice pour s’identifier à elle, voir en son père une facette masculine sur laquelle elle s’appuierait pour choisir l’homme, le garçon dont son petit cœur bien innocent s’enticherait. Tout ceci se trouvait être la normalité de la vie d’une enfant. Une normalité qu’elle n’avait point connue, préférant peindre de jolies paysages sur des toiles d’un blanc immaculé, ou de sculpter des animaux dans des bouts de points en compagnie du seul jeune homme qu’elle connaissait : son oppa. Un oppa, qui n’en avait que le titre, l’enfant d’un ancien élève de son père qui se trouva être le seul compagnon qu’elle avait l’occasion de rencontrer tant sa famille vivait loin de la ville à laquelle leur maison était affiliée. En compagnie de Woo Jin, qu’elle considérait comme son meilleur ami, son protecteur désormais, elle avait vécu de bons moments, leur passion pour l’art qui semblait faire vivre si passionnément leur figure paternelle y étant sans aucun doute pour quelque chose.

A ce jour, Woo Jin se trouvait être l’une des rares figures masculines qu’elle concédait d’avoir à ses côtés depuis ce fatidique jour où ce dernier l’avait sauvé des mains dégoutantes de ce jeune homme qu’elle avait cru s’être éprise telle une idiote qu’elle était à cette époque. Un état de fait qui était une certitude à ses yeux. Depuis ce jour, cet accident, elle se devait de vivre avec un traumatisme qu’elle s’efforçait de cacher aux yeux de tous derrière ce qui semblait être une timidité maladive. Pourtant, timide, elle ne l’avait jamais été auparavant. On pouvait même dire qu’à l’époque elle était aussi confiante qu’une femme du monde. Elle savait ce qu’elle était, ce qu’elle souhaitait faire de sa vie et s’était toujours efforcée de mettre tous les moyens en place pour y parvenir. Si elle était parvenue à entrer dans cette université d’art qui se trouvait être la sienne et ce à un tel niveau, c’était bel et bien parce qu’elle avait travaillée d’arrache pied pour la décrocher. Cependant cette confiance en elle s’affichait que devant Woo Jin. Le seul être en ce monde qui savait tout d’elle, qui l’avait vu dans les pires situations mais qui continuait à la soutenir comme un ami se devait de le faire. En toute sincérité, elle serait prête à lui confier sa vie si on lui demandait car oui, elle lui faisait confiance du plus profond de son âme. Il était et restait à jamais son OPPA. Le seul et l’unique, celui qu’elle soutiendrait et respecterait à jamais tant il avait été ce soutien inébranlable dont elle avait eu besoin après son agression. C’était lui qui l’avait consolé au creux de ses bras, lui qui avait essuyé toutes ses larmes alors que son corps avait été en train de connaitre l’une des premières crises d’angoisses qu’elle connaissait depuis.

Si elle pensait à tout cela, ce n’était résolument pas de façon anodine vis-à-vis du moment qu’elle était présentement en train de passer en compagnie de son seul ami, à part Oppa à être parvenu à franchir les barrières de ce qu’elle considérait comme muraille autour de sa personne. Aux côtés du mangaka apprenti, elle se sentait résolument bien, merveilleusement à sa place quand bien même la torture perpétuelle qu’elle ressentait au creux de son ventre pouvait donner l’impression du contraire. Elle était toujours partagée en sa compagnie, hésitante, ne sachant pas réellement ce qu’elle devait comprendre et traduire réellement de ses mots, de ses gestes. Une partie de sa personne avait pleinement conscience que le sentiment qu’elle ressentait pour son camarade était bien différent de celui qu’elle ressentait pour son Oppa, de ce monstre qu’elle avait cru aimer et de ses connaissances masculines avec qui elle conversait. Il semblait être bien plus fort et d’une nature différente que celui qu’elle éprouvait pour Woo Jin. A ses côtés, elle se sentait fébrile, dévorée par une douce chaleur qui ne cessait de mettre tous ses sens en éveil, faisait battre son cœur à une vitesse qui l’étonnait tout autant qu’elle lui faisait tourner la tête. Elle se sentait littéralement fondre sous ses sourires, éprouvant un désir maladif de les contempler comme s’il pouvait être les seuls qu’elle pourrait avoir le bonheur de contempler de sa vie. Elle adorait la douceur du regard du jeune homme et elle mentirait si elle n’avouait point qu’il lui arrivait souvent de le dessiner lorsqu’il n’était pas à ses côtés, lorsqu’elle se retrouvait seule dans cet appartement dans lequel elle ne se sentait nullement à sa place. Il était son petit ange, sa porte de sortie pour s’échapper de la pittoresque existence qu’elle menait à ses yeux depuis des années.

Elle n’avait pu empêcher son cœur de se gonfler de bonheur de l’entendre lui dire que cela aurait été grave s’il n’avait point été là ce soir. Il avait ajouté si naturellement qu’il n’aimait point la savoir triste ou peinée, alors qu’il lui avouait qu’il voulait être toujours elle, la soutenir, peu importe la situation et qu’importe si son Oppa pouvait faire l’affaire. Il ne semblait point n’aimer cela, la savoir dans la même maison que ce dernier. Un comportement qui l’avait totalement chamboulée, ne sachant nullement comment elle se devait d’interpréter ses mots, si ce n’est d’avoir l’impression qu’il se trouvait être jaloux. Mais jaloux de quoi ? Du fait qu’elle était proche de lui d’un point de vue peut être amoureux, intime ou amical ? La première hypothèse à ses yeux lui semblait invraisemblable, elle ne pouvait point être la plus cohérente. Pourquoi serait-il jaloux de ce dernier ? Elle se sentait bien trop insignifiante pour insuffler le moindre sentiment amoureux en la personne de son ami… il ne la voyait que comme une petite sœur… du moins c’était ce qu’elle s’efforçait de songer, empêchant une autre partie de son être de s’envoler tant cette dernière la rendait heureuse. Pourquoi ? Tout simplement parce que cette idée gonflait son cœur d’un bonheur incommensurable, lui donnant l’impression qu’elle pourrait sourire aussi naïvement et insouciamment qu’à l’époque où elle croyait à la pureté des sentiments. Et cette idée l’effrayait comme lui donnait envie de céder… mais que se passerait-il si elle se fourvoyait sur la question ? Si elle donnait à mu kyeom des pensées qui n’étaient point les siennes. Son côté raisonné aidant, elle balaya cette idée d’un revers de main, s’intéressant à l’anime qui passait à l’écran de la télévision, préférant s’y plonger que de songer à l’invraisemblable. C’est donc dans un ton neutre qu’elle avait fait part de min hwan, sans même en prendre réellement conscience, ne songeant nullement à l’idée qu’elle ne lui en avait jamais vraiment parlé jusqu’alors, quand bien même les occasions ne s’étaient point fais manquer dans le passé. Un oubli de sa part qui sembla avoir intrigué son ami puisque ce dernier après avoir magnifiquement rougis à ses compliments, la remerciant de ces derniers en lui avouant qu’il en était touché, lui avait fais par de son interrogation. Durant ce bref échange, il en avait profité pour lui dire qu’il pensait qu’elle devait être jolie en princesse alors qu’il s’était inspirée de la princesse de l’anime pour la dessiner ainsi, espérant que cela ne la dérangeait point.

A ses mots, elle n’avait point pu camoufler ses rougeurs, sentant son cœur battre encore plus fort dans sa poitrine, chamboulant totalement son être. Elle avait l’impression que son corps était possédé par une chaleur étouffante qui lui fit même naitre des larmes muettes au coin des yeux alors qu’elle s’était mordue tendrement les lèvres pour ne point montrer terriblement ô combien ces paroles lui faisaient un effet destructeur. Un effet qui n’avait pas lieu d’être puisqu’il n’y avait point de sous entendus particuliers et elle le savait, se traitant inconsciemment d’idiote tant elle se sentait ridicule.

Elle s’évertua alors à reprendre contenance, en vain, murmurant un simple : « non nullement, il est… joliment réalisé… j’ai beaucoup de chance d’être le sujet d’une de tes créations… beaucoup de chance… »

Si elle avait été une souris, sans aucun doute qu’elle serait retournée dans son trou pour s’y cacher et ne point en ressortir tant elle se sentait confuse. Seulement elle se devait de répondre à mu kyeom qui lui avait demandé qui se trouvait être Min Hwan. Elle s’efforça alors de respirer profondément en toute discrétion pour se calmer, atténuer les battements fou de son cœur alors qu’elle se mordait délicatement la main en jouant avec ses doigts sur le tissu de sa robe, prenant bien soin de ne point froisser tout de même le cadeau qu’elle venait de recevoir.

« En ce qui concerne ta question… il n’y a rien d’étrange à ce que tu te questionnes… j’ai conscience que je ne t’ai jamais parlé de Min Hwan… donc c’est normal… En fait c’est un garçon que j’ai rencontré par le biais d’un forum. Étant donné que vous avez la même passion et les mêmes gouts semble-il c’est lui qui m’aide à trouver des animes susceptibles de te plaire. Il a l’air gentil, bien que nos échanges se limitent souvent qu’à parler que de toi et des animes susceptibles de te plaire… »

En ce concentrant sur sa réponse, elle était parvenue quelque peu à se calmer quand bien même son cœur ne cessait de faire des siennes. Les joues rougies, elle n’osa point relever son regard vers lui, contemplant toujours son dessin avec insistance, se trouvant tout simplement trop fébrile pour être en mesure de camoufler sa gêne.
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