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 no you're not alone ; ft ji hoon.

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MessageSujet: no you're not alone ; ft ji hoon.   no you're not alone ; ft ji hoon. Icon_minitimeVen 27 Avr - 17:18

{tenue}
« Gee gee gee gee baby baby baby
Gee gee gee gee baby baby baby »
La musique s’arrêta lorsque la main d’Anya réussit finalement à attraper son téléphone. Ce comportement n’avait rien d’étonnant, lorsqu’elle ne travaillait pas elle aimait tout particulièrement faire la grasse matinée. Certes ses congés était d’à peine une journée par semaine, et même encore il y avait des semaines où elle ne s’accordait même pas de congé, ce qui expliquait probablement pourquoi elle était si fatiguée quand ces journées arrivaient. Cela étant dit, en cette journée un peu nuageuse, la grasse matinée n’était pas au menu, il valait même mieux qu’elle évite de prendre son temps pour se préparer. Elle avait un rendez-vous ! Ce n’était ni un rencard, ni un rendez-vous d’affaire, non elle avait simplement décidé d’emmener Son Ji Hoon à l’aquarium. C’était un ami et pourtant, elle savait bien que ce n’était pas uniquement pour cela qu’elle le voyait. Il avait traversé une phase difficile, même s’il y était probablement encore, et elle ne pouvait que vouloir essayer de l’aider à aller mieux. Lui changer les idées semblait la meilleure idée et l’aquarium la meilleure place à laquelle elle pouvait penser. Elle lui avait donc proposé de venir avec elle pour voir les poissons. Elle n’avait aucune idée de si l’idée lui plaisait vraiment ou non, mais puisqu’il avait accepté, au grand plaisir de la jeune femme, elle avait bien hâte d’y aller.
Bref, pour en revenir au réveil, c’était simplement pour éviter d’être en retard. Si bien que lorsque la musique réussi à la tirer des bras de Morphée, Anya dut également se tirer du lit. Chose un peu plus complexe qui demandait pratiquement un effort surhumain de la part de la demoiselle, mais bon, c’était pour la bonne cause. Elle commença donc par sortir divers morceaux de vêtements pour trouver ce qu’elle allait porter. Certes, c’était loin d’un rencard, mais tout de même, elle tenait à être bien habillée. C’était le genre de chose qui était étrangement importante pour elle, considérant que la plupart du temps elle portait simplement des habits de chefs pour travailler. Du coup, dès qu’elle sortait, elle faisait un effort pour bien s’habiller. Ça servait probablement à rien, mais à la longue, elle avait pris l’habitude. Lorsque la moitié de sa garde-robe - et en soit ça représentait beaucoup de vêtements considérant qu’elle aimait bien en acheter des tonnes, la pâtissière commença à regarder avec plus d’attention ce qu’elle voulait porter. Puisqu’elle allait marcher dans l’aquarium, il valait mieux quelque chose de confortable, par conséquent, elle pouvait enlever les quelques jupes qu’elle avait. C’est qu’elle n’était pas très fanatique à la base. Par soucis de température, elle pouvait enlever tout ce qui était de trop léger sinon elle risquait d’attraper froid.

Après une longue indécision, à croire que c’était la décision difficile de la journée, son choix se porta vers des jeans avec un t-shirt blanc et un espèce de veston quadrillé. Le tout accompagné d’un chapeau rose, la touche de couleur de l’ensemble, elle était fin prête pour commencer à se préparer. Oui, parce qu’elle n’était pas encore près du but qui était de partir. Il lui restait encore un bon moment pour se préparer et elle comptait bien en profiter pour être fin prête pour partir à temps. Elle commença donc par entrer dans la douche et en ressortit plusieurs minutes plus tard. Le temps de sécher ses cheveux et les arranger, il ne lui restait qu’une heure et demi pour finir de se préparer. En soit, il ne lui restait qu’à s’habiller et se rendre au point de rendez-vous qu’elle avait donné à Ji Hoon, mais en bonne patronne stressée, elle se devait de faire un petit tour à sa pâtisserie pour s’assurer que tout allait bien. Quelques minutes plus tard elle était habillée et elle embarquait dans le premier taxi qu’elle croisa. Normalement, elle pourrait faire confiance à ses quelques employés, après tout, elle les avait choisi avec tellement d’attention qu’il ne devrait pas avoir de problème, seulement, cette petite pâtisserie restait le point de départ de son rêve et en plus, il y avait drôlement plus de gens depuis on ne sait trop quoi. Il y avait seulement eu plus d’affluence tout à coup sans qu’Anya ne sache trop pourquoi. De ce que l’une de ses employées lui avait dit, c’était parce qu’une idole était venu, mais en toute sincérité, la demoiselle était pire qu’une moule à ce qui attrayait à la musique coréenne. Malgré le fait que ça faisait un bon moment qu’elle était dans ce pays, elle n’avait jamais vraiment pris la peine d’écouter la musique, simplement parce que la musique qu’elle écoutait lui rappelait chez elle et lui permettait de garder son français et son anglais. Parce que c’était bien deux langues qu’elle n’utilisait pratiquement plus maintenant qu’elle était en Corée.

Rien que parce qu’elle était stressée à l’idée qu’il se passe quelque chose de terrible pendant qu’elle profitait d’une journée de congé, Anya se devait d’aller faire un tour. S’assurer que tout était en place et dans les mains de son second était d’une importance capitale pour qu’elle puisse profiter de sa journée. Elle débarqua donc à sa pâtisserie, profitant pour prendre quelque chose à grignoter pour elle et Ji Hoon, et discuta pendant un bon moment avec celui qui s’occupait de l’établissement lorsqu’elle n’était pas en état de le faire ou lorsqu’elle était en congé. Le jeune homme en question ne fut pas tellement surpris de la voir débarquer si bien qu’il sut quoi dire pour calmer ses craintes par rapport à ses capacités. Ça ne faisait pas tellement longtemps qu’elle s’accordait des journées de congé sans fermer la boutique pour une journée si bien que c’était normal qu’elle s’inquiète de cette façon. Du moins c’était ce qu’elle aimait penser pour ne pas se sentir trop contrôlante. Un sourire aux lèvres, elle put sortir de la pâtisserie quelques minutes plus tard, finalement rassurée et armée de délicieuse petite pâtisserie pour se sustenter plus tard dans la journée !

La demoiselle reprit donc un taxi pour se diriger vers le point de rendez-vous qui était devant l’aquarium. Elle aurait pu lui proposer de venir le chercher ou lui demander de venir la chercher, mais dans tous les cas, un rendez-vous à l’endroit même était la manière de faire qui lui correspondait le mieux. À quelque part, peut-être que plusieurs personnes se demanderaient pourquoi elle agissait ainsi avec Ji Hoon, pourquoi elle se donnait tant de mal pour lui changer les idées. Il était devenu un ami à force, mais le seul lien qui les unissait à la base c’était l’amour qu’ils portaient pour l’ancienne fiancée du jeune homme. Ce n’était pas le même amour, évidemment, mais Anya avait été assez proche de l’autre demoiselle pour avoir rencontré son fiancé à quelques reprises, mais elle ne l’avait jamais vraiment tellement connu. Les choses avaient changé peu à peu lorsque Yung Sook était décédée. Un événement qui avait fait un trou dans la vie des deux jeunes adultes et par conséquent elle ne pouvait que comprendre, compatir à ce que vivait Ji Hoon. Ceci expliquait cela et l’empathie de Anya n’était plus quelque chose de bizarre. Elle ne chercherait probablement jamais une telle explication pour ses gestes, mais au besoin, elle était là. Puis tout simplement, elle commençait à apprécier ce jeune homme, c’était là tout ce qui importait pour qu’elle veuille le voir sourire, maintenant que Yung Sook n’était plus en mesure de le faire.
Penser ainsi à ses raisons, alors que le taxi se dirigeait lentement vers l’aquarium faisait étrange. Après tout, elle pourrait probablement trouver une bonne vingtaine d’autres raisons si elle en avait vraiment besoin. Elle était douée pour trouver ce genre de choses après tout ! À croire qu’elle basait un peu sa vie sur l’opinion que les gens se faisaient d’elle d’une manière ou d’une autre. D’un côté c’était parfaitement normal et la majorité des gens le faisait, mais probablement qu’elle s’y attardait un peu plus que normal. Bref, ce n’était pas si important et elle arrivait au point de rendez-vous. Au final, elle était même un peu à l’avance ce qui l’arrangeait en soit ! Elle n’aimait pas arriver en retard. Cherchant Ji Hoon du regard, elle finit par aller s’assoir sur un banc non loin de la porte et déposa les pâtisserie à côté d’elles. Ça ne servait à rien de se servir tout de suite, son ami arriverait sans doute bientôt.

Quelques minutes plus tard, elle vit Ji Hoon arriver au loin si bien qu’elle se releva rapidement pour s’en approcher. Après tout, elle ne pouvait pas être certaine de si elle l’avait vu tendance qu’elle oui. « Ji Hoon ! Je suis contente de te voir. » C’était la vérité et elle ponctua le tout d’un beau sourire avant d’ajouter : « J’espère que tu es près à aller explorer les océans ! » Oui parce que c’était bel et bien le plan de la journée, c’était d’aller se promener dans les profondeurs de l’océans, donc. Toute souriante, elle attendait donc la réaction du jeune homme.
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Son Ji Hoon


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Mais IRP, j'ai pour avatar : Kim Do HoonJe suis âgé(e) de : 36Mon nombre de récits postés sur le forum est de : 114Je suis présent(e) sur le forum depuis le : 25/03/2012
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MessageSujet: Re: no you're not alone ; ft ji hoon.   no you're not alone ; ft ji hoon. Icon_minitimeVen 27 Avr - 22:46

Dormir était résolument une chose qu’il avait perdu l’habitude de faire depuis quelques temps. Bien entendu, il n’était pas inhumain et chaque nuit il fermait durant un laps de temps les paupières pour reposer ses yeux mais on ne pouvait pas vraiment dire qu’il parvenait à s’endormir profondément. Somnoler était résolument le terme le plus adéquat pour exprimer à sa juste valeur ce qu’il faisait chaque nuit durant une ou deux heures. Son esprit, encore bien trop traumatisé par les images d’horreurs qu’il avait du faire face durant la période où il avait été retenu otage, ne parvenait nullement à retrouver la tranquillité qui avait été sienne avant ce fatidique jour. Un fatidique jour où toute son existence avait basculée, ruinant à jamais ses projets d’avenirs qui avaient été les siens. Même à l’heure actuelle, il était résolument incapable de se détacher de cette culpabilité qui l’assaillait à chaque instant que son regard se posait sur l’une des photos de Yung Sook qui trainaient dans son studio photo ou son appartement. Des cadres photos qu’il n’avait point changés, incapable de tourner la page si aisément que bon nombre de ses proches auraient aimés qu’il fasse. Il savait que ce n’était pas bon de vivre dans le passé, il était résolument l’un des mieux placés pour en avoir conscience tant il avait vu ô combien la rancœur était résolument quelque chose de dangereux. Les êtres humains avaient tendance à perdre toute leur tête lorsque leur rancœur, leurs blessures les aveuglaient et cela avait été le cas de leurs agresseurs. Rongé par la haine, ils les avaient pris d’assaut en considérant qu’ils faisaient partis de ses êtres cruels qui attaquaient leur pays, qui se croyaient être au dessus d’eux en voulant leur faire adopter une éthique par la force qui n’étaient point la leur. Dans une certaine mesure, il avait un peu pitié d’eux, avait plus ou moins compris le fond du problème qui faisait qu’ils étaient emplis de tant de ressentiment. En fait de compte tout être était victime de ses propres émotions, même lui avait dut y faire face tant bien que mal. Voir un inconnu mourir sous ses yeux était résolument une image à laquelle il s’était habitué au cours des voyages qu’il avait fait avec une action humanitaire. Il avait vécu la tristesse qui entourait cette mort : ses larmes muettes, ses plaintes de femmes qui pleuraient l’un de leurs proches, ses chapeaux baissés d’hommes qui priaient pour le salut de l’âme d’un être à qui Dieu avait ôté la vie. Certains semblaient tristes, affligés de voir que malgré une lutte longue et pénible pour survivre, le corps humain n’était point assez fort pour le faire, d’autres heureux de voir enfin la souffrance de cet être prendre fin, qu’importe si cette dernière avait une fin tragique.

Au début, il avait ressenti une profonde tristesse pour ses personnes dont le dernier souffle les avaient quittés sous ses yeux, il était même arrivé d’en avoir les larmes, voir même pleurer… puis petit à petit l’habitude se créant, il n’avait ressenti qu’une tristesse presque anodine, venant à se dire qu’enfin cet être était en paix, ne ressentant plus la faim, ni la soif tout comme la douleur. Aussi cruelle que pouvait être cette pensée, il en avait été de même lorsqu’il avait vu le corps de Yung Sook se mourir dans ses bras. La douleur qu’elle ressentait était telle qu’il lui avait été résolument impossible de lui en venir en aide. Sa part d’égoïsme, n’avait eu de cesse de lui murmuré au creux de l’oreille de lutter tout en sachant que rien ne pourrait la préserver d’un sort différent. Cette douleur cruelle avait duré trois longues journées où la seule chose qu’il avait pu faire avait été de lui murmurer ô combien il l’aimait, qu’elle devait s’en sortir… seulement cela n’avait point été le cas et un vide s’était créé en lui à cet instant. Il mentirait si une haine féroce n’avait point eu élu domicile au creux de son ventre lorsqu’un de leurs agresseurs était venu récupérer le corps de Yung Sook, l’enlevant à jamais de sa vue. La folie l’avait alors aveuglé et il ne pouvait nier que des cruelles insultes avaient fusées de ses lèvres, qu’il les avait méprisé comme jamais il n’avait haït quiconque. Même la haine, l’indifférence qu’il éprouvait pour sa génitrice n’était rien face à ce sentiment… Il avait alors eu envie de les tuer, de les abattre aussi sauvagement qu’ils avaient blessés celle qui avait été tout pour lui… la condamnant à mourir dans d’atroces souffrances. Cette colère était toujours présente en lui mais contrairement à cette époque, cette dernière était dirigée envers lui. C’était de sa faute si elle avait voulu le suivre, qu’elle s’était trouvée dans cette mission alors qu’elle n’avait rien à y faire, qu’elle avait éprouvé le désir de rencontrer ses êtres dont il ne cessait de lui narrer la bonté de leur cœur quand bien même l’avenir leur laisser peu d’espoir. Si il y avait bien un coupable en cette affaire, c’était bien lui et cette songée ne cessait ô grand jamais de le tourmenter jour après jour, nuit après nuit.

Alors lorsqu’il sentait son être se raidir à cette idée, qu’il voyait les choses tout en noir, il prenait son appareil photo et sillonnait les rues de la ville pour emplir son esprit d’images plus reluisantes qui parvenait à lui rendre le sourire. Capturer les choses du quotidien était résolument l’un des loisirs qui ne le lassait jamais. Durant cette nuit, il avait prit de beaux clichés de la ville, de ses gens qui tout comme lui ne semblait point dormir. Des photographies qu’il avait prise soin de développer et d’afficher sur l’écran de son ordinateur, en partageant quelques unes sur son compte twitter. Une façon pour lui de lutter contre la mélancolie qui avait souvent tendance à venir frapper à sa porte et qui l’aidait à relativiser. Plongé dans son travail, en tâchant de corriger les imperfections de certains clichés, il ne vit nullement la matin venir peu à peu éblouir les carreaux de son studio qui était auparavant plongé dans le noir et seulement éclairé par les néons de lumière présent dans la pièce. C’est l’alarme de son agenda dont son portable était équipé qui l’indiqua qu’un rendez vous était pour peu. Étant donné qu’on était dimanche si ses souvenirs étaient bons, il se souvint aisément qu’il s’agissait de l’alarme qu’il avait programmé pour ne point oublier le rendez avec Anya à l’aquarium. Une demoiselle qui n’était résolument point n’importe qui à ses yeux puisqu’il s’agissait de la meilleure amie de sa fiancée défunte. Une demoiselle qui lui en tout point et qui affligée tout autant que lui, semblait être déterminée à lui changer les idées et ce depuis six mois. De simples connaissances, une certaine amitié semblait s’être tissée entre eux deux et il ne pouvait nier le fait que la retrouver lui apporter un bien être qu’il lui était rare d’afficher depuis son retour à Seoul. Oh bien entendu, son comportement n’avait point changé à la suite de cet accident, il n’en voyait point l’intérêt. Cette tragédie s’était produite dans des circonstances sur lesquelles il n’avait aucun pouvoir. Il lui arrivait même de penser que peut être s’ils avaient pu converser avec eux, ils seraient arrivés à leur faire comprendre qu’ils n’étaient point des ennemis, qu’ils étaient là surtout pour venir apporter assistance aux civils pris dans cette guerre incessante. Après tout, qui pouvait certifier le contraire ? Personne. Il voulait donc croire que toute cette histoire n’avait été qu’un enchainement de malchance et de quiproquo, du moins s’efforçait-il d’y croire. Remarquant que l’heure du rendez vous approcher, c’est donc d’une humeur neutre qu’il se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche afin de réveiller son être qui somnolait à moitié. Une bonne douche froide qui eut son effet puisqu’il se sentit de nouveau bien, en pleine forme tandis qu’il se rendait devant la penderie dans laquelle avait encore élu domicile les habits de sa fiancée. Certains diraient sans aucun doute qu’il aurait du enlever ses affaires depuis bien longtemps mais il y parvenait pas, le faire serait à ses yeux comme effacer la moindre trace de sa présence et il n’était pas prêt, n’ayant point fait son deuil totalement. A la vue des robes de sa princesse, il avait fermé les yeux attrapant un simple jean blue stoned et un t-shirt bleu cyan qu’il avait rapidement revêtu. Le temps étant encore bien encore changeant en cette période de l’année, il avait prit la décision de prendre un blazer qu’il enfila pile avant de sortir de son atelier en pénétrant dans sa voiture. Une voiture de luxe que Yung Wook avait absolument voulu le voir acheter car elle trouvait qu’elle lui allait comme un gant. Une voiture remarquable à l’aspect parfait mais terriblement discrète. Une voiture à son image comme cette dernière lui disait souvent.

A cette idée, un sourire quelque peu mélancolique se figea sur ses lèvres discrètement. C’était toujours ainsi lorsqu’il savait qu’il allait voir Anya. Le contraire était résolument impossible surtout lorsqu’on songeait à la place que cette femme ô exceptionnelle avait occupée cette dernière. C’est en roulant prudemment comme à ses habitudes qu’il arriva dix minutes en avant à l’aquarium. Le temps de trouver une place dans le parking, il arriva pile à l’heure devant l’entrée. Une entrée bondée par des familles et des couples qui semblaient tous autant avides que son amie et lui-même de pénétrer dans les lieux qu’étaient cet endroit ô envoutant dans une certaine mesure. Lorsqu’il remarqua la silhouette de son ami, c’est d’un pas léger mais calme qu’il s’élança à sa rencontre un doux sourire figeait sur les lèvres alors que cette dernière arrivait à ses côtés, ponctuant ses mots par un sourire qui la rendait résolument adorable. L’enthousiasme de cette dernière était résolument un bol d’air pour un jeune homme qui tel que lui se trouvait être si calme.

« Bonjour Anya. Je suis enchanté de te voir en aussi bonne forme. Ta joie de vivre est toujours autant communicative à ce que je vois… et aussi enthousiasmante. »
Murmura-t-il dans un doux sourire alors qu’il l’invitait à se joindre à l’une des queues les moins denses de l’entrée.

« Je suis fin prêt à aller explorer les océans en ta compagnie… d’ailleurs pour cela, j’ai préparé tout l’équipement qu’il faut : bouteilles d’oxygène, combinaison. Il manque plus que le ravitaillement en nourriture et boisons et nous serions presque prêt à aller au fin fond de la mer du Japon. » Ajouta-t-il l’œil quelque peu malicieux alors qu’il demandait deux entrée à la caissière. Il paya pour cette dernière comme le voulait la coutume, n’y voyant résolument point le moindre inconvénient tandis qu’il remerciait leur interlocutrice en lui souhaitant la bienvenue en se dirigeant vers l’entrée principale.

« En attendant cela, peut-il être ce mieux qu’on se renseigne et observe en toute sécurité les habitants du lieu… qu’en penses-tu ? » Finit-il dans une voix qui semblait être si sérieuse qu’on pourrait croire qu’il est. Oh bien entendu, il plaisantait sur toute la ligne et peut être même que son amie allait le taquiner et se moquer de lui, mais cela ne le dérangeait nullement. Au moins durant quelques minutes, il aurait le plaisir d’entendre le son d’un rire rafraichissant frôler ses tympans, un fait qui se trouvait être particulièrement rare désormais qu’il vivait seul.

TENUE : 01.
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MessageSujet: Re: no you're not alone ; ft ji hoon.   no you're not alone ; ft ji hoon. Icon_minitimeJeu 3 Mai - 14:21

Malgré le fait que Anya soit dans ou ait traversé la même douleur, tout au moins quelque chose qui s’en approchait, il n’y avait aucune raison qui la pousserait à ne pas penser à Ji Hoon. Elle savait plus ou moins ce qu’il vivait, mais elle savait qu’à sa place, elle ne voudrait pas être seule. La douleur qu’il devait ressentir était probablement encore pire que celle que la demoiselle ressentait en repensant à Yung Sook. Il n’y avait pas de toute à avoir, ce pourquoi elle était aussi prompte à vouloir aider son ami, même si elle n’était pas particulièrement proche de lui à la base. Leur amitié s’était développée au cours des derniers six mois, alors qu’ils traversaient la même épreuve. Si plusieurs pouvaient penser que le deuil de la demoiselle était fait, qu’elle n’avait plus de mal à continuer son petit bout de chemin avec le vide que causait l’absence de celle qui avait été sa meilleure amie, c’était pourtant loin de la réalité. Comme à son habitude, elle fuyait son problème, cherchant à aider Ji Hoon à la place. Peut-être s’aidait-elle elle-même sans vraiment chercher à le faire en essayant d’aider le jeune homme. Dans tous les cas, ce n’était pas son intention, tout comme son intention était bien loin de séduire Ji Hoon. Oui, parce que c’était un commentaire qui lui avait été fait par ses parents lorsqu’elle leur en avait parlé. Elle n’était pas si étonnée de la part de ses parents, mais que quelqu’un d’autre le pense serait problématique. Elle était plutôt certaine que le jeune homme lui-même n’interprétait pas mal ses intentions, puisqu’il n’y avait jamais eu de discussions à ce sujet. Elle ne pouvait qu’assumer qu’il comprenait qu’elle voulait surtout l’aider et lui remonter le moral, mais bon, peut-être qu’éventuellement elle devrait s’expliquer. Pas qu’elle en ressentait le besoin, mais sait-on jamais. Ne serait-ce que par respect pour Yung Sook, elle ne penserait probablement jamais ainsi. Visiblement, malgré une grande clarté intérieure, Anya arrivait à s’emmêler les pinceaux quand ça arrivait à ce point là. Ça lui arrivait souvent, ce n’était pas si étonnant, et heureusement qu’elle ne devait pas verbaliser tout ça, ce serait encore pire que ce l’était déjà.
Cela dit, il n’y avait rien qui pourrait l’empêcher d’être heureuse d’aller à l’aquarium avec le jeune homme. Ça elle en était totalement certaine puisque d’abord, aller à l’aquarium était une activité tout particulièrement plaisante. Déjà qu’elle aimait beaucoup les animaux en général, le monde marin avait quelque chose de spécial, puis la compagnie de Ji Hoon étant agréable. Alors ça allait sans dire que les deux ensembles représentaient une activité de choix pour Anya. C’était le genre de sortie qu’elle ferait plus souvent si seulement elle n’était pas constamment stressée à l’idée de laisser sa pâtisserie dans les mains d’un autre. Après environ deux ans, on aurait pu croire qu’elle n’aurait plus ce stress, mais non. Elle n’y pouvait pas grand chose, ne serait-ce que se forcer de le faire parfois. C’était idiot de céder à ce genre de peur de toute façon, elle était celle qui avait engagé, mais aussi formé plusieurs des employés qui travaillaient pour elle. Certes, elle avait souvent l’air tortionnaire de ses employés à cause qu’elle ne leur faisait pas tellement confiance et que par conséquent elle agissait un peu comme une dictatrice, mais c’était un pur détail. Elle ne le faisait pas vraiment volontairement, puis au moins elle n’était pas si méchante que ça. Il fallait juste que tout le monde soit certain d’atteindre ses demandes, sinon ça risquait toujours d’être plutôt problématique. Il ne fallait pas que les standards de la pâtisserie baisse, sinon c’était évident qu’elle perdrait l’affluence des clients qu’elle avait gagné à force.

Bref, si elle prenait cette journée de congé, c’était parce qu’elle trouvait important de remonter le moral de Ji Hoon, parce qu’elle ne l’aurait pas fait autrement. À croire que son travail primait un peu trop sur tout le reste, mais puisqu’il s’agissait de la passion de la miss, il fallait s’y attendre. Néanmoins, Anya était là, un peu en avance, prête à parcourir les océans en compagnie du jeune homme. Comme une enfant, elle aimait tout ce qui se rattachait au règne animal et par conséquent, les océans étaient dignes d’être explorés. Certes, les poissons étaient généralement moins mignons qu’un bébé félin, mais c’était impressionnant, donc ça pouvait combler le manque de côté mignon au spectacle. De plus, il pouvait toujours y avoir des mammifères marins ou encore des oiseaux vivant proches des eaux, comme les pingouins par exemple, ce qui rendait la chose encore plus cool. Oui bon, il fallait comprendre que la demoiselle aimait les animaux et par conséquent, elle ne pouvait pas retenir ce genre de réflexion, parce que c’était forcément mal ou quoi que ce soit, c’était juste... là. Puis de toute façon il fallait bien qu’elle aime autre chose que les pâtisseries, c’était important en soit ! Peut-être que pour la prochaine sortie, elle pourrait l’amener au zoo ou alors dans un musée quelconque. Plusieurs personnes se demanderaient pourquoi elle ne préférait pas l’amener dans un bar ou une discothèque quelconque, après tout la majorité des gens allaient dans ce genre d’endroit pour se changer les idées, mais très sincèrement, Anya n’en était pas une fan à la base et elle supposait tout simplement que Ji Hoon pouvait s’y rendre seul ou avec d’autres amis. L’amener dans des lieux plus calmes permettait au moins de la discussion si un jour ils avaient besoin de parler de quelque chose sérieusement. Certes, c’était loin d’être le cas pour le moment, mais au besoin, ils pouvaient ce qu’ils ne pourraient définitivement pas faire dans un endroit où il y avait de la musique beaucoup trop forte et des gens envahissants.

Finalement, l’arrivée de Ji Hoon mit fin à toutes les différentes pensées de la demoiselle et elle s’assura tout simplement d’aller l’accueillir joyeusement. C’était digne de la jeune femme et de toute façon, très peu de personnes pouvaient se venter de l’avoir vu plus ou moins joyeuse. Certes, sa supposée joie de vivre traditionnelle était moins évidente quand elle était sérieuse, mais en général, elle se trahissait dans les sourires constants qu’elle esquissait. En présence du jeune homme, c’était pratiquement en tout temps. « Bonjour Anya. Je suis enchanté de te voir en aussi bonne forme. Ta joie de vivre est toujours autant communicative à ce que je vois… et aussi enthousiasmante. » Contrairement à elle, Ji Hoon était un peu plus calme et moins énergique, elle nota néanmoins le sourire qu’il y avait sur ses lèvres et ce fut amplement suffisant pour faire plaisir à la demoiselle qui se contenta simplement de répondre : « Je vais le prendre comme un compliment venant de toi. » Elle plaisantait à moitié, mais il fallait tout de même qu’elle reste enjouée si elle voulait que ça se rapporte sur Ji Hoon. Pas qu’elle voulait le faire devenir autant enjouée qu’elle, puisque de toute façon c’était qu’une facette de sa personnalité parmi tant d’autres, mais si ça pouvait le faire sourire, c’était déjà très bien.
Le commentaire qu’il fit ensuite arracha un grand sourire sincère aux lèvres de la jeune femme. Explorer les océans en sa compagnie... c’était l’idée après tout ! Lorsqu’il vint aux ravitaillements de nourriture, Anya y vit une indication pour qu’elle puisse présenter ses pâtisseries. Il était presque qu’évident que Ji Hoon devenait un habitué sans le savoir ou même le vouloir puisque si elle lui en amenait souvent, Yung Sook avant elle en avait acheté beaucoup, ce qui impliquait presque automatiquement que le jeune homme y avait déjà goûté à plusieurs reprises. Enfin, elle s’apprêtait à répondre lorsqu’ils arrivèrent à la caisse et il était maintenant temps d’acheter leur billet. Elle fronça légèrement les sourcils en voyant qu’il payait pour elle, mais évidemment, elle garda le silence avant de remercier leur interlocutrice. Une fois en direction de l’entrée, elle fit remarquer : « Tu sais je pouvais payer mon billet moi-même, je suis grande et autonome... enfin surtout autonome. » Arborant une moue boudeuse, on pouvait presque croire que ça la dérangeait vraiment. C’était plus ou moins le cas, après tout elle ne comptait pas faire un cas pour si peu, mais tout de même, elle aurait pu payer coutume ou pas. De toute façon, il fallait croire que cette coutume n’avait pas été respectée par tous les mecs qu’elle avait ‘fréquenté’ en France, elle n’avait plus vraiment l’habitude qu’on paye à sa place, l’indépendance avait sans doute ses défauts. Puis de toute façon, le fait qu’elle ait presque plaisanté sur sa taille montrait que la moue boudeuse n’était pas ce qu’elle pensait vraiment. « Mais pour en revenir aux ravitaillements de la nourriture... ramenant le petit paquet qu’elle avait dans les mains en direction de Ji Hoon elle ajouta joyeusement : je suis passée par la pâtisserie et j’ai ramené quelques trucs. » Rien de bien étonnant venant d’elle, mais bon, c’était important de se nourrir ! De toute façon, Anya avait en fait envie de manger quelque chose de plus léger et froid, mais bon elle verrait en temps et lieux.

Finalement, l’idée ou plutôt la proposition de Ji Hoon la fit rire un peu. Elle était de bonne humeur, par conséquent tout lui paraissait probablement mieux que c’était, ce qui était une bonne chose en fait. Prenant une mine sérieuse, ce qui avertissement le monde que ce qu’elle allait dire serait probablement une plaisanterie. « Chef oui chef hein. Il faut se mêler aux foules si on ne veut pas se faire repérer. » Avançant vers on ne sait trop où, elle finit par s’arrêter avant de se retourner vers Ji Hoon pour poser la question fatidique : « On commence par quoi ? » Vu que c’était elle qui l’avait amené, elle jugeait mieux de le laisser choisir leur destination pour la peine. Après tout l’aquarium était assez gros pour qu’ils en aient pour un bon moment, le laisser choisir le commencement n’était rien du tout en soit.
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MessageSujet: Re: no you're not alone ; ft ji hoon.   no you're not alone ; ft ji hoon. Icon_minitimeMar 8 Mai - 15:50

L’Aquarium, était résolument le genre d’endroit qu’il prenait ô grand plaisir de fréquenter lorsqu’il en avait la possibilité. Il trouvait ça tellement exaltant de voir ses visages si enthousiastes se rassemblaient devant des baies vitrées géantes pour admirer un monde qu’ils n’avaient pas coutumes de fréquenter. Il est vrai que la vie sous-marine était composée de créatures toutes aussi invraisemblables et étranges les unes des autres. Il ne pouvait nier qu’il trouvait ce monde fascinant quand bien même ne s’y intéressait-il pas totalement. A chaque fois, qu’il venait en ses lieux, il était obligé de se revoir quelques années auparavant, accompagné de son éducatrice spécialisée qui avait été son guide dans la vie. A l’époque, il venait tout juste de récupérer sa vision et se devait de découvrir un monde qui avait toujours été autour de lui mais qui lui semblait alors tellement étranger. Âgé de quatorze ans à ce moment, il donnait l’impression d’être un jeune enfant à peine plus vieux de neuf ans qui venait pour la première fois admirer les animaux marins dans un espace qu’il pensait être leur milieu naturel. Autant dire qu’il avait cru cela également, laissant ses yeux encore quelque peu fragile découvrir les formes de ces animaux si à part dans le monde. Cela avait été une expérience déroutante et ce d’autant plus lorsque cette dernière lui avait informé que tous ses animaux n’étaient que des échantillons de créatures qu’on pouvait trouver dans les mers, océans du monde et que cet endroit d’où ils venaient n’était en sorte qu’un musée, une démonstration simplifiée et organisée pour le plaisir des yeux d’êtres humains avides de connaitre cet univers à la fois si proche d’eux et loin d’eux. Cette notion avait été particulièrement difficile à assimiler pour lui, tout comme bon nombre de choses dans la vie. Il avait pleinement conscience qu’il avait du sembler simplet, inexpérimenté aux yeux de bons nombres de personnes qui ne s’étaient nullement gênés pour lui en faire part, se montrant même désobligeant envers lui. Sans doute que si Yung Sook n’avait pas remplie dans une certaine mesure le rôle qu’avait été son éducatrice dans sa vie, il aurait été résolument un homme perdu dans sa vie.

Même à l’heure actuelle, bien nombre de choses étaient ô complexes pour lui. Il maitrisait sa langue depuis sa plus tendre enfance mais ne savait point la lire, la déchiffrait pour la comprendre pleinement. Cela, il avait du l’apprendre sur le tas en intégrant son lycée qui avait bien voulu l’insérer dans leur établissement, souhaitant lui donner une chance de s’intégrer à cette société de laquelle il avait été tenu toujours à l’égard. Ça n’avait pas été simple, il devait le reconnaitre. Il avait énormément mit du temps à apprendre toutes les bases de l’éducation qu’il aurait du assimiler à l’âge de huit ans, mais il parvenait à lire les choses simples. Seuls les papiers administratifs, officiels étaient un véritable casse tête pour lui, un ensemble de lignes indéchiffrables et il prenait conscience que cela était une lacune qu’il devait rapidement effacer, d’autant plus que Yung Sook n’était plus là pour s’en occuper, le décharger de cette difficulté qu’il n’avait jusqu’alors point eu le temps de rectifier. Mais plus les mois avançaient et plus il était fatigué de devoir toujours demandé à sa mère adoptive, sa tante, de déchiffrer tous ses trucs qui venait en plus de ses propres papiers. Il s’était donc donné six mois pour venir à bout de ces caractères illisibles à ses yeux et il comptait bien y parvenir. Tout cela pour dire que Yung Sook avait été bien plus qu’une amie durant une longue période, une femme et même sa fiancée, elle était la solide pierre de l’édifice qu’il avait pu monté grâce à elle. Un édifice qui avait manqué de s’écrouler lors de sa perte et qui tanguait toujours, manquant à chaque instant de se briser tant ce dernier s’était fragilisé…. Chose dont il prenait cruellement conscience au fil que les journées s’alignaient et que la situation le réclamait de sa part.

Il était donc particulièrement heureux d’être en ses lieux avec Anya, qui se trouvait être la meilleure amie et confidente de sa défunte fiancée. Oh bien entendu, il avait pleinement eu vent des rumeurs qui circulaient sur leurs comptes. Il avait eu l’occasion d’être interrogé à ce sujet par bon nombres de leur proche en commun mais n’y avait jamais porté grand intérêt. Au fil des années, il avait apprit comment fonctionnait la société actuelle, quelle image parfois hideuse celle-ci pouvait montrer d’elle-même et il devait avouer que l’hypocrisie le révulsait ô plus haut point. Alors qu’on suppose que la meilleure amie de sa défunte épouse, profitait de cette excuse pour se rapprocher de lui et le conquérir était résolument trop lui en demander. Il se contentait alors de lancer un regard sec, un peu dur en signe de réponse à ses personnes, se contenta seulement de dire qu’ils étaient « amis ». Pourquoi leur étaient-ils tout simplement impossible de songer qu’ils puissent n’être que cela. Lorsque cette dernière lui répondit qu’elle allait prendre sa remarque comme un compliment, il laissa un rire cristallin s’extirpait de ses lèvres en murmurant dans ce sourire qui ne l’avait point quitté.

« Cela en était un, chère Anya. C’est très agréable de voir des personnes si pleines de vie. Cela est si rare de nos jours, surtout dans la société de notre pays qui voudraient qu’on soit toujours propre sur nous même, inexpressif voir même… »

Sur ses mots, pleins de morale, il avait préféré changer de sujet, en revenir à un thème plus agréable dans un humour qui lui était très particulier. Sa remarque eut au moins le don de faire sourire son amie qui l’avait suivie dans la foule pour se rendre à la caisse. Avant même qu’elle n’ait eu le temps de répondre quoique ce soit, ils s’étaient retrouvés à la caisse et il avait prit la peine de payer pour elle. Peut être que ce geste n’allait point plaire à cette dernière mais il s’en avisait pas pour autant. Il considérait qu’il pouvait au moins la remercier de cette façon de sa sollicitude et de son invitation à passer ce doux moment en sa compagnie. Par ce geste, il ne voyait nullement un quelconque moyen pour le renvoyer à sa condition que le voulait la société de femme soumise et il s’évertua à lui en faire part lorsqu’il vit une moue boudeuse et adorable à la fois se figer sur le visage de son amie qui lui signifia qu’elle pouvait payer son billet elle-même, se trouvant grande et autonome… quoiqu’elle était plus autonome que grande. Cette remarque le fit sourire un peu plus franchement alors qu’il lui répondait seulement :

« Oui grande, il me semble que c’est encore à vérifier… quoi qu’avec des talons bien haut, tu devrais être en mesure de rivaliser avec ma taille…. » Son regard se trouvait être pétillant de malice alors qu’il poursuivait dans le même ton doux et quelque peu calme. « Je souhaitai seulement te remerciait pour cette journée. Tu n’auras qu’à m’offrir à boire ou le déjeuner si tu le désires vraiment. »

C’est ainsi qu’elle lui fit part d’une information, en lui lançant qu’elle était passée à sa pâtisserie et en avait profité pour ramené quelques trucs. Cela ne l’étonna nullement. Anya était une redoutable patronne qui ne se lésinait jamais à la tâche, elle était aussi bourreau de travail dans son domaine que lui l’était dans le sien. Une similitude qui faisait d’eux des êtres qui pouvaient comprendre l’amour de la passion de l’autre quand bien celles-ci se trouvaient être fortement opposées.

« On va bien se régaler dans ce cas là, il ne nous manque plus que de partir à l’aventure. » lança-t-il alors qu’il poursuivait qu’ils pouvaient peut être se renseigner et observer en toute sécurité les habitants de ces lieux si mystérieux qu’il avait précédemment cités.

La réaction de la demoiselle ne se fit nullement attendre en l’entendant rire un peu alors qu’elle le surnommait chef, qu’ils devaient se mêler aux foules présentes s’ils ne voulaient pas se faire repérer. Une remarque qui le fit sourire tandis qu’elle lui demandait par quoi ils commençaient. Voyant que les plans du parc étaient présentés près d’eux, il vint prendre un dépliant dans ses doigts avant de le déplier devant la jeune femme pour murmurer.

« On pourrait suivre le plan en commençant par le « jardin exotique », on y croisera des ours polaires, des otaries, des dauphins et des orques, on pourra même aller voir si un spectacle est prévu dans la journée, choisir lesquels auxquels on peut assister, non ?»

En disant ses mots, il lui avait lancé un doux sourire alors qu’il posait son regard sur elle, en ajoutant : « Ainsi il ne nous manquera plus qu’à prendre le pont pour se rendre dans la seconde partie du parc pour déjeuner et prendre notre temps de découvrir les autres habitants du lieu. Ça te semble bon ? »
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MessageSujet: Re: no you're not alone ; ft ji hoon.   no you're not alone ; ft ji hoon. Icon_minitimeJeu 24 Mai - 0:19

À sa manière, Anya agissait bien souvent comme une enfant, après tout, elle adorait le même genre d’attraction que les plus jeunes aimaient, elle était fanatique de tout ce qui était sucré – ce que son métier démontrait plutôt bien au final et d’autres points communs pourraient sans doute s’ajouter à la liste si elle décidait d’en trouver davantage. Pas qu’en soit ce n’était pas une bonne chose, par exemple, avec Ji Hoon, ça contrebalançait leur caractère, puis au final, ce n’était pas comme si elle était immature ou qu’elle avait la même innocence qu’un enfant – ce qui aurait pu être plutôt bien au final. Elle avait peut-être le même comportement par moment, mais c’était à peu près la seule chose qui la rapprochait d’une certaine innocence, tout de même, elle avait bien passé l’âge. Quoi qu’il en soit, son comportement vis-à-vis l’aquarium était tout à fait normal, après tout, elle n’avait pas souvent eu la chance de pouvoir admirer les fonds marins de cette façon, pas qu’il manquait forcément d’aquarium en Europe, mais elle n’avait jamais vraiment pris le temps d’y aller comme elle le faisait là. En même temps, il fallait avouer que lorsqu’elle était encore en France, elle préférait suivre le lot des jeunes de son âge, de s’intégrer le plus possible. La situation à Séoul était bien différente puisque de toute façon, son intégration était toujours limitée par la barrière de la langue. Certes, son coréen s’était drôlement amélioré depuis qu’elle était ici, mais son accent lui attirait bien souvent des regards de travers et autre. Heureusement pour elle, ses amis et ses employés s’étaient habitués et avait passé outre ça. Ce qui était une très bonne chose sinon ce serait si compliqué de communiquer avec tout le monde.En partie, c’était grâce à Yung Sook que son coréen s’était amélioré. Après tout elle avait été l’une des premières personnes avec qui elle s’était bien entendue alors, par conséquent, elle avait grandement aidé. Plusieurs personnes pourraient en venir à la théorie que si Anya tenait absolument à venir en aide à Ji Hoon, puisque que ce n’était pas pour le séduire - ce qui n’était pas encore si bien compris par un bon nombre de gens, c’était parce qu’elle se sentait redevable à Yung Sook et donc, à son copain maintenant qu’elle n’était plus là. À croire que toutes les théories sur les motivations de la demoiselle se devaient d’être débiles, puisque c’était bien loin d’être le cas, encore une fois. Certes, elle se sentait redevable à Yung Sook, mais elle lui avait montré maintes fois lorsque cette dernière était encore vivante et ce n’était définitivement pas une raison de vouloir aider Ji Hoon. Ce n’était pas valable et de toute façon, c’était bien mal connaitre Anya de penser qu’elle voyait les choses comme ça. De nature, elle préférait aider les autres plutôt que se préoccuper d’elle-même alors ça ne devrait même pas être étonnant de la voir agir comme ça avec Ji Hoon, mais bon, il fallait apprendre à ignorer toutes les idioties que les gens disaient à force.

Un sourire nettement plus franc se dessina sur les lèvres de la demoiselle lorsqu’elle entendit le rire du jeune homme. Voilà qui était bien mieux ! À moitié fière de son coup, elle hocha légèrement la tête en écoutant ce qu’il disait : « Cela en était un, chère Anya. C’est très agréable de voir des personnes si pleines de vie. Cela est si rare de nos jours, surtout dans la société de notre pays qui voudraient qu’on soit toujours propre sur nous même, inexpressif voir même… » Oh c’était évident qu’en comparaison avec bien des coréens, le comportement de Anya ressortait tout particulièrement. Elle sourit un peu plus la tête avant de répondre à moitié sérieuse : « Il faut quand même dire que je ne suis pas d’ici en soit. Il y a un peu moins de désir de voir les gens inexpressifs à Paris tout de même. » Si elle avait un peu exagéré pour ‘prouver son point’, en soit, elle n’avait pas tellement tord, les occidentaux étaient tout de même réputés pour ne pas tellement encourager le peu d’expression. Enfin, beaucoup moins que les pays asiatiques, c’était tout au moins l’opinion d’Anya. Après tout c’était plus courant de voir une certaine proximité entre des inconnus en Europe plutôt qu’en Corée par exemple. De toute façon, elle prenait plutôt bien le compliment qu’il venait de lui faire, même si elle n’était pas si convaincu qu’il s’agissait de la réalité.
La moue boudeuse qui avait pris place sur son visage lorsqu’elle vit que Ji Hoon avait décidé qu’il lui payait le billet n’était pas vraiment ce qu’elle ressentait, même si en soit, elle aurait de loin préféré payer son billet elle-même, mais on pas de quoi en faire un plat. Elle réussit même à plaisanter sur sa taille, ce qu’elle faisait plus souvent qu’autrement parce que sinon tout le monde s’occupait de le faire à sa place, ce qu’elle appréciait vraiment moins. Évidemment, le jeune homme prit par à la plaisanterie en ajoutant à la chose : « Oui grande, il me semble que c’est encore à vérifier… quoi qu’avec des talons bien haut, tu devrais être en mesure de rivaliser avec ma taille…. Je souhaitai seulement te remerciait pour cette journée. Tu n’auras qu’à m’offrir à boire ou le déjeuner si tu le désires vraiment. » Avec des talons hauts certes, mais elle ne supportait pas tellement l’idée d’en porter, alors c’était bien hors de question. Pour ce qui était de lui offrir à boire ou à manger, c’était l’évidence même voyons ! Elle finit donc par répondre avec un sourcil bien arqué : « Tu me verrais vraiment avec des talons hauts ? Je finirais par tomber en moins de cinq secondes. » Anya sourit de plus belle en se retenant de rire, parce qu’elle exagérait bien sur. S’il était vrai que ses capacités sur des talons étaient probablement près de nulles, elle savait tout de même se débrouiller assez pour marcher pendant un moment. Enfin, ce n’était pas très important, la plupart des coréens restaient plutôt petits. « Puis il va de soi que c’est moi qui offre à boire et qui va s’occuper du déjeuner, qu’est-ce que tu crois. » Ce serait bien mal la connaitre de penser qu’elle le laisserait régler la note surtout considérant qu’il avait payé les billets. Cela étant dit elle avait déjà ramené de quoi se sustenter en passant à la pâtisserie. Ce n’était pas étonnant, mais bon, elle tenait quand même à le faire savoir

Hochant à nouveau la tête lorsqu’il fit remarquer qu’ils allaient bien se régaler avec les pâtisseries de la demoiselle, Anya ne vit pas quoi ajouter si bien qu’elle détourna plutôt la conversation sur le planning de la journée. Après tout, il valait mieux qu’il soit celui à choisir vu qu’elle avait choisi l’endroit, c’était la moindre des choses. Enfin, quoi qu’il en soit, elle ne s’en préoccupait pas tellement puis qu’il était hors de question qu’elle parte avant d’avoir tout visiter, c’était donc plus ou moins important pour elle devoir c’était quoi l’ordre de la visite. Néanmoins, la proposition du jeune homme semblait intéressante, tout particulièrement la partie des spectacles. C’était toujours qui avait le don d’émerveiller la jeune femme alors il va sans dire qu’elle s’exclama joyeusement lorsqu’il eut finit de définir ce qui serait leur plan d’action de la journée : « C’est parfait ! Puis évidemment qu’il faut aller voir pour les spectacles. » Maintenant qu’il avait amené l’idée, il ne pourrait définitivement pas s’en sauver. S’emparant de la carte sans demander quoi que ce soit, elle examina l’itinéraire prévu avant de se diriger vers ce qui devait être le couloir qui menait au « jardin exotique ». Du moins, c’était ce qu’elle pensait jusqu’à ce qu’elle arrive devant le couloir en question. Il avait plus l’air de mener vers la boutique de l’aquarium. Une moue pensive se dessina alors sur ses lèvres jusqu’à ce qu’elle se tourne vers Ji Hoon en lui tendant le plan à nouveau. Déjà qu’à la base elle avait un sens de l’orientation pourri, il ne fallait pas trop lui en demander alors que c’était un endroit nouveau dans ce pays où la langue la mystifiait encore. Oh, même encore deux ans sa lecture du coréen n’était pas des meilleures. Enfin, elle finit par dire sous forme de plaisanterie : « Je crois qu’il vaut mieux que monsieur le chef montre le chemin. » Évidemment elle faisait référence au « chef oui chef » dont elle avait gratifié le jeune homme quelques minutes plus tôt. Un sourire s’étira sur ses lèvres alors qu’elle attendait sa réaction patiemment. Elle était bien plus convaincue des capacités de Ji Hoon pour les diriger, elle lui faisait confiance !
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Mais IRP, j'ai pour avatar : Kim Do HoonJe suis âgé(e) de : 36Mon nombre de récits postés sur le forum est de : 114Je suis présent(e) sur le forum depuis le : 25/03/2012
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MessageSujet: Re: no you're not alone ; ft ji hoon.   no you're not alone ; ft ji hoon. Icon_minitimeSam 26 Mai - 21:54

Anya était résolument une demoiselle tout à fait adorable. Il est vrai qu’auparavant, ils n’avaient point eu de raisons de se rapprocher l’un de l’autre, d’apprendre à se découvrir. Étant donné que cette dernière se trouvait être une proche amie de sa défunte fiancée, il ne pouvait nier qu’il avait apprit à la connaitre à travers les récits et confidence de Yung Sook, qui était résolument toujours enchantée de la voir et converser avec cette dernière. Une amitié qui s’était voulue être assez récente, deux ans tout au plus et qui était née de l’addiction de sa fiancée aux pâtisseries de toute sorte. Elle était tombée sur la boutique de cette dernière quelque peu par hasard et en était ressortie si conquises qu’elle n’avait de cesse de s’y rendre de nombreuses fois par semaine pour y découvrir les spécialités de ce nouveau magasin. Il fut rapidement évidant que le propriétaire des lieux s’était acquit la loyauté et fidélité de cette dernière, qui n’avait de cesse de faire des louanges sur les produits de cette pâtisserie qu’elle affectionnait. Pour preuve, il suffisait de voir le montant que cette dernière dépenser dans cette dernière afin de servir ces mets aux différents clients professionnels de la galerie durant les moments de pause. Yung Sook était résolument la meilleure commerciale en freelance que quiconque pouvait rêver d’avoir. Il se souvenait encore ô combien de fois, il l’avait taquiné sur ce sujet, lui demandant comment elle était payée pour dépenser autant dans cette boutique. Il lui arrivait souvent de pousser cette plaisanterie jusqu’à dire qu’en réalité, il était persuadée qu’elle s’enrichissait derrière son dos dans le seul but de s’acheter toutes ses fringues qui remplissaient que trop le dressing de l’appartement. A ses moments là, il ne pouvait s’empêcher de rire tendrement en la voyant, gonflée les joues d’humeur boudeuse, en mettant ses mains sur ses hanches. Il avait aimé plus que tout voir cette expression enfantine qui dénotait totalement de cette apparence si mature qu’elle arborait en temps normal en l’entendant marmonner dans sa barbe qu’il n’était qu’un petit rabat joie qui ne comprenait pas tous les efforts qu’elle devait faire pour lui plaire. A chaque fois, elle se faisait avoir et quand elle percevait son regard malicieux se poser sur elle du coin des yeux, elle venait tendrement le frapper en le traitant de monstrueux fiancé. Une petite scène du quotidien qui semblait à l’époque si évidente, si naturelle et qu’il savait désormais impossible à revivre…

Enfin il n’avait pas trop l’occasion de broyer du noir si ce n’est lorsqu’il se retrouvait seul dans l’appartement de la galerie. Il était résolument bien entouré et la jeune femme qui lui faisait présentement face était celle qui l’accompagnait en douceur sur cette voie. Leur peine se concordait à merveille, leur désir d’atténuer leur blessure également. C’est sans doute pour cela qu’une complicité naturelle s’était rapidement installée lorsqu’ils s’étaient retrouvés tous les deux ensemble, à converser ensemble côte à côté lors des funérailles en toute simplicité. Ce jour là avait été fort étrange lorsqu’il songeait qu’il ne l’avait jamais vu seule, ayant eu que l’occasion de lui parler que lorsque yung sook et elle-même formait une paire qui fusionnait. Cela lui avait permit de découvrir Anya tout simplement en dehors du fait qu’elle était la meilleure amie de son ex fiancée. Qui avait fait le premier pas vers l’autre pour apaiser sa peine ? Il ne le savait plus, peut être était-il à l’initiative de cette curieuse relation qu’il entretenait avec elle ou peut être était-elle qui l’avait fait. Quelle importance après tout, le fait été que désormais, il la considérait comme une amie. Une amie qu’il n’avait nul mal de complimenter comme il venait de le faire, de discuter de choses profondes et de taquiner de temps à autre. Cela lui faisait toujours énormément de bien d’être à sa compagnie car ainsi il ne broyait pas du noir comme il aurait peut être tendance à le faire en passant trop de temps au cœur de la galerie et de cet appartement qui avait été leur cocoon familial à Yung Sook et lui-même. Dans tous les cas, il appréciait grandement sa compagnie et ne se gênait jamais de lui faire savoir, n’ayant aucun particulier embarras à ce sujet. La réaction de cette dernière à sa plaisanterie, lui tira un fin sourire sur les lèvres alors qu’elle lui lançait dans un sourcil bien arqué s’il la voyait vraiment avec des talons hauts. Il la regarda de haut en bas avec intérêt, constatant qu’elle avait une silhouette parfaite pour porter des talents, ce qui ne ferait qu’accroitre les courbes généreuses de son corps qui était tout à fait agréable à regarder. Étant habitué à trouver la beauté de chaque être qu’il rencontrait, il avait cette mauvaise habitude d’avoir toujours un regard avisé sur ce genre de chose, pourtant cela ne voulait pas dire pour autant qu’Anya l’attirait. Loin de là, l’idée même de cette pensée qui avait traversée son esprit à cet instant précis. Lorsqu’elle lui fit mention qu’elle allait sans aucun doute tomber en moins de cinq secondes, un fin sourire et rire s’échappa de ses lèvres alors qu’il imaginait déjà la scène sans trop de mal. Il songeait à cette période où Yung Sook avait elle-même commencer à porter de hauts talons pour être aussi grande que lui. A l’époque, ce dernier était très loin de penser que cette dernière faisait cela pour capturer son attention, mais il avait toujours trouvé amusant de la voir galérer sur ses talons à ses débuts, n’ayant de cesse de lui demander pourquoi elle se torturait ainsi. « Tss… tu ne peux pas comprendre, c’est très complexe d’être une femme, vois-tu. » n’avait-elle alors de cesse de lui répéter alors qu’elle lui lançait un regard boudeur en se massant la cheville. Il lui arrivait alors souvent de la porter sur son dos lorsque le soir était venu et qu’elle n’en pouvait plus de marcher. Encore un souvenir qui l’assaillait sans qu’il ne puisse faire quoique ce soit alors qu’il lui répondait seulement.

« Sans doute les premières fois… d’autant plus lorsque que je songe aux premières fois de Yung Sook sur des talons. Mais je pense vraiment que ton corps gagnerait en finesse. Des talons permettraient de souligner d’autant plus les formes généreuses que tu possèdes déjà… »

Sur ses derniers mots, il était allé récupérer un plan de l’aquarium pour le déplier et y découvrir un itinéraire qu’ils pourraient prendre pour leur journée qui s’annonçait devant eux. L’itinéraire proposé sembla réellement enthousiasmé la jeune femme qui lui servait de compagnon pour la journée qui s’exclama joyeusement que c’était parfait et que bien entendu ils iraient voir les spectacles. C’est vrai qu’il n’y avait rien de plus captivant que de voir ces derniers, voir ô combien les êtres humains et aquatiques se comprenaient et interagissaient dans une parfaite harmonie. Malheureusement pour lui, il n’avait pas prit son appareil photo sur lui mais son portable ferait résolument l’affaire pour des clichés personnel. Un HTC ONE X dont la capacité photographique était la meilleure du marché et qu’il venait tout juste d’acquérir à cet effet, qui allait résolument être le moyen dont il disposait désormais pour conserver des souvenirs de cette journée en compagnie de cette dernière.

Avant même qu’il n’ait pu lui faire part de cette idée, il la vit s’élancer dans l’un des couloirs qui se trouvait face à eux. Un couloir qui menait semblait-il à une petite boutique souvenir qu’il pouvait apercevoir sur le plan. Cependant sans faire mention de quoique ce soit, il la suivit simplement alors que le couloir les intima à faire face à cette dite boutique. Après tout, peut être avait-elle besoin d’acheter quelque chose avant qu’ils s’élancent à la découverte du parc ? Qui pouvait le savoir. Seulement cette dernière semblait s’être trompée tout simplement et la gêne qu’elle tentait de dissimuler sous sa plaisanterie, le fit sourire alors qu’il ajoutait, l’œil malicieux.

« Je crois qu’en effet pour notre plus grand bien et pour notre avancée dans ce monde ô inconnu qu’est cette endroit… qu’il serait mieux qu’on se remette à mon sens de l’orientation pour le reste de la journée. »

S’il avait dit cela à Yung Sook sans aucun doute possible, ce dernier aurait reçu ses foudres dans un regard noir alors qu’elle serait venue le taper sur l’épaule en le traitant de babo tout simplement. Seulement il doutait que la demoiselle qui se trouvait face à lui aurait une telle réaction, c’est pour cela qu’il se contenta seulement de lui sourire en l’invitant à le rejoindre alors qu’il indiquait le passage à suivre.

« Allons y moussaillon, une longue aventure nous attends en ses lieux. » lança-t-il alors qu’ils franchissaient les portes qui menait au parc exotique qui abritait une ambiance un peu plus fraiche que dans la pièce adjacente du au fait que des ours polaire s’y trouvait.

C’est donc avec calme qu’il s’approcha de ces derniers qui se trouvaient dans un enclos un peu plus à l’écart de l’endroit d’où ils se tenaient. Beaucoup d’enfants n’avaient de cesse de s’exclamer devant la magnificence de ses créatures, s’amassant telles des furies aux barrières en s’exclamant par des cris qui le faisait sourire. C’est en s’accoudant à cette dernière qu’il remarqua un jeune enfant à peine âgé de quatre essayé de voir ce que son grand frère n’avait de cesse de regarder mais dont sa taille ne lui permettait nullement cela. Prit d’un élan de tendresse, il se glissa à la hauteur de l’enfant sous l’œil avisé de sa mère et lui l’interpella en lui demandant s’il pouvait voir l’ours en question. Quelque peu surprit, ce dernier se rapprocha de sa mère avant de faire un simple signe de négation à son attention. C’est donc avec douceur qu’il demanda par un regard à la génitrice de ce dernier s’il pouvait le porter pour qu’il puisse le voir. Demande muette qui reçut approbation alors qu’il l’invitait à rejoindre ses bras pour lui montrer. Telle une petite feuille, il le souleva avec bienveillance, prenant bien soin qu’il s’agrippe à sa personne pour qu’il puisse voir l’animal en question. Il ne pu contenir un sourire satisfait et heureux apparaitre sur ses lèvres alors qu’il voyait le regard de cet enfant s’éblouir de bonheur et d’admiration de pouvoir observer cette créature qu’il n’avait pu voir. Ji Hoon adorait les enfants par-dessous tout, ils étaient à ses yeux ce qu’il y avait de plus vrai, sincère sur cette planète et leurs regards lui indiquaient toujours comment les grands devraient admirer ce monde… et c'est en suivant ce regard qu'il laissa pleinement son regard admiratif se poser sur cette créature hors du commun qui était si magnifique, murmurant.

« Tu ne trouves pas que ces ours sont magnifiques… dire qu’ils affrontent la dureté du cercle polaire lorsqu’ils sont en liberté, nageant dans ses eaux si glaciales qu’on risque l’hypothermie en étant en contact avec celle-ci plus de quelques secondes ? La nature de la vie sur notre planète est résolument quelque chose de captivant, non ? »
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MessageSujet: Re: no you're not alone ; ft ji hoon.   no you're not alone ; ft ji hoon. Icon_minitimeVen 22 Juin - 1:50

{pardon c'est pas terrible & surtout désolé d'avoir mis autant de temps é.è}

À quelque part, la demoiselle comprenait pourquoi Yung Sook avait aimé Ji Hoon. Il était gentil, intéressant et probablement une foule d’autre qualité dont elle n’était même pas au courant. Dans tous les cas, Anya elle-même l’appréciait beaucoup maintenant. Elle le connaissait un peu plus, elle le connaissait surtout d’une autre manière que s’il était simplement resté le petit copain de sa meilleure amie. C’était nettement mieux qu’auparavant, ça c’était évident. Certes, ça ne remplacerait jamais la relation qu’elle avait eu avec Yung Sook, mais ce n’était pas ce qu’elle cherchait à faire. D’abord parce que c’était tout simplement impossible, ce qu’il y avait eu entre Yung Sook et elle ne pouvait pas se reproduire et surtout pas avec Ji Hoon qui ne ressemblait à rien à son ancienne fiancée. Enfin, il fallait dire qu’elle ne le connaissait pas tellement et ce qu’elle avait vu en lui à la base, c’était davantage qu’ils avaient la même peine, le même deuil à traverser. Ce n’était probablement pas la seule raison qui les rapprochait maintenant, mais à la base c’était ça. Elle en était pleinement consciente et c’était ce qui différenciait les choses de ce qui l’avait rapproché de Yung Sook, à la base. Toutefois, elle doutait que tout ça allait faire son petit bout de chemin et que Ji Hoon deviendrait de plus en plus important dans sa vie, pas au point qu’elle en tombe amoureuse - contrairement aux croyances populaires mais bon très important tout de même. C’était leur point commun et leur désir d’aller mieux l’était tout autant. Dans tous les cas, voir que Ji Hoon ne broyait pas du noir, tout comme le fait qu’elle n’en broyait pas elle-même, la rendait tout particulièrement heureuse. Elle souhaitait réellement qu’un jour il puisse complètement tourner la page et aller mieux. Elle se souhaitait certes la même chose, mais comme d’habitude son importance n’était pas la même que celles des autres. Bref, pas très important à ses yeux, elle préférait de loin le voir heureux lui, ça la rendait heureuse. Oui bon, il ne fallait pas toujours chercher le fonctionnement de l’esprit de la demoiselle. Un jour elle comprendrait qu’elle était aussi importante que les autres, mais pour l’instant, voir Ji Hoon sourire était plus important.
Pour en revenir à nos moutons, l’idée des talons amusait véritablement Anya, parce qu’elle savait que ce n’était pas son genre à la base. Qu’importe si ça pouvait bien lui aller, si ça pouvait flatter sa figure ou même si elle pouvait être complètement magnifique en portant des talons, ce n’était pas le genre de chaussure qu’elle appréciait des baskets ou des ballerines lui seyait mieux en tout temps. Même encore pour ce qui était des ballerines, elle n’en portait que très peu souvent, parce que franchement, ce n’était pas tellement plus son genre. Dans l’échelle des chaussures qu’elle aimait porter ce types de souliers arrivaient bon deuxième, mais un deuxième éloigné du premier. Elle était difficile pour ce genre de chose et son confort était primordial. Ce pourquoi, même lorsqu’elle portait des vêtements un peu plus féminins, comme en ce moment d’une certaine manière, elle avait des baskets aux pieds. Ce n’était peut-être pas très beau, mais c’était ce qu’elle portait ! « Sans doute les premières fois… d’autant plus lorsque que je songe aux premières fois de Yung Sook sur des talons. Mais je pense vraiment que ton corps gagnerait en finesse. Des talons permettraient de souligner d’autant plus les formes généreuses que tu possèdes déjà… » Les premières fois... et probablement après, elle en était plutôt convaincue. Cela dit, ce qu’il disait lui arracha un sourire franc. Les formes généreuses hein... ça l’amusait bien de voir à quel point il était à l’aise avec ce genre de compliments. Puis quoi qu’il en soit, un compliment faisait toujours plaisir à entendre. Elle finit donc par hausser les épaules et dire : « Un jour peut-être, mais pour l’instant mes baskets me plaisent bien et pour les biens des pieds de tout le monde, les talons hauts attendront. Cela dit, puisque tu as déjà expérimenté avec Yung Sook, tu pourras toujours m’aider à ne pas trop tomber. » Elle plaisantait à moitié, mais bon, Anya se doutait bien que Ji Hoon devait avoir plus de patience qu’elle et par conséquent, il serait peut-être bien placé pour l’aider à apprendre à marcher avec de telles choses. De toute façon le jour où elle déciderait de le faire n’était pas venu, donc il avait entièrement le temps de se préparer mentalement à une telle épreuve !

Bref, alors qu’elle s’élançait vers un couloir, en l’occurrence le mauvais puisqu’il ne menait pas où ils voulaient aller, mais bien à la boutique. C’était toujours un endroit intéressant, mais comme d’habitude, elle préférait y aller à la fin du parcours. Un peu gênée de ce qui venait de se produire, bien qu’elle avait une très bonne excuse à fournir en cas de besoin, elle préféra tout de même transformer le tout en une bonne blague. Il valait mieux en rire qu’en pleurer et dans le cas de Anya, pleurer aurait été étonnant. Elle savait bien que son orientation n’était pas des meilleure et encore moins quand la carte qu’ils avaient déniché était en coréen, une langue qui la mystifiait et pour laquelle elle ne faisait aucun effort. Yung Sook l’avait beaucoup aidé pour les papiers importants et plusieurs choses du genre, tout comme ses employés le faisait maintenant. Peut-être qu’un jour elle ferait les efforts nécessaires, mais bon, pour l’instant elle n’en avait pas du tout envie, alors elle ne le faisait pas. « Je crois qu’en effet pour notre plus grand bien et pour notre avancée dans ce monde ô inconnu qu’est cette endroit… qu’il serait mieux qu’on se remette à mon sens de l’orientation pour le reste de la journée. » Elle sourit de plus belle alors et hocha la tête. Ça ne la dérangeait pas vraiment qu’il dise cela, peut-être devrait-elle s’énerver un peu, ne serait-ce que pour le surprendre, mais elle n’en fit rien. Elle se contenta de le suivre lorsqu’il indiqua le passage à suivre : « De toute façon, c’est ta responsabilité de capitaine alors bon. Puis tu sais bien lire le coréen toi au moins. » Une moue d’enfant apparut graduellement sur le visage de la demoiselle. Elle était sérieuse dans ses derniers propos, mais à la base, c’était plutôt normal puisqu’il était coréen tandis qu’elle avait vécu à Paris. Une ville qui lui manquait terriblement d’ailleurs, mais nous y reviendront une autre fois. « Allons y moussaillon, une longue aventure nous attends en ses lieux. » Bien souriante tout à coup, elle fit un salut digne d’un salut militaire en s’exclamant joyeusement « Oui mon capitaine ! » Elle était bien consciente qu’elle aurait l’air un peu bizarre, mais ça elle était bien habituée de toute façon ! Ce n’était pas la première fois, ce ne serait définitivement pas la dernière. Elle agissait de cette façon naturellement, encore plus lorsqu’elle était avec des personnes qui l’encourageaient comme le faisait Ji Hoon. S’il n’embarquait pas dans ses ‘mon capitaine’ et autres trucs du genre, il se limiterait des regards de travers, mais de toute évidence, il fallait croire que ça ne le dérangeait pas.

S’émerveillant telle une gamine lorsqu’ils traversèrent les portes qui menaient aux ours polaires. Bien concentrée sur les majestueuses créatures qui se tenaient devant elle, Anya ne remarqua pas le petit qui essayait de voir, heureusement que Ji Hoon était là pour ça. Elle les regardait attentivement, presque avec des étoiles dans les yeux. Ce n’était pas difficile de croire que c’était parfaitement normal pour la demoiselle, elle adorait tout simplement les animaux, encore plus quand ils s’agissaient de gros oursons comme ça ! « Tu ne trouves pas que ces ours sont magnifiques… dire qu’ils affrontent la dureté du cercle polaire lorsqu’ils sont en liberté, nageant dans ses eaux si glaciales qu’on risque l’hypothermie en étant en contact avec celle-ci plus de quelques secondes ? La nature de la vie sur notre planète est résolument quelque chose de captivant, non ? » La voix du jeune homme la ramena à la réalité, son regard se tournant vers ce dernier. Elle fut plutôt surprise de voir un gamin juché sur ses épaules, mais l’image lui arracha un énième sourire. Elle ne put s’empêcher de penser que lui et Yung Sook auraient fait de si bons parents si la vie leur en avait donné la chance. Cette pensée la rendit momentanément triste, la présence de Yung Sook lui manquait terriblement, elle ne pouvait même pas s’imaginer à quel point c’était dur pour Ji Hoon, elle se demanda s’il pensait à la même chose qu’elle, c’est à dire les enfants qu’il aurait pu avoir. Néanmoins, elle finit par dire d’une voix boudeuse s’agençant avec la moue qu’elle avait sur le visage : « Tu me parles ou tu discutes avec ton nouveau meilleur ami ? » Elle avait l’air vexée, crédible comme pas possible, mais évidemment, c’était une blague. Elle trouvait ça adorable comme situation, elle n’allait certes pas en être jalouse quand même ! La preuve après un moment, elle dit : « Dans tous les cas, ils sont adorables, mais je suis d’accord avec ce que tu as dit, évidemment. » Elle approuvait les propos de Ji Hoon, mais naturellement, elle était plutôt du genre à faire remarquer le fait que des animaux étaient adorables, à son goût ou quelque chose du genre. Ce qui amenait bien souvent une légèreté dans ses relations, puis ça faisait son charme. Dans tous les cas elle ajouta : « N’empêche que c’est dommage qu’on ne puisse pas les flatter, ils ont l’air si doux... » C’était encore une belle réflexion vide de profondeur, mais encore une fois, ça faisait son charme. C’était bien pour cela qu’il était si difficile de broyer du noir en sa compagnie .
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Mais IRP, j'ai pour avatar : Kim Do HoonJe suis âgé(e) de : 36Mon nombre de récits postés sur le forum est de : 114Je suis présent(e) sur le forum depuis le : 25/03/2012
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MessageSujet: Re: no you're not alone ; ft ji hoon.   no you're not alone ; ft ji hoon. Icon_minitimeMar 26 Juin - 7:59

(Pas de soucis, ça arrive ♥ puis la réponse est bien ♥)

Si le destin en avait décidé autrement, il était presque évident que le jeune homme aurait été sur le point d’être un jeune père. Cette idée n’en avait jamais été réellement une, le désir d’être mère avait toujours fait parti de l’esprit de Yung Sook, qui n’avait de cesse de se réjouir de commencer les préparatifs de leur mariage. D’un commun accord, tout deux avait discuté de ce sujet épineux qu’était les enfants. Un sujet tant difficile à aborder qu’il en était parfois la cause de crise conjugale au sein d’un couple. Il était vrai que deux êtres qui s’aimaient n’aient pas la même opinion sur le sujet. Parfois l’un d’entre eux trouvait qu’il était trop tôt pour y songer, que se préoccuper de leur carrière était plus préférable afin de leur assurer une vie convenable et d’autant plus pour un enfant, si vraiment ce dernier était compris dans le lot. Il n’était pas idiot, il savait pertinemment que certains hommes étaient prédestinés à être de bons pères et d’autres non. Pour cela, il suffisait seulement de comparer celui qui l’avait engendré, de celui qui l’avait élevé et aimé, qu’importe son handicap. Il va s’en dire qu’il s’agissait de deux êtres aux antipodes l’un de l’autre. Tandis que l’autre avait seulement pensé qu’à sa personne, au lieu du bien être de son enfant, le laissant seul aux mains de cette génitrice, qui se trouvait bien trop faible pour assumer son rôle de mère, l’autre avait su lui apporter tout l’amour, la bienveillance et la protection qu’un enfant avait besoin. Il avait apprit que bien plus tard qu’il n’était pas l’enfant de ceux qu’il considérait comme ses parents mais cela ne l’avait pas pour autant décontenancé, ni même meurtri. C’était après tout eux qui l’avaient élevés et aimés et qu’importe s’ils n’étaient pas ses géniteurs, il les aimait. Tout cela, il l’avait apprit lorsque sa mère, celle qui l’avait engendré était venue le voir après sa sortie de l’hôpital. Autant dire que cette dernière lui semblait être une parfaite étrangère et indirectement son être s’était mit à vouloir fuir loin d’elle, il avait comprit un peu plus tard, la cause de tout ceci.

Cela lui avait donné l’impression que les êtres humains étaient bien étranges, un peu comme si lui-même n’en était pas un. Il se souvenait ô combien de fois Yung Sook, l’avait appelé le « martien » par taquinerie lorsqu’ils se rencontraient au sein du lycée dans lequel il avait apprit à se mouler dans le moule sans le faire réellement. Il est vrai qu’à l’époque, il était bien différent d’un jeune homme de son âge et si Yung Sook n’avait pas fait le premier pas vers lui en l’embrassant, sans aucun doute que cet amour qu’il lui avait porté le serait resté de très longues années. Tout cela pour dire que le souhait d’être père avait toujours fait parti de son existence et l’aisance qu’il avait acquit en leur compagnie faisait que même à l’heure actuelle, cette idée n’avait nullement quitté son esprit. Quand il se laissait aller, il songeait à ce que leur avenir aurait été si jamais ils s’étaient laissés tenter plus tôt à se mettre en ménage, se marier et avoir des enfants. Oui si cela avait été le cas, il était fort à parier que Yung Sook ne serait pas venue avec lui pour cette mission… et… oui, elle serait encore présente parmi eux. Seulement, il n’aimait pas songer à cette éventualité, elle avait le don de l’accabler d’une peine plus profonde qu’elle ne l’était déjà alors qu’on lui intimait de la faire disparaitre. Puis cela était déchirant de songer à ce passé, présent qui n’était résolument pas celui qu’ils avaient empruntés. Il savait donc qu’il ne devait pas se laisser à des pensées si lugubres mais la pensée d’être père ne pouvait disparaitre totalement à chaque fois qu’il avait l’occasion de rencontrer le regard si brillant d’émerveillement d’un enfant. Il ne savait donc pas quand il serait père mais il avait l’intime conviction qu’un jour, oui il le serait.

C’est donc avec toute la bienveillance d’un père, qu’il veilla bien sagement à la sécurité du petit garçon à qui il avait proposé son aide, qui semblait tout aussi réceptif que sa compagne par le spectacle qui se présentait sous ses yeux. Lui-même se laissa tenter par ce spectacle, trouvant toujours avec émerveillement que dans la nature des merveilles inestimables se trouvaient être des forces de la nature qui pouvaient affronter les pires conditions de vie. Il n’avait donc point pu retenir les mots qui avaient franchis ses lèvres alors qu’il ne quittait point des yeux ces créatures si magnifiques et à la fois pourtant loin d’être inoffensives. La remarque de cette dernière le fit sourire alors qu’il répondait dans une voix quelque peu taquine mais amicale.

« Tiens, je me le demande bien. Dis-moi petit bonhomme, les ours te plaisent ? »

En disant cela, il avait levé ses yeux vers le jeune garçon en question, qui bien timide ne trouvait nullement le force de parler, se contentant seulement d'hocher vivement la tête en signe de oui, alors qu’il reportait son attention sur les ours, donnant l’impression qu’il pourrait passer des heures à les contempler.

« Il faut croire que mon nouveau meilleur ami semble peu bavard aujourd’hui… donc on va dire que peut être que oui, je parlais à toi ? »

Toujours cette voix taquine et amicale alors que son regard se faisait plus malicieux. Il appréciait grandement la compagnie de la demoiselle, elle avait le don de le faire sourire, voir rire et d’avoir dans une certaine mesure, un comportement quelque peu enfantin. Ce qui soyons honnête lui faisait plutôt du grand bien vu, qu’il avait toujours été très adulte d’esprit au cours de son existence. Il appréciait donc toujours les remarques quelque peu taquines, enfantines de cette demoiselle, comprenant d’autant plus les raisons qui avaient poussées Yung Sook à en faire une meilleure amie avec qui elle passait énormément de temps. Les paroles qui suivirent de la demoiselle, le fit sourire de plus beau alors qu’elle lui disait que dans tous les cas, elle les trouvait adorables mais qu’elle était bien entendu d’accord avec lui. Elle ajouta même qu’il était dommage qu’ils ne puissent pas les câliner, ce qui eut le don de le faire rire tant elle lui donnait l’impression d’être une petite fille qu’on aurait amenée pour la première fois à l’aquarium. Il ria donc faiblement, imaginant sans trop de mal, la demoiselle en train de câliner et caresser un ours, ce qui rendait l’image fortement adorable et très attirante. Oui si cela était possible, il était intimement persuadé qu’il serait prêt à aller acheter un appareil photo dans une boutique de l’aquarium pour prendre cette scène à photo. Elle serait pour ainsi dire unique dans sa collection de cliché classique. Peut être était-ce faussement mesquin de sa part mais cette idée lui plaisait bien, quand bien même avait-il pleinement conscience que cette situation ne se produise point. Après tout, quand bien même ces créatures semblaient bien inoffensives d’où ils se tenaient, il n’en restait pas moins que les ours polaires étaient de dangereux prédateurs et de ce fait même petit, possédait une force incroyable devant laquelle celle des hommes ne faisait résolument pas le poids. Aux mots de la demoiselle, il ne pu s’empêcher de murmurer dans un ton à la fois presque paternel mais bien entendu taquin.

« En effet, ils ont l’air doux mais je pense que pour ta propre sécurité, tu devrais te contenter d’un simple ourson en peluche… quoique l’idée de te voir câliner un ourson grandeur nature n’est nullement repoussante, je l’imaginerai même sans trop de mal. »

Sans aucun doute que la demoiselle allait prendre gentiment la mouche mais il ne pouvait pas s’en empêcher, c’était parce qu’elle agissait ainsi qu’il en faisait de même. Sourire entendeur sur les lèvres il lui lança un bref regard moqueur avant de reposer son attention sur le petit bonhomme qui se trouvait sur ses épaules.

« Toi aussi, tu imagines bien ajuma, en train de câliner un ourson comme une petite fille de ton âge, ne ? »

Riant doucement de sa remarque, il ne pu s’empêcher de se trouver gamin mais connaissant la demoiselle, si elle se trouvait être similaire à feu sa fiancée, sa vengeance risquait d’être terrible. Ce qui ne le déplaisait pas en fin de compte, cela lui rendait même le sourire.
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