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MessageSujet: on partage ?   on partage ? Icon_minitimeMar 22 Mai - 21:19

Il faisait beau, il faisait chaud, mais notre chère Hye Ri n'était même pas apte à sortir se rafraîchir les idées. Pourtant, elle mourait d'envie d'aller visiter les rues de Séoul, prendre le temps de retrouver les rues qu'elle avait autrefois sillonnées, une glace ou un gâteau dans une main, la main de son meilleur ami dans l'autre. Elle était bien heureuse à cette époque, il n'y avait pas à dire, son père était encore là, elle avait toujours quelqu'un avait qui être, bien que sa mère était toujours un peu derrière ses fesses. La vie à Paris avait été un peu... Différente. Hye Ru avait eu du mal à s'intégrer, c'est pour cela qu'elle s'était tant plongée dans ses études et ses apprentissages. Mais elle ne devait plus y penser, car maintenant elle était de retour dans son pays d'origine, elle allait pouvoir vivre sa petite vie comme bon lui semblait car elle était libre ! Sa mère avait fait sa vie en France, elle n'était donc pas décidé à revenir, c'est pour ça que notre petite coréenne vivait seule dans son appartement. D'ailleurs, c'était à la fois un avantage et un inconvénient : autant elle avait toute la liberté qu'elle voulait, autant les taches ménagères et autre chose du même genre la gavait fortement. Aujourd'hui, elle s'était dit qu'elle se mettrait sérieusement à ranger tout son bazar, grande flemmarde qu'elle était, elle n'avait pas encore déballé tout ces cartons, alors que cela faisait déjà quelque temps qu'elle s'était installée. Elle se leva donc, et pris le temps qu'il fallait pour car de toute manière aujourd'hui, elle n'avait pas cours. Une douche chaude était ce qui la réveillait le plus, elle se traîna donc jusqu'à la salle de bain où elle resta de longue minutes, les yeux fermer, sous le filet d'eau qu'il se dégageait de la paume. Elle écoutait partiellement une émission de radio, comme elle avait l'habitude de la faire, les jours où elle avait le temps. Elle s'habilla ensuite, très simplement, n'ayant pas prévu de sortir de la journée. Au pire elle n'aurait qu'à repasser un petit coup dans son armoire.. Quoique si elle sortait comme cela, personne ne remarquerait qu'elle n'était pas habillée pour sortir... Parce qu'elle n'arrivait pas trop à se trouver un style qui lui convenait. Heureusement que certaines personnes, de son entourage, l'aidait dans se domaine. Mais donc, elle n'avait besoin que d'un jogging et d'un pull pour faire tout son ménage et son rangement.

Elle retrouva, dans ses cartons, quelques uns de ses croquis, qu'elle plaça bien-sûr dans le placard où elle avait tout regrouper. Un jour, si elle avait le courage, elle le rangerait, le trierait un peu, car dieu sait combien de feuilles inutiles devaient traîner dans les multiples pochettes qui s’empilaient. Oui, Hye Ri était une grande consommatrice de matériel, heureusement qu'elle avait de l'argent à jeter un peu par les fenêtres, je ne sais pas comment elle se débrouillerait sinon. Au bout de quelques heures, quand la maison fut enfin rangée et astiquée de fond en combles, notre jeune fille se jeta sur son lit et s'accorda quelques minutes de répits. Il n'y avait plus rien à faire, l'horreur était passée, il fallait à présent trouver de quoi s'occuper, nous n'étions qu'en début d'après midi. Elle n'allait pas passer le reste de sa journée à dormir ou à regarder la télévision... Mais que faire ? La jeune fille prit son ordinateur. Quelles activités pouvait elle bien faire ? Il y avait tellement de choix, que c'en était lassant. Et puis soudain, en parcourant un site, elle trouva une recette de cuisine qui lui donnait envie de tester encore une fois ses talents inexistant de cuisinière. Enfin inexistant, c'est assez faux, elle sait quand même cuisiner, mais disons que en ce qui concerne les tests, ce n'est jamais que de bonnes expériences. Elle regarda rapidement ce qui lui fallait pour concocter son petit régal et fit aussi le tour dans ses placards, histoire de ne pas commencer son activité et devoir la stopper pour courir jusqu'à l'épicerie la plus proche. Ça sent le vécu n'est-ce pas ? Et bien sachez que ça l'est, mais je vous raconterai cette histoire une autre fois. Hye Ri se changea donc, elle remplaça son jogging par un simple short, des chaussure, de changer de veste et elle partit à la conquête des ingrédients qui lui manquaient. Elle ne traînât pas des pieds, bien décider à avoir de quoi manger pour son goûter. Bien qu'elle devait faire assez attention à ce qu'elle mangeait depuis qu'elle n'était plus en très bonne santé, elle se faisait tout de même quelques petits plaisirs. Elle avait toujours été assez gourmande il faut dire. Étant nouvelle, sans l'être forcément puisqu'elle était quand même née à Séoul, elle s'était renseignée sur les boutiques et les quartiers à fréquenter afin d'obtenir ce qu'elle cherchait rapidement et ne pas trop s'attarder dans les rues, souvent bondées. Elle avait forcément entendu parler des petites boutiques artisanales de Insadong. Et puisqu'elle n'en n'était pas très loin, elle en profita pour aller vérifier cela par elle même.

Après être passée devant deux ou trois boutiques, elle s'arrêta devant une qui vendait des bonbons. Ayant toujours été plutôt attirée par ce genre d'endroit, elle ne se fit pas prier pour entrer. Elle scruta les rayons, il y avait forcément quelque chose d'intéressant ici, peut être retrouverait-elle une de ses confiseries qu'elle achetait petite. Elle tourna dans le magasin un bon moment avant de tendre la main vers un paquet, le dernier, et de s'exclamer nostalgiquement :

Hye Ri - « Ça fait si longtemps ! »

Sur le coup, elle n'avait même pas fait attention à la jeune fille qui, a priori, visait déjà se paquet. Elle tourna ensuite la tête vers elle, la regarda, plutôt embêtée :

Hye Ri - « Excusez-moi, je suis impolie, vous le vouliez ? »
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Yoon Mee Yin


Yoon Mee Yin
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Mais IRP, j'ai pour avatar : Ne RouJe suis âgé(e) de : 30Mon nombre de récits postés sur le forum est de : 221Je suis présent(e) sur le forum depuis le : 14/02/2012
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MessageSujet: Re: on partage ?   on partage ? Icon_minitimeMer 23 Mai - 9:30

Ils étaient partis tout simplement comme ils étaient revenus il y a un mois de cela. Aussi étrange que cela pouvait paraitre, la jeune femme qu’elle était se sentait rassurée par cette nouvelle. Il faut dire qu’elle ne se sentait pas à l’aise à leur compagnie, avait beaucoup de mal à songer qu’elle se trouvait être la chair de leur sang. Comment pouvait-il en être autrement alors qu’elle avait l’impression qu’ils étaient des simples étrangers qui devaient cohabiter ensemble… et pourtant les deux êtres dont elle parlait ainsi se trouvait être ses parents, ceux qui l’avaient mise au monde et qui lui avait permit de vivre la vie qu’était sienne. Cependant, il fallait reconnaitre cette dure réalité : ils étaient des étrangers. Des étrangers qui n’avaient rien en commun si ce n’est de parler de ses grands parents sans pour autant puiser le sujet dans sa totalité. La gêne était là perceptible, impossible à surmonter. Leur « je t’aime » avait un gout amer à ses oreilles, elle ne les détestait pas mais ne les aimait pas non plus comme elle aurait du le faire. Après tout, quel digne enfant ne pouvait ne point aimer ses parents ? Et pourtant, elle faisait partie de cette catégorie quand bien même aurait-elle souhaité que cela puisse en être autrement. Elle ne leur tenait pas rigueur en fin de compte de la situation qui se trouvait être la leur, elle avait pleinement conscience qu’elle n’avait été qu’un accident de parcours dans ce chemin qu’était leur existence. Elle en avait toujours eu la certitude et ce depuis sa plus tendre enfance. De ce fait, elle s’était totalement remise aux bons soins de ceux qu’elle considérait comme ses vrais parents : sa grand-mère et son grand père. Eux, elle les aimait du plus profond de son cœur, c’était à eux qu’étaient adressés ses sourires plein d’affection, de tendresse et de joie, eux dans les bras desquels elle avait tant de fois pleurer ses peines d’enfances, eux qui avaient fais partie intégrante de sa vie. Et ça ils en avaient conscience et ne semblaient point lui en tirer rigueur également. Il s’agissait d’une sorte de compromis. Un compromis qu’ils tentaient peu à peu d’effacer en essayant de passer du temps avec elle mais elle les fuyait tant il lui était impossible de faire autrement. La preuve résidait dans le fait qu’elle n’avait nullement prise ses marques dans cet appartement qui se voulait être désormais sa maison. Ce dernier ne portait pas la moindre trace de sa présence si ce n’est ces valises qui étaient toujours impeccablement rangée comme si elle était toujours sur le point de partir en voyage. Chose qui n’était point le cas. Un comportement étrange sans aucun doute mais qu’était le sien, impossible à corriger tant il semblait être un magnétisme de sa personne. A croire qu’elle était résolue à passer inaperçue dans ce monde qu’appartenait à celui de ses parents, ce qui n’était peut être pas totalement faux.

C’est donc avec une légère peine au cœur de ressentir ceci qu’elle lisait le message que lui avaient laissé ses parents avant leur départ la veille lorsqu’elle s’était excusée qu’elle devait travailler avec une amie sur un travail en commun. Un léger mensonge de sa part mais qui était sorti sans même qu’elle n’en prenne conscience mettant un terme à cet essai de nouveau raté de leur part. Comme toujours depuis un an qu’ils venaient en ses lieux, ils faisaient un tonne de course pour elle. Cependant et ne connaissant nullement ses gouts personnels en nourriture, ils se contentaient d’acheter des produits basiques qu’elle pourrait accompagner comme elle le souhaiterait. C’est dans un magnétisme presque désintéressé qu’elle ouvrit doucement les placards, observant les produits qui s’y trouver jusqu’à tomber sur le paquet de ses confiseries préférées. Des confiseries occidentales qu’on ne pouvait trouver que dans les petites boutiques spécifiques d’Isadong, le quartier artisanal de la ville. Elle remarqua que ce dernier était presque vide, l’obligeant alors à afficher une mine boudeuse alors qu’elle s’élancer déjà vers son sac pour sortir. Un geste qui s’interrompit totalement lorsque son esprit comprit qu’il était samedi, que le quartier allait sans doute être bondé de famille… de famille composées de femme, d’enfants mais aussi d’hommes. Hommes dont elle était terrifiée à l’idée d’approcher. Cette pensée l’obligea également à songer qu’elle allait devoir prendre le métro, chose qu’elle supportait résolument pas mais pourtant elle s’intima à y aller, lutter encore une fois contre son traumatisme qui n’avait de cesse de la tourmenter jour et nuit. A vrai dire, elle hésita même à envoyer un message à Mu Kyeom pour savoir s’il voulait bien l’accompagner, si une fois de plus il pouvait lui accorder sa protection mais elle ne le fit point. Pourquoi ? Elle avait déjà passée toute la nuit avec lui à discuter, sans aucun doute était-il en train de se reposer désormais et elle ne souhaitait point troubler le peu de vie privée que ses visites quotidiennes laissées au jeune homme. Elle soupira à cette idée, se disant qu’un jour sans aucun doute il allait en avoir marre d’elle, après tout, elle n’avait de cesse de venir le voir, de chercher sa présence à toute heure de la journée mais c’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait s’empêcher de désirer le voir, de sentir juste sa présence à ses côtés.

C’est en songeant à ce dernier qu’elle sortit de chez elle en prenant la décision de se rendre là bas à pied. Le métro à cette heure ci se trouvait être trop bondée pour qu’elle songe à l’emprunter et à pied, elle pouvait éviter les gens si elle le souhaitait. Elle finissait par être une maitresse en la matière. Elle ne sut nullement combien de temps elle mit pour se rendre là bas mais elle y parvint sans trop de mal, si ce n’est de sentir son cœur palpiter à vive allure dans sa poitrine, stressé par tant d’inquiétudes incohérentes qui était malheureusement son lot quotidien. C’est donc avec un plaisir certain qu’elle admira la longue rue de boutiques artisanales qui se dessinaient sous ses yeux. La providence semblait être de son côté car le nombre de passants à ce moment là se trouvait être restreint. Elle en profita alors pour inspirer profondément alors qu’un fin sourire satisfait et doux s’affichait sur ses lèvres. C’est d’un pas calme et maitrisé qu’elle pénétra dans la boutique de confiserie, saluant d’un simple mouvement de tête, le vendeur qui l’avait salué à son entrée. Un vendeur habitué de la voir si muette tant il avait eu l’occasion de la voir venir en ses lieux en agissant toujours identiquement. Telle une marionnette télécommandée, elle se dirigea vers sa confiserie préférée, s’apprêtant à prendre le dernier paquet que contenait le dit stand lorsqu’elle vit une personne passer devant elle, s’exclamant que cela faisait tant de temps qu’elle n’en avait pas mangé. Son geste s’arrêta donc simplement, laissant retomber son bras qui s’était légèrement levé pour prendre le paquet. Lorsque cette dernière se retourna vers elle, elle ne sut où se mettre. Non pas de honte mais de gêne, c’était une situation fort embêtante il était vrai et les mots de la demoiselle ne l’aidèrent point à ne pas se sentir encore plus embarrassante.

« Ce n’est rien… il n’y a rien d’impoli dans votre comportement… » Murmura-t-elle simplement dans un léger sourire confus alors qu’elle ajoutait en souriant de façon plus marqué. « Vous savez, je peux toujours aller demander au vendeur s’il en reste en réserve.»

A ses mots son sourire se ternit légèrement, presque imperceptiblement alors qu’elle prenait conscience de ce que signifiaient ses paroles. Vendeur, terme masculin pour définir une personne de sexe masculin dont la charge de travail est de répondre aux besoins de la clientèle en ayant un sens commercial… ce qui signifiait un homme… un type de personne devant lequel il lui était résolument impossible d’exprimer la moindre parole sans risquer l’anévrisme… Parler à ses professeurs se trouvaient être déjà un exploit en soit mais un inconnu… un parfait inconnu pour l’embêter. Cette idée la terrifiait mais son expression ne changeant point quand bien même était-il possible d’observer le léger mouvement de ses mains qui se liaient l’une à l’autre de façon quelque peu stressée.

« Je n’ai qu’à espérer qu’il ne reste... » Finit-il alors qu’elle avait posée son regard sur le dit paquet.

Cela lui avait demandé tant d’effort de venir jusqu’ici et elle passait si prêt du but. En toute sincérité, il était évidant que ses paroles ne voulaient être que polie. Elle disait cela pour éviter que la jeune femme qui lui faisait face ne se sente coupable. Tout comme il était presque sur qu’une fois sortie du magasin, elle la suivrait sans prendre la peine de demander au vendeur. Que voulez vous, elle n’y pouvait rien, c’était ainsi que la vie voulait qu’elle soit…

TENUE : 01.
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MessageSujet: Re: on partage ?   on partage ? Icon_minitimeMar 29 Mai - 21:07

Comme je l'ai dis, pour Hye Ri, ses bonbons étaient de bons vieux souvenirs. Lorsqu'elle était petite et que son père était encore en vie, il l'emmenait beaucoup dans ce genre de petites ruelles remplies de boutiques en tout genre après avoir passer un bel après midi ensemble. L'excuse était de faire le goûter de la petite, qui après des heures à crapahuter dans Séoul voudrait sûrement se mettre quelque chose sous la dent. Ils avaient donc l'habitude de venir dans ce genre de petite boutique pour acheter un paquet de bonbon. A chaque fois, elle prenait le même paquet, parce qu'il était beau et que les petites confiseries qu'il y avait à l’intérieur étaient délicieuses. Elle passait sa soirée à manger ses cochonneries, avec sa mère, derrière elle, en train de la disputer parce qu'elle n'avait jamais faim lorsqu'il fallait aller dîner. Et bien-sûr, le père était toujours là pour défendre sa petite fille unique... C'était vrai que Hye Ri était la petite princesse de la maison de coup, il ne manquait que la robe et la couronne. En revoyant donc ce paquet qui l'avait suivit dans toute son enfance, elle n'avait pu s'empêcher de penser à tout cela. Elle était rentrée par inadvertance dans cette petite boutique, qui a priori n'étaient pas celle qui existait dans son enfance. Tout avait tellement changer dans Séoul en quelques années, c'était hallucinant, notre jeune fille n'avait pas l'impression d'être retourné dans sa ville natale et pourtant, elle savait au fond d'elle qu'elle y était bien.

A cause de cette bouffée de nostalgie, Hye Ri n'avait pas du tout fait attention à la jeune fille qui était à côté d'elle et qui semblait vouloir avoir accès au même paquet. Elle regarda donc la jeune femme et s'excusa, c'était la moindre des choses à faire non ? Enfin c'est ce qu'elle pensait jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle avait embêter encore plus la demoiselle avec tout cette histoire, qu'elle l'avait quelque peu gênée. Bien qu'elle avait ce léger sourire sur les lèvre, HyeRi voyait bien que le jeune fille n'avait pas l'air à l'aise, même pour lui parler. Et pourtant, elle affirmait le contraire en disant qu'elle irait demander au cher vendeur de cette petite boutique. Pour Hye Ri, aller faire ce genre de chose n'était pas gênante, mais ça ne devait pas être le cas de la demoiselle qu'elle venait de rencontrer, si nous pouvons dire cela comme cela. En effet cette dernière avait l'air plus ou moins embarrasser à l'idée d'aller demander au jeune homme devant cette caisse si il y avait encore ce genre de paquet en stock. Hye Ri la regarda donc et prit la parole une fois qu'elle eut fini. Elle avait cet air très amicale et souriante qui lui était tellement propre :

Hye Ri - « Ne vous embêter pas à ce point ! Je vais aller le faire, après tout, c'est bien à cause de moi que nous sommes dans cette situation ! »

Elle lui tendit le paquet et veilla à ce qu'elle le prenne avant de se diriger vers la caisse, toujours avec cette jeune femme. Elle avait l'air timide, c'était vrai, mais c'est ce qu'il faisait son charme. Hye Ri avait toujours aimé les gens timides, même si parfois c'était un peu embêtant pour amener à la dicsution, mais c'était toujours agréable lorsqu'ils parlaient. Et puis, qu'on se le dise, tous les gens ont leurs défauts et leurs qualités et chaque trait de caractère est un mélange des deux, donc autant vivre avec et prendre la vie comme il le faut : du bon pied ! Elle regarda la jeune femme, lui sourit et prit la parole pour demander au vendeur en montrant le paquet du doigt:

Hye Ri - « Excusez-moi, est-ce que vous auriez encore de ces bonbons ? »

Le jeune homme s'excusa et alla regarder dans l'arrière boutique. En attendant, pour éviter qu'il y est un peu de « tension » entre les deux jeunes femmes, Hye Ri rentama la discution, grande bavarde qu'elle avait toujours été.

Hye Ri - « Au faite, je m'appelle Hye Ri. Et toi ?... Je peux te tutoyer ? »

Cela n'avait rien de très fameux, mais toutes les conversations et les présentations commencent un peu comme cela non. Hye Ri aimait bien ce genre de moment, à chaque fois elle se disait qu'il ne fallait pas qu'elle en loupe un bout sous peine de s'en vouloir si cette personne venait à réellement l'affecter. Elle avait pris soin de ses souvenirs pendants tant d'année qu'elle ne souhaitait pas oubleir ceux qu'elle se faisait à présent qu'elle vivait pleinement sa vie. Le vendeur pointa le bout de son nez après quelques minutes.

Vendeur- « Je suis désolé mesdemoiselles, mais je n'ai plus rien en stock... Nous en recevrons peut être dans la semaine...»
Hye Ri - « Pas de problème, merci beaucoup ! »


Notre brunette sortit son porte monnaie de son sac, elle n'avait pas grand chose, donc elle allait vite.

Hye Ri - « Je.. Je vais vous le prendre ! »

Elle ne laissa pas le temps à la jeune femme de faire quoique se soit qu'elles se retrouvaient déjà toutes les deux à la sortie du magasin, Hye Ri ayant déjà quasiment adoptée la jeune femme. Elle l’entraîna avec elle, sans trop lui demander si oui ou non elle le souhaitait.

Hye Ri - « Tu les aime bien, toi aussi, ces bonbons ? » Elle marqua une pause, la question était stupide. « Est-ce tu veux qu'on aille quelque pars ? Histoire de déguster un peu tout ça ? »
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Yoon Mee Yin


Yoon Mee Yin
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MessageSujet: Re: on partage ?   on partage ? Icon_minitimeMer 30 Mai - 14:54

Le traumatisme que la jeune femme subissait ne semblait nullement avoir de fond. Il s’agissait d’une crainte irrationnelle qu’elle avait contractée malgré elle pour son plus grand malheur. Bien que réservée auparavant, la jeune femme qu’elle avait été n’était nullement une timide maladive. Elle parlait facilement avec les gens tout en sachant rester discrète sur sa personne. On pouvait même dire à une époque, qu’elle avait été la meilleure amie qu’une demoiselle aurait pu souhaiter avoir. Elle n’était alors pas rigide aux coutumes contraires aux règlements, telle que la mode et le maquillage au sein de l’école et elle se montrait toujours bienveillante avec ses camarades et ne cessait ô grand jamais de sourire et rire de ses propres maladresses ou plaisanteries. Autant dire que cela dénotait complètement de l’aspect complètement enfantin qu’elle arborait désormais depuis plus de trois ans désormais. La vie pouvait se trouvait être fortement cruelle pour des personnes terriblement bienveillantes comme elle, tout simplement parce que les épreuves que cette dernière met sur leur route se retrouvent infranchissables et impossibles à oublier. Même trois ans après les faits, Mee Yin était incapable de ne point se réveiller en sursaut la nuit, le teint pâle, le visage et le corps en sueur. Il lui semblait presque impossible d’oublier, la violence de cet acte dont elle avait faillit être la victime, tout comme l’oppression qu’elle ressentait encore aujourd’hui aussi cuisante que la marque d’un fer chaud. Seul Woo Jin, son meilleur ami et oppa était au courant de tous les faits et avait été son unique soutien dans cette épreuve qu’elle avait vécue seule et continuait encore de vivre.

Nul personne ne pouvait songer qu’à travers sa réserve, sa timidité maladive comme on se plaisait souvent à la nommer, se trouver une jeune femme traumatisée par la cruauté que pouvait faire parfois preuve les hommes à l’égard d’une femme… surtout lorsqu’ils ne sont des bêtes assoiffés que par la luxure. Il est donc évidant qu’elle s’efforçait de repousser cette peur, qu’elle avait même pleinement conscience qu’elle ne pourrait pas vivre sa vie pleinement en étant prisonnière de ce passage de son existence qui se devait d’appartenir au passé. Mais il fallait croire que l’esprit, l’inconscient de ce dernier balayait toute conviction et désir de lutte d’un revers de main en agissant à sa manière, sans ce soucier du bien être de la personne à qui il faisait endurer la chose. Autant dire qu’elle se retrouvait prisonnière malgré elle d’une chose qui la dépassait totalement et à défaut de reconnaitre ouvertement qu’elle avait un problème, elle se retrouvait seule à affronter la situation la plupart du temps. Woo Jin, avait beau être son meilleur ami, il avait sa vie à conduire, une existence qui se trouvait bien loin de celle qu’avait été la sienne, celle durant laquelle elle avait partagée son existence. En tant qu’idol, ce dernier ne pouvait plus lui concéder autant de temps qu’il avait pu le faire par le passé et quand bien même s’efforçait-il de son mieux d’être présent, il n’en restait pas moins que sa présence se faisait cruellement manqué. Cependant, elle ne lui en voulait nullement quand bien même ce dernier s’évertuait toujours à lui demander pardon lorsqu’il avait mit quelques heures à répondre à l’un de ses mails. C’était normal, il avait sa vie à mener, avec ses propres bagages, elle ne pouvait rester dépendante de lui éternellement… tout comme elle l’était auprès de Mu Kyeom désormais tout en sachant qu’il en serait sans doute de même avec ce dernier. Oui, un jour, il finirait par trouver une petite amie et l’attention qu’il lui porterait allait significativement se diminuer, c’était les aléas de la vie et on ne pouvait rien y faire.

Cette pensée ne vint en aucun cas remonter son moral qui se trouvait déjà être bien dérisoire. Elle avait espérer en trouvant la force de venir dans ce magasin qu’elle saurait trouver les douceurs qui lui rendaient toujours le sourire pour quelques temps et voici qu’elle avait lutté pour rien. Cette idée la déprimait totalement mais que pouvait-elle bien y faire, c’était des choses qui se produisaient et elle n’allait surement pas en vouloir à cette belle demoiselle qui se trouvait devant elle, si déterminée à se montrer polie et adorable. De part son apparence si soignée, cette dernière lui donnait l’impression d’être une princesse avec ses longs cheveux qui tombaient en cascade sur ses épaules quelque peu adulé. Elle se souvint qu’à une époque, elle aussi prenait tant soin de ses cheveux pour qu’ils aient une coupe tendance, qu’elle essayait même de s’habiller de façon plus mature. En mettant les demoiselles côte à côte, on ne pourrait sans trop de mal faire la différence entre elles et leur style. D’un côté, on avait l’adolescente qui se confinait dans une période de sa vie qui se devait être révolue et de l’autre, une belle adolescente qui se trouvait presque être une belle jeune femme. Deux apparences totalement différentes. Elle s’était donc contentée de lui sourire poliment pour qu’elle puisse prendre le paquet sans se soucier de son cas mais cette dernière ne sembla nullement se résigner, car elle lui lança dans un air très amical et souriant qu’elle ne devait pas s’embêter à ce point, qu’elle allait le faire car c’était à cause d’elle qu’elles se trouvaient dans cette situation. Ce qui n’était pas vrai de son point de vue mais elle se trouvait bien être trop réservée pour en toucher le moindre mot, se retrouvant obligée de prendre entre ses bras, le dit paquet qu’elle lui tendit avec obligeance sans hésitation. C’est se contraint alors à le prendre même si elle ne pouvait nier qu’elle se sentait quelque peu gênée par cela, la voyant se diriger vers la caisse en la suivant.

S’il s’agissait du dernier paquet, elle le lui donnerait. Après tout, elle se trouvait être celle qui avait mit la main sur le paquet en première, de ce fait il lui revenait de droit, n’est ce pas ? Perdue dans ses pensées, elle mit quelques secondes à comprendre que le vendeur s’était dirigé dans l’arrière boutique tandis que cette dernière se présentait à elle et lui posait une question. Hye Ri. C’était le prénom de cette dernière qui ne la quittait pas de son sourire bienveillant et adorable alors qu’elle s’inclinait doucement devant elle en murmurant.

« Ravie de faire votre connaissance, Hye Ri. C’est un joli prénom… » Commença-t-elle doucement alors qu’elle ajoutait. « Je me prénomme Mee Yin pour ma part et vous pouvez me tutoyer, je crois que nous avons après tout le même âge. »

Son regard s’était fait doux et intimidé mais accueillant alors qu’elle serrait toujours dans ses doigts le paquet qu’elle lui avait remit alors que le vendeur revenait de nouveau à leur hauteur, s’excusant de ne point pouvoir répondre à sa requête. C’est ainsi qu’en ayant nullement le temps de dire ou faire quoique ce soit cette dernière paya pour le dit paquet et l’entrainant à sa suite au dehors du magasin en lui agrippant le poignet. Elles se retrouvèrent rapidement dehors devant la devanture de ce dernier lorsque cette dernière lui demanda si elle aussi elle aimait bien ses bonbons, prenant une petite pause alors qu’elle ajoutait si elle souhaitait qu’elles aillent quelque part, histoire de déguster le paquet dont elle était désormais la propriétaire et qui portant se trouvait toujours dans ses mains. Surprise mais tout de même énormément touchée par sa proposition, elle prit plaisir de lui tendre un doux sourire alors qu’elle lançait.

« C’est adorable de ta part, tu sais ? Cela serait mal aisé de décliner alors que c’est proposé si gentiment. Merci beaucoup. » Commença-t-elle doucement alors qu’elle reprenait doucement son souffle qui s’était fait difficile dans le magasin en poursuivant. « On pourrait les déguster dans le parc qui se situe à côté, il me semble en avoir aperçu un sur la gauche, les dernières fois où je me suis aventurée dans le quartier. On pourrait ainsi profiter pleinement du soleil de la journée. »

Et ainsi faire connaissance, manqua-t-elle d’ajouter sans pourtant le faire. Il est vrai qu’elle se sentait bien désormais à sa compagnie, peut être était-ce du à l’aura si adorable que cette dernière dégageait ? Qui sait. Dans tous les cas, elle l’invita à la suivre alors qu’elle ajoutait simplement dans un sourire quelque peu doux et mélancolique.

« En effet, j’aime beaucoup ces bonbons… ils me rappellent le gout prononcé qu’ont les gâteaux de ma grand-mère. Et toi ? »

Bien sur la question était peut être idiote mais après tout, il était tout à fait possible que la jeune femme aime ces bonbons pour une raison totalement différente de la sienne, non ? C’est ainsi qu’elles arrivèrent au parc, trouvant par chance un banc libre qui se trouvait près d’une aire de jeu dans lequel s’amusait des enfants en bas âge. A peine assit, elle laissa son regard se posait sur eux alors que les yeux d’un petit garçon la fixait en lui faisant un grand sourire. Aussi étrange que cela pouvait paraitre, elle avait peur de la gente masculine en général mais les enfants, non ? Elle se contenta seulement de lui faire un petit coucou rapide de la main en lui lançant un regard empli de tendresse avant de prendre conscience que c’était elle qui avait le paquet. Rougissant de gêne à cette idée, elle se retourna vers cette dernière et lui tendit le paquet en s’excusant, ajoutant simplement dans un sourire bienveillant.

« A toi l’honneur de gouter aux premiers, après tout ils sont tiens désormais. »
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MessageSujet: Re: on partage ?   on partage ? Icon_minitimeMer 13 Juin - 22:16

L'argent, le monde tournait autour de ça après le temps. C'était assez embêtant d'ailleurs, car allez voir comment nos pays sont gérés à présent, tout tourne autour de simple billet, de simple chose matérielle... C'était là que l'on voyait à quel point l'être humain pouvait être pathétique... Hye Ri le pensait, elle pensait cela, mais elle savait aussi que vivre dans ses petits bouts de papier c'était impossible... Et c'était le cas dans la majeure partie des pays de cette petite planète. Tout le monde était obligé d'intégrer se mode de vie, de son plein gré ou contre son gré, si l'on voulait être intégrer et vivre. Donc, certes l'argent était important, mais ça ne devait pas être une barrière. En Corée du Sud, les mariages arrangés étaient des rîtes bien pratiqués, mais ayant vécu une grande partie de sa vie en France, HyeRi y avait en quelque sorte échappé, en plus, elle n'avait plus sa mère derrière ses fesses pour diriger sa vie à sa place. Tout cela pour vous montrer ce que pouvait faire des familles, jusqu'où pouvaient aller des parents, pour se faire de l'argent. Jamais, dans le cœur de notre jeune fille, ses bouts de papier aurait autant d'importance. Certes, elle disait ça, mais elle était heureuse elle, sa ère lui envoyait de l'argent dès qu'elle en demandait parce qu'elle n'avait aucun problème... Elle faisait des études dans une grande école et se permettait quelques folies en plus de tous les soins qu'elle devait avoir pour soigner sa chère maladie. Mais l'argent contribue au bonheur, même si il ne le fait pas forcément. Pour le moment, le bonheur de notre jeune brunette était de retrouver ses délicieux bonbons. Et à ce qu'elle pouvait remarqué, cela faisait aussi le bonheur d'une autre jeune femme... Le problème ? Il n'y avait qu'un paquet. Elle venait de demander la confirmation à un vendeur et il avait bel et bien annoncé que c'était le seul, l'unique, le dernier qu'il lui restait. Elle n'avait donc pas laisser le temps à la jeune fille de répondre, se précipita sur le dit paquet et l'acheta. Non les intentions de Hye Ri ne sont jamais mauvaises... Elle l'achetait pour ensuite le partager avec la jeune femme, celle-ci se nommait d'ailleurs Mee Yin. Cela lui correspondait bien, notre artiste ne serait dire pourquoi, mais cette fiche avec un visage doux, comme ce prénom.

Une fois les présentations faites et le petit paquet de confiseries payés, les deux jeunes filles sorties et Hye Ri proposa de se poser quelques part – après elle ne savait pas où puisqu'elle ne connaissait pas si bien les lieux – afin de manger un peu de ses délicieuses choses ! Elle tenait absolument à le partazger avec cette chère Mee Yin qui avait l'air si timide et si adorable. Oui, Hye Ri avait cette habitude de trouver facilement les gens adorables/mignons, et elle en faisait rapidement tout un plat en ouvrant largement son cœur à ce genre de personne. C'est pour cela qu'elle était si généreuse, d'un côté. Elle n'aurait certainement pas réagit de la même façon si elle avait été en face de la pire fille qu'elle eut pu croisé à Séoul, au contraire, elle se serait enfui avec son paquet dans les mains, fière d'avoir pu le prendre. Ça aurait été même une sorte de trophée qu'elle aurait soigneusement gardé. Oui enfin... Le paquet parce que les bonbons en eux même n'allaient pas faire long feu... Mais bon... Mee Yin la remercia. Elle disait que c'était adorable de sa part, cela ne pouvait que plus touché notre petite Hye qui se fit un plaisir à lui lancer un beau sourire. Elle était contente d'être tombée sur ce genre de personne, elle avait l'air tellement gentille et intéressante. Elle avait d'ailleurs l'air de connaître les lieux, elle proposa un petit parc, non loin de là où elles se trouvaient, afin d'aller manger, comme prévu donc, ce cher paquet. En plus il faisait beau, comme elle l'avait si bien souligné, donc c'était un temps idéal pour aller faire un tour, profiter de la verdure d'un parc et du chant des oiseaux. Hye Ri hocha la tête.

Hye Ri - « Pas de problème, je te suis, les parcs sont souvent des lieux agréables ! Et puis de rien, je n'allais quand même pas m'échapper comme une voleuse alors qu'on voulait ce même paquet, ça aurait été assez puéril. »

Elles allaient avoir un lieu pour converser, tout le monde faisait connaissance comme cela, c'était d'ailleurs l'unique manière de procédé. Hye Ri amait ce genre de rencontre, où tout ce passait bien, où il n'y avait pas de prise de tête, c'était toujours agréable de rencontrer des gens dans de telles conditions. Les deux jeunes filles partirent rapidement sur un tout autre sujet, les fameux bonbons. Comment passer à côté n'est-ce pas ? Avec un tel paquet sous les yeux... Non la gourmandise n'aveugle personne. Hye Ri se secoua la tête. Ah ces bonbons lui rappellaient tellement de choses, trop de chose pour qu'elle puisse réellement expliqué toutes les raisons à cette inconnues, car même si elle s'entendait bien avec elle en ce moment, elles n'avaient pas été ensemble bien longtemps et c'était souvent quelque chose qui bloquait notre petite coréenne. Elle avait toujours eu du ma à se présenter, à expliquer ce qu'elle ressentait à se mettre en avant aussi... Parler d'elle même était un réel problème vous ne pouvez même pas imaginer. Alors SI en plus ça concernait son fameux père, elle lâchait vite. C'était bien trop, elle lançait une simple excuse :

Hye Ri - « Vraiment ? Pour moi.... Cela me rappelle mon enfance, je crois, en faite, je ne saurais pas trop te dire. Mais j'avais l'habitude d'en manger petite ! »

Le parc n'était vraiment pas très loin, il n'avait pas fallu beaucoup de temps pour y accéder, du coup, elles allèrent s'installer tranquillement sur un banc, en face d'un espace de jeu pour enfant comme il y en avait un peu partout dans ce genre d'endroit. Il fallait bien des lieux pour divertir et dépenser ses piles électriques. Hye Ri souriait. Ce parce ne lui était pas tellement inconnu, elle avait eu y passer de grands et longs moments en compagnie de son père, à jouer les stars dans ce genre de jeux. Il ne la quittait jamais des yeux, elle était aussi précieuse que la prunelle de ses yeux. Repensant à tout ça, elle ne s’aperçut même pas que Min Yee avait mis du temps à réagir elle aussi. Cela la fit sourire.

Hye Ri - « D'accord ! »

Elle prit le paquet et se servit avant de tendre le paquet à Min Yee, histoire qu'elle en fasse de même. Il fallait maintenant faire un peu connaissance... Hye Ri regarda donc la jeune femme :

Hye Ri - «  Alors, qu'est-ce que tu fais, à Séoul ? »
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Yoon Mee Yin


Yoon Mee Yin
Étudiante en Art (P. & S.)

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MessageSujet: Re: on partage ?   on partage ? Icon_minitimeVen 22 Juin - 21:51

La timidité maladive que la jeune femme avait développée au cours des dernières années était telle, qu’il était résolument assez rare de la voir agir de façon spontanée, sans craindre quoique ce soit. Alors qu’auparavant, elle avait été une demoiselle à la douceur extrême qui faisait confiance à tout le monde, la vie lui avait apprise à se méfier de ces êtres qui contrairement à elle, n’étaient point aussi innocent qu’elle. Elle avait alors désormais bien du mal à se sentir à l’aise avec les autres, ce qu’importe qui ils se trouvaient être. Elle semblait peu à peu se renfermer dans une coquille invisible de laquelle personne n’avait la possibilité de s’approcher. D’autant plus si cette personne se trouvait être un homme car son traumatisme la tiraillait alors si fortement qu’une crise de panique n’était jamais loin. Vis-à-vis de la gente féminine, ce n’était résolument pas le même combat quand bien même cela n’arrangeait pas plus la situation engendrée par sa timidité. Pour dire vrai, elle avait souffert de la raillerie des femmes, de leur méchanceté presque gratuite même. Alors qu’à une époque, elle s’était trouvée être la meilleure amie qu’on pouvait escompter d’avoir tant elle semblait douce, amusante et attentive, bon nombre de ces « amies » avaient été heurtés de la voir si brusquement changer, être incapable d’être bien dans sa peau. Les remarques avaient alors fusées derrière son dos. On l’avait accusée d’être trop discrète, de ne plus sortir avec elles, en gros de ne pas être « normale ». Une normalité que toute lycéenne devait avoir mais qui avait disparue en sa personne, rompant à tout jamais son intégration dans sa classe. Cette période avait été relativement difficile à vivre pour la demoiselle qui n’avait alors eu qu’un seul soutien dans toute son école : son oppa. Ce jeune homme qui se trouvait être son meilleur ami, celui qui se trouvait être le gardien de son secret, de cette douleur insoutenable avec laquelle elle vivait depuis cette journée où pour la première fois de sa vie, elle avait prise son courage pour avoir à un homme, ce qu’elle pensait ressentir.

Il était donc évidant qu’elle se trouvait quelque peu solitaire comme personne, ayant peut être trop perdue ses illusions de petites filles pour que cela en soit autrement. Pourtant aux côtés de Hye Ri, cette demoiselle qu’elle venait tout juste de rencontrer, elle se sentait quelque peu à l’aise. Sa bienveillance et sa gentillesse semblait avoir troublée les frontières naturelles qu’elle tenait érigée entre elle et les autres avec aisance. Au point qu’elle se sentait capable d’être naturelle et spontanée avec cette demoiselle qu’elle venait à peine de rencontrer. C’était comme si son instinct l’informait qu’elle pouvait agir librement en sa compagnie et que cette dernière n’allait nullement se moquer d’elle ou la discrédité avec cruauté ou méchanceté gratuite. Une étrange impression devait elle reconnaitre mais qui lui semblait assez similaire à celle qu’elle éprouvait en compagnie de son seul ami en ville : mu kyeom. Elle lui avait alors proposé de se rendre dans un parc, une offre que cette dernière avait bien entendu acceptée alors qu’elles se dirigeaient vers ce dernier telle des amies de toujours. Elle avait donc répondue franchement à ses questions avant de pénétrer dans ce lieu également fréquenté par des êtres, qui tels qu’eux venait profiter du beau temps qui s’était installé sur la ville. Par chance, elles avaient pu trouver un banc et elles s’y étaient installées pour déguster avec plaisir, ce paquet qu’elles avaient toute deux prises la décision de partager, afin de profiter pleinement des souvenirs délicieux que ce dernier provoquées en leurs êtres.

Par politesse et surtout parce que le dit paquet appartenait officiellement à sa camarade, Mee Yin lui avait tendu le sachet, l’invitant à se servir en premier tandis que cette dernière lui souriait en prenant le paquet dans ses mains pour l’ouvrir et se servit. Après cela, elle lui tendit aimablement alors qu’elle lui demandait ce qu’elle faisait à Séoul, sans aucun doute que cette dernière souhaitait faire plus ample connaissance. Un fait qui l’enchantait tout autant alors qu’elle prenait un des bonbons entre ses mains pour le mener à ses lèvres, le savourant délicieusement. Un fait qui ne dut nullement passer inaperçu car ses traits devinrent plus doux tandis qu’un sourire heureux se figeait sur ses lèvres. Elle mit donc quelques secondes à répondre, le temps qu’il lui fallut pour manger le dit bonbon avant de s’exprimer à ce sujet.

« Ce que je fais à Seoul ? A vrai dire, cela fait à peine une année que je suis à Seoul pour faire mes études. Je suis donc étudiante en art à la S.N.U. Université dans laquelle, je me spécialise dans la peinture et la sculpture, deux passions qui font parties intégrales de ma vie. »

Elle avait lancée ça avec naturel dans un sourire doux alors qu’elle reprenait avec plaisir un second bonbon entre ses doigts en rendant le paquet à la demoiselle qui le prit sans se faire prier, tandis qu’elle ajoutait simplement.

« Et toi que fais-tu dans la vie ? Es-tu étudiante comme moi ou tu fais autre chose ? »

Elle s’était donc contentée de sourire avec douceur et une pointe de gêne alors qu’elle glissait le second bonbon au creux de ses lèvres. Elle attendait la réponse de son amie mais ne put s’empêcher d’ajouter avec douceur.

« D’ailleurs, tu vis à Seoul depuis longtemps ou tout comme moi, tu viens d’un autre endroit ? Je suis désolée si je semble un peu trop curieuse, c’est juste que cela me ferait plaisir d’en savoir plus à ton sujet… c’est tout. »

Elle se rendait bien compte que sa curiosité n’avait rien de répréhensible mais une fois de plus, son comportement quelque peu timide et réservé l’empêchait de faire autrement. A la suite de cela, elle ne dit mot, se contenta seulement de la regarder avec douceur tout simplement.

- HS : Désolée ce n'est pas terrible, je tâcherai de me rattraper ♥ -
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